A deux mois de l’officialisation et de l’entrée en vigueur du nouvel accord avec le FMI, l’Etat tunisien est loin d’être dans les meilleures dispositions pour gérer la phase post-démantèlement du système de subvention des produits de base et des hydrocarbures. Il risque de provoquer la colère des plus démunies et, ainsi, faire éclater la bombe sociale au lieu de la désamorcer.
Produits bio en Tunisie : pourquoi la consommation ne décolle pas ?
Le bio n’a pas intégré les pratiques quotidiennes en Tunisie. Sa consommation reste minoritaire, en dépit de la multiplication par 1000 de la superficie de ses surfaces cultivables, durant ces 25 dernières années. Certains culpabilisent le consommateur, d’autres pointent l’Etat ? Mais qu’est-ce qui ne marche pas ?
Médias confisqués en Tunisie : Au point mort après plus de dix ans
Cinq après la première tentative de cession de deux des cinq entreprises de médias, partiellement confisquées, aucune, à l’exception de radio Zitouna FM, n’a réussi à sortir de la confiscation pour retrouver une vie normale. Explications.
En finir avec le modèle économique de Bourguiba
Le débat sur la refonte de notre modèle de développement, à la mode au lendemain du 14 janvier 2011, est finalement tombé aux oubliettes. C’est ce que regrette l’économiste Hachemi Alaya, invité de l’Université d’été de la Fondation Mohamed Ali El Hammi. Or c’est à Bourguiba que l’on doit le modèle tunisien, en vigueur depuis près d’un demi-siècle, rappelle-t-il.
Pénuries en Tunisie : Cafetiers en équilibre précaire
Le spectre de la pénurie plane sur le pays depuis des mois, dans un contexte marqué par l’instabilité de l’approvisionnement en produits de consommation de base, tels que l’huile végétale, le sucre, la semoule, et le carburant. Le café a connu à son tour une crise, au grand dam des professionnels du domaine, de plus en plus nombreux à appeler à la libéralisation du secteur.
Quid des échanges commerciaux tuniso-israéliens ?
Au cours de l’année 2021, les échanges commerciaux entre la Tunisie et Israël auraient dépassé les 28 millions de dollars, soit l’équivalent de 89 millions de dinars tunisiens. C’est ce qu’ont soutenu des médias internationaux et locaux, sur la base d’un rapport diffusé par le site “Comtrade”, relevant des Nations Unies, et qui compile des données économiques au niveau mondial.
Reportage à Nabeul : Le tissu économique et social décousu du secteur textile
Le textile joue un rôle économique et social majeur en Tunisie puisque le tiers des entreprises industrielles du pays relèvent de ce secteur, comptant 185 milles travailleurs. Et les femmes constituent leur écrasante majorité. Mais malgré sa position stratégique, le textile connait de nombreux dysfonctionnements mettant en péril l’existence des entreprises et la dignité de ses employés.
Transfert de Radio Zitouna : Quand l’Etat contourne la loi
On peut comprendre que l’Etat se soucie d’éviter qu’un instrument aussi sensible qu’une radio coranique tombe entre de « mauvaises mains ». Cependant, la manière dont Radio Zitouna a été « transférée » à l’Etablissement de la Radio Tunisienne est plutôt étonnante. Puisqu’elle n’a pas de base légale.
Affaire BFT : Les secrets des négociations de la dernière chance
Pendant deux ans, à partir de mai 2020, l’Etat tunisien et la société ABCI N.V. ont négocié pour trouver une solution à l’amiable au litige qui les oppose depuis quarante ans au sujet de la BFT. Après l’échec de ces tractations en décembre 2021, le CIRDI, saisi de cette affaire depuis 2004, a repris la procédure arbitrale qu’il avait suspendue pour donner une chance aux négociations.
Tunisie : Endettement extérieur, le choix de la facilité
Le porte- parole du FMI a qualifié la situation financière et économique de la Tunisie de « désastreuse ». Lors d’une conférence de presse tenue en ligne le 19 mai 2022, il a incité le gouvernement tunisien à mettre en œuvre un programme de réforme pour sortir de l’impasse. Le recours à l’endettement extérieur serait-il donc une fatalité ? Des ONG s’inscrivent en faux et présentent d’autres scénarios de sortie de crise.
Réconciliation pénale : Les couacs du décret-loi présidentiel
Les sanctions encourues par des criminels en col blanc pourraient être abrogées. C’est ce que préconise notamment le décret-loi de Kais Saied, quasiment calqué sur le projet de l’ancien président Béji Caïd Essebsi. Tandis que la justice transitionnelle parait plus que jamais malmenée. Un scénario à la fois «étrange et effrayant», selon une éminente juriste.
Agriculture en Tunisie : Cherche colza désespérément
Le colza devait permettre d’améliorer les performances de l’agriculture tunisienne, de renforcer l’autonomie nationale en huiles et protéines végétales, et de rééquilibrer la balance commerciale. Mais 30 ans après l’introduction de cette culture, la Tunisie n’a toujours pas récolté les fruits escomptés. A qui la faute ?
Reportage : La fripe, baromètre du pouvoir d’achat des Tunisiens
La friperie a émergé en Tunisie après la seconde guerre mondiale. C’est dire qu’elle est ancrée dans les habitudes de consommation de nos concitoyens. Implantée dans le tissu socio-économique, elle fait vivre plus de 200 mille personnes. Mais le secteur vit une crise sans précédent.
Affaire BFT : Revirement stratégique de l’Etat tunisien ?
Trois semaines après avoir officialisé la liquidation de la Banque Franco-Tunisienne et refusé, dans la foulée, une offre de la société ABCI N.V. de recapitaliser la banque à hauteur de 50 millions de dinars, les autorités ont écrit à l’actionnaire majoritaire pour lui demander son avis sur… la liquidation. Changement stratégique ou seulement manœuvre tactique ?
Reportage : La lutte des agriculteurs de Lagsab
Depuis plus d’un mois et demi, les agriculteurs de Lagsab protestent contre l’accaparement de leurs terres ancestrales par un investisseur privé. Ils dénoncent une nouvelle forme de colonisation. Reportage.
Affaire BFT : L’épisode de trop d’une série noire
Le litige entre l’Etat tunisien et la société ABCI Investments N.V., actionnaire majoritaire de la Banque Franco-Tunisienne (BFT), n’est pas le premier à opposer notre pays à un investisseur étranger. Les dossiers du même type se sont succédé depuis les années 80 sous Bourguiba, en passant par l’ère Ben Ali. Et la Tunisie n’a pas fini de payer les pots cassés. Rétrospective.
Economie: La Tunisie au Comesa, un mariage de raison plutôt mal engagé
Trois ans et demi après l’adhésion de la Tunisie au Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), les retombées ne sont pas à la hauteur des espoirs. Et le tort est partagé entre notre pays et ses opérateurs, d’un côté, et d’autres membres de cet ensemble économique régional -le plus important d’Afrique subsaharienne de par sa population- pas encore prêts à s’ouvrir aux produits tunisiens.
Missiles russes en Ukraine, bombe économique en Tunisie
La guerre russo-ukrainienne risque de peser lourd sur les fragiles équilibres économiques tunisiens. D’autant plus que le prix du baril de pétrole estimé à 75 dollars dans les calculs budgétaires, a franchi la barre des 100 dollars. Quant à notre tourisme, il risque d’attendre encore longtemps le retour de la manne russe.