Reconnaître le droit des blessés à être soigné par l’État, c’est reconnaître la légitimité de la révolution. Or nos élus passent leur temps à répéter qu’ils sont désormais les seuls légitimes car ils ont été élus, car ils sont le résultat des premières élections libres de l’histoire de la Tunisie.
L’Eco-Revue : 80 % Informelle, 76% contrebande
Chaque semaine, nous essayerons, dans cette chronique, de résumer l’actualité économique nationale, afin d’avoir une vue d’ensemble et ne pas se noyer dans la masse gigantesque d’informations disponibles et de pouvoir, assurer ainsi, le suivi des projets annoncés.
Les conditions d’Ettakatol pour rester dans la Troïka
Le parti Ettakatol vient d’entamer depuis 18h30 une réunion d’urgence de son bureau politique. Il a menacé ce matin, par le biais de son porte parole Mohamed Bennour, de se retirer de la coalition au pouvoir. Selon Samy Razgallah, membre du BP, certaines conditions doivent être prises en compte par leur partenaire Ennahdha, sinon, son parti se retirera de la Troïka.
Le bloc démocratique, deuxième force à l’Assemblée Constituante après Ennahdha
Passant de 31 à 35 députés, le bloc de l’Alliance démocratique, devient la deuxième force à l’Assemblée nationale Constituante (ANC), après celui du parti islamiste Ennahdha.
La contre révolution en Tunisie : L’UGTT face à la politisation
La Tunisie vit depuis quelques semaines sous l’impulsion d’une nouvelle bipolarisation. Une bipolarisation d’un genre nouveau, différente de la bipolarisation que je mettais en cause en 2011 avant les élections, qui m’a convaincu de ne pas aller voter, et qui mettait en scène “les défenseurs de l’Islam” contre “les laïcs”.
La Polit-Revue: Le « Nawaatgate »
Taoufik Ben Brik attaquant Nawaat.org depuis Business News, un ministre de la Justice, juge et parti, qui nous menace de nous assigner en justice, et Rached Ghannouchi qui dénonce le fanatisme religieux, en réaction à la mort de deux salafistes des suites de leur grève de la faim. Le monde à l’envers ?
Tunisie démocratique, an 1 : Retour sur une transition douloureuse
Le bilan du gouvernement est indissociable de celui de l’Assemblée constituante dont il émane. Pendant les deux mois de tractations du partage du pouvoir à huis clos, puis 10 mois d’un mandat gouvernemental qui court encore, les électeurs auront assisté au spectacle d’une ANC procédant telle une assemblée nationale…
La Polit-Revue : La violence politique tue
La violence politique a ceci de commun avec une addiction mortelle que l’on admet qu’elle tue toujours trop tard, au moment où cela nous arrive. Alors que l’on en parle depuis des mois, beaucoup feignent d’être surpris ou sont abasourdis par la mort de Lotfi Naguedh, première victime d’une forme de violence qui n’a fait que s’amplifier après une révolution à moindre coût humain.
Le placebo de la recherche du consensus
A quelle date prend fin la légitimité de la constituante ?Dieu sait le mieux. C’est que la bataille des puissants et transcendants 99 virgule contre les insignifiants et méprisables 0 virgule est loin d’être gagnée d’avance et des nouveaux reports sont à craindre.
La Polit-Revue : La République violée
Rarement affaire n’aura autant accaparé la semaine médiatique nationale. Le drame fait même les gros titres de quelques médias internationaux. « La troïka m’a violer* », pouvait-on lire samedi encore, Place des Droits de l’Homme, au rassemblement de soutien à la jeune fille violée par des agents de police.
La Polit-Revue : Troïka, le début de la fin
Il y a désormais un avant et un après 14 septembre 2012. Une date à marquer d’une pierre blanche comme étant celle du faux-pas de trop pour le gouvernement Jebali. La débâcle sécuritaire du vendredi noir est le tournant qui coûte à la troïka au pouvoir la perte ce qui lui restait de légitimité sur le plan national, et accessoirement la confiance de ses alliés internationaux.
La Polit-Revue : Une semaine « dirty politics »
Folle semaine politique en Tunisie. Une revue de presse extrêmement chargée où l’on a eu droit, en vrac, au retour des méthodes de barbouzes mettant aux prises Ennahdha à ses adversaires, à un débat bâclé sur l’abolition de la peine de mort, et au congrès de l’union des extrêmes.
Liberté d’expression ? Ce n’est pas pour demain…
Ben Ali est parti le 14 Janvier et les tunisiens ont pensé qu’ils avaient tourné la page de la répression et qu’ils pourraient maintenant critiquer et demander des comptes à leurs gouvernants et politiciens. Mais depuis l’arrivée de la troïka au pouvoir, la liberté d’expression est bafouée, le nombre de procès augmente de jour en jour…
L’irrésistible et inévitable échec de la Troïka
La clé de compréhension de l’échec attendu se situe en fait, dans les tréfonds, recoins et replis d’un inconscient collectif, d’une méconnaissance assez largement partagée. En d’autres termes, c’est dans les formes mêmes d’appréhension et de saisie des réalités qu’il convient de fouiller. Il y a en quelque sorte, un inconscient idéologique (un non dit) assez communément partagé, en arrière fond de l’exprimé, du déclaré, et par là du voulu et de l’attendu.
Aucune autorité n’est capable de priver les Tunisiens de leur droit universel à une presse libre
La décision de l’INRIC de mettre fin à ses activités et de cesser de jouer les figurants est un message urgent destiné aux nouveaux gouvernants pour leur signifier qu’il n’existe aucune autorité capable de priver les Tunisiennes et les Tunisiens de leurs droits fondamentaux dont, en premier lieu, leur droit universel à une presse libre et pluraliste.
Troïka: Fuite en avant, mensonges et manipulation
Manipulation, calomnie, mensonges à répétition, telle semble être la seule devise de ceux qui nous gouvernent. Le gouvernement et la troïka avec cette attitude sont entrain de creuser leur propre tombe. Croient-ils réellement pouvoir tromper les gens avec ces petites manigances et ficelles bien connues?
Pour que le gouvernement ne creuse pas sa tombe et celle de la Révolution
“Quoi de neuf ?” “Ya-t-il du nouveau ?” “De nouvelles informations ?” C’est ce que chuchotent quotidiennement les partisans. Et le plus souvent la réponse est aussi étrange que la question : “pas assez pour être rassuré“.
Troïka …La fin d’un mythe ?
Le CPR et le Takkatol s’enlisent chaque jour un peu plus dans leurs querelles d’egos et dans leurs luttes intestines, se détournant ainsi d’une des missions essentielles a mon humble avis pour laquelle une bonne partie de leur électorat les a investis de sa confiance.