Have you ever seen a moon walker who turns out to be walking in a British studio not on […]
Have you ever seen a moon walker who turns out to be walking in a British studio not on […]
Pour beaucoup, la source de tous nos maux présents et futurs, c’est le parti islamiste. Premier fait : Ennahdha a obtenu 37% des suffrages exprimés, c’est-à-dire de 3.702.620 votes sur 4.123.600 inscrits, sur 7.562.224 tunisiens en âge de voter. Ces 37% leur ont donné 41,5% du nombre total de sièges. 37% de 49% = 18,11% des tunisiens en âge de voter. […]
Depuis quelques mois nous assistons à un glissement sémantique dans le paysage médiatique longtemps réservés aux artistes et footballeurs : nous avons vu des femmes et hommes politiques, des consultants et experts en tout genre et des modérateurs prendre le devant de la scène, cela n’étant pas plus mal d’ailleurs. Nous avons vu de belles femmes et jolis garçons prendre la parole mais aussi des grincheux, hargneux et des revanchards, on a découvert des talents d’orateur, des re-tourneurs de veste et autres, des agresseurs, toute une faune qui s’est mis en scène tout au long des jours et des apparitions pour maitriser l’outil médiatique.
Au début du 7éme Siècle, Dieu a envoyé un messager nommé Mohammed (saws) pour réciter un livre appelé Coran. Dans ce livre, Dieu appelle à la tolérance, à ne suivre que Dieu, à ne suivre que sa parole à ne pas faire de distinction entre ses messagers. Parfois, je me demande, si j’étais Satan, ce que j’aurais fait pour contrer le message Divin.
Je tiens tout d’abord à préciser que je suis une inconditionnelle des droits de l’homme et des libertés dans leur sens le plus large. Je ne soutiendrai dans aucun cas le projet islamiste.Toutefois, certains raisonnements me laissent perplexe. Je voudrais poser quelques questions aux artistes qui expriment leurs inquiétudes quand à la régression de la liberté d’expression avec l’avènement des islamistes au pouvoir.
Mme Souad Abderrahim est pharmacienne, mère de deux enfants, non voilée, bien maquillée, se promenant en voiture de luxe, sourire de star et musulmane fervente. Bref, Madame a tout pour plaire. Elle a vendu son image à Ennahdha pour rendre crédible l’ouverture de ce parti qui pratiquerait désormais un islam modéré. La preuve, il a présenté Mme Souad en tête de liste sur la ville de Tunis. Quand on est « parfaite » on ne peut tolérer les tarés. Il est donc naturel que cette respectueuse dame exige la punition des femmes célibataires.
Aujourd’hui, il nous est donné un nouvel exemple de cette politique de l’autruche où la majorité se complait. Souad Abderrahim qui siègera bientôt dans l’une des 89 places accordées au parti Ennahdha pour écrire la Constitution de la Tunisie post-révolutionnaire illustre cet état d’autisme collectif dans lequel les Tunisiens semblent enfermés. Dans son interview donnée sur les ondes de radio Monte Carlo, madame Souad pointe d’un doigt accusateur et incendiaire les mères célibataires et les enfants nés hors mariage.
La révolution a pour devise liberté et dignité, votre discours semble ignorer les deux. A la liberté vous mettez les chaînes, celles de votre étroitesse d’esprit, à la dignité vous vous brandissez le spectre de la morale bourgeoise que vous représentez si bien
La démocratie, nous devons tous en convenir, ne peut aucunement se décréter d’un trait de plume. Elle ne peut non plus prendre pleinement forme du jour au lendemain. Il s’agit là d’un processus “civilisationel”, lent et long, impliquant un profond changement dans les mentalités comme dans les pratiques, et devant faire appel à des institutions aptes à le conduire.
Par Jalel Chelba – L’initiative en faveur de la création d’une Constituante Civile lancée récemment par des composantes de la société civile qui a été soutenue par M. Mohsen Marzouk, Secrétaire Général de l’Institution Arabe de la Démocratie suscitent quelques observations que j’aimerais partager avec vous pour discussion
Avons-nous raison d’avoir peur des islamistes si jamais ils arrivent au pouvoir demain en Tunisie ? La réponse, avec détermination, est non. Car nous continuons à parler et à nous respecter en gravant sur les façades de la place publique le mot d’ordre qui a fait basculer la Tunisie vers la démocratie et la liberté : « dégage » à chaque tyran et à chaque usurpateur, ennemi de l’expression et de la parole libre.
Cette étude se propose de définir l’avenir politique de la Tunisie ; une Tunisie qui vient de franchir un obstacle majeur, celui de réussir pour la première fois dans son histoire les élections démocratiques de son Assemblée constituante. Après une présentation, en première partie, des liens historiques entre la Tunisie et la Turquie et des évènements marquants la Turquie contemporaine, il est proposé, en deuxième partie, une ébauche d’un régime parlementaire islamique pour la Tunisie, inspirée du modèle turc.
Lorsque l’on est démocrate, on accepte le résultat du suffrage populaire. On le respecte parce que l’on respecte son propre peuple. Les Tunisiens ont voté et tranché. Globalement, ils ont donné leurs voix aux mouvements qui se sont comportés honorablement sous la dictature […]
A l’annonce des résultats de ces élections, nous aurions bien vu le parti Ettakatol à la tête de l’opposition démocratique et laïque en Tunisie. En effet, troisième force politique de l’Assemblée derrière le CPR de Marzouki (qui a très tôt prêté allégeance à Ennahdha), le parti social-démocrate dirigé par Mustapha Ben Jaafar aurait pu rassembler autour de lui afin de peser dans les décisions cruciales de l’Assemblée.
Point de « raz-de-marée islamiste » sur les côtes tunisiennes cette année. Ne bénéficiant pas de la majorité des sièges à l’Assemblée Constituante, Ennahdha sera tout de même le pôle dominant de la politique tunisienne dans les mois et années à venir. Assailli de toutes parts, le parti islamiste devra composer avec la réalité socio-culturelle de la Tunisie, et avec des éléments non-islamistes dans le gouvernement d’union nationale qu’il propose de mettre en place.