La révolution tunisienne qui est partie de Sidi Bouzid le 17 décembre 2010 et a atteint la capitale quelques jours avant la fuite du président Ben Ali le 14 janvier 2011 est porteuse d’un paradoxe aussi puissant qu’inquiétant. . […]
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La révolution tunisienne qui est partie de Sidi Bouzid le 17 décembre 2010 et a atteint la capitale quelques jours avant la fuite du président Ben Ali le 14 janvier 2011 est porteuse d’un paradoxe aussi puissant qu’inquiétant. . […]
Par Mehdi Chenik. L’intervention de Kamel Morjane sur Mosaique FM à propos de l’attribution de passeports diplomatiques à Ben Ali et sa famille après le 14 janvier 2011 a choqué beaucoup de Tunisiens qui se sont sentis trahis par Morjane et les gouvernements post-révolution […]
Je ne suis ni un adepte inconditionnel ni encore moins un consommateur impénitent et invétéré des drogues appelées douces, mais […]
Monsieur le Premier Ministre Intérimaire, J’étais depuis la première minute un de vos plus fervents supporters, à toujours défendre et […]
La polémique autour de la laïcité de l’état et du premier article de la constitution bat son plein en Tunisie après la révolution. Une grande partie des tunisiens considèrent que la laïcité s’oppose à l’islam. Par conséquent, ils s’y opposent systématiquement et la considèrent souvent comme la cause des maux de la Tunisie à l‘époque de Bourguiba et de Ben Ali.
C’est un fait ! Réfléchir seul à une situation, faire son diagnostic et se fixer ses propres jalons, tout le monde en est champion. Maintenant, permutons l’approche personnelle par une approche collective. Et là, ça devient beaucoup plus compliqué ! En vérité, c’est un peu naturel. L’individu dégage à lui seul une bonne dose de passionnel pour donner de l’ardeur à ses idées, motivation à ses opinions et de la force à ses conclusions, souvent sans se soucier d’ébrécher le libre arbitre de son entourage. En revanche, le chapitre du collectif se classe dans la catégorie des sciences de gestion. Réussir à s’écouter et à se concerter sur des pistes de réflexions ou fixer ensemble un projet et des priorités pour apporter des solutions, se fait généralement sans passion. Il demande une mixture de règles, de techniques, de connaissances et aussi beaucoup de patiente.
ارتفعت في الآونة الأخيرة عدة أصوات تطالب بالحدّ من صلاحيات المجلس التأسيسي وبتحديد مدّة عمله، وذلك بتنظيم استفتاء مواز لانتخاب أعضائه ويتعلق موضوع الاستفتاء حسب المنادين به، بمدة عمل المجلس وبطبيعة النظام السياسي التونسي، رئاسي أو برلماني وبتحديد صلاحية المجلس في سنّ دستور دون غيرها من الأعمال التشريعية والتنفيذية.
Par Faouzi Ben Abderrahman – Le premier peuple arabe à se soulever à l’aube du 21ème siècle pour retrouver sa dignité, sa liberté et balayer des décennies de dictature, de corruption, d’inégalités, de malversations et d’injustices. Une révolution tellement authentique et contagieuse qu’elle annonce les prémices d’une aube nouvelle pour toute une région. Quelques mois après la fuite de Ben Ali et de ses proches, la brume enveloppant le paysage politique tunisien ne s’est toujours pas dissipée, elle s’est même épaissie au point où l’on se demande si elle n’annonce pas un orage dévastateur.
Nous sommes en Tunisie. Depuis le 14 janvier, chacun a le droit à la liberté. Liberté de s’exprimer, liberté de se déplacer, liberté d’entreprendre, … bref un droit, mais aussi une quête qui a du mal à s’articuler dans nos traditions de vie. Qu’en est il de la liberté de s’habiller ? Depuis la Révolution, il est clair que le paysage citadin de la Tunisie n’est modifié. Et le sujet le plus évoqué est celui du hijab et de la burqua. Une mode fashion, qui ne figure ni dans les books de styles féminins, ni parmi les traditions d’habillement tunisien.
The Honorable Gordon Gray, The Ambassador of the United States of America in Tunisia, Sir, As fellow alumni of Columbia […]
Avant le 14 janvier, les chaînes de télévision tunisiennes ne m’intéressaient pas vraiment. Des journaux de l’info vides de tout sens, des feuilletons sans scénarios et des talk shows sans « talk » ni « show ». Après ce qu’on appelle la révolution du peuple tunisien, des discussions plus ou moins structurées et passionnantes ont pris place dans notre champs télévisuel. Ça se dispute et ça chamaille, on y explique des choses et j’ai presque déserté les chaînes françaises avec leurs programmes politiques et documentaires.
Nous devrions bientôt être appelés aux urnes pour la première fois de notre histoire, et d’ores et déjà, nos cœurs […]
Nous, Tunisiens de tous bords, avons rendez-vous avec l’Histoire. Le 23 octobre, nous sommes appelés aux urnes pour choisir nos […]
On peut piétiner le jasmin ou le voir se faner, mais tant que sa plante est vivante dans le coeur du peuple, et elle l’est et le restera
L’histoire des peuples nous a toujours permis de garder espoir et de prendre conscience des multiples rapports d’interdépendance, d’entraide, de solidarité et de corrélation entre ceux qui éprouvaient des calamités ou bien des afflictions analogues a travers leur périple de vie selon les conjonctures qui obligent les gens ainsi que les individus à prendre les positions adéquates pour leur survie.
Par Chloé Guyon – Difficile de parler d’un pays que j’ai quitté voilà une décennie et qui m’est désormais étranger. Exercice périlleux auquel je me prête volontiers, comme par devoir. Un devoir de mémoire. Je voudrais parler de la Tunisie que j’ai connue dans les années 90, ancrée dans ses principes, mais ouverte et tolérante. J’étais alors écolière ou encore lycéenne, et on avait le choix, de faire le Ramadan ou de ne pas le faire. En fait, on ne se posait pas la question et qu’on ne vienne pas me dire que c’était l’insouciance de la jeunesse.
La révolution tunisienne bien que vue comme un acquis, n’en est qu’au début d’une transition de toute une société. N’étant […]