Quel est le lien entre Omar S’habou, Ons Jabeur et le groupe Facebook Ya Gdim ? La nostalgie d’un temps révolu !

Quel est le lien entre Omar S’habou, Ons Jabeur et le groupe Facebook Ya Gdim ? La nostalgie d’un temps révolu !
Lettre ouverte à l’attention de Mesdames et Messieurs, le Président de la République, le futur Président du gouvernement, le prochain Ministre de la culture et membres de la commission culture de l’ARP.
Ce papillon a été le premier à avoir été représenté, il y a environ 3500 ans, sur une tombe de la vallée des rois en Égypte. Il a été signalé en Tunisie depuis 1953, mais l’espèce est menacée par la destruction de son habitat.
Les modèles extractivistes préconisent l’intensification des cultures irriguées, même dans des régions arides. Cela implique une exploitation outrancière des réserves d’eau souterraines, pour des cultures très gourmandes et exigeant le recours à des intrants souvent nocifs à l’environnement et à la santé des ouvriers agricoles. Or le retard de développement que vivent de nombreuses régions du pays compliquent la donne.
Comment ne pas déceler derrière l’élan qui a porté Kais Said un désir inarticulé de gauche ? Le rejet populaire du capital incarné par les puissances médiatiques, économiques et politiques ne s’inscrit-il pas dans une posture de gauche ?
Avec son livre intitulé «De la révolution à la restauration, Où va la Tunisie ?», Hatem Nafti comble un vide d’une profondeur abyssale. Le traitement, concis et vif, de l’enjeu crucial de la lutte contre la corruption, fléau qui mine l’édification d’institutions démocratiques et l’établissement d’un Etat de droit, illustre la qualité de l’ouvrage.
L’extractivisme basé sur la surexploitation des ressources naturelles destinées en particulier à l’exportation vers les marchés mondiaux engendre des conséquences sociales et environnementales désastreuses. Il crée ce que Naomi Klein appelle des « zones de sacrifice », des zones ravagées de façon disproportionnée.
Car c’est bien de cela dont il s’agit. Oui, ta bêtise… Tout ce que je dirais t’a déjà été dit. Je n’ai aucun doute que tes larbins te l’ont fait parvenir via captures, lettres recommandées et Stoufidèt bien ficelées et numérotées au bureau d’ordre. Je ne dirais rien de nouveau mais j’ai juste eu envie de lui donner un nom.
En cette année 2019 et en l’espace d’un mois, les Tunisiens ont dû se rendre aux bureaux de vote trois fois de suite, pour renouveler leurs principaux représentants à la tête de l’Etat. Le 06 octobre pour les élections législatives et les 15 septembre et 13 octobre pour la présidentielle anticipée, suite au décès le 25 juillet dernier de l’ancien président de la République, Béji Caïd Essebsi. Globalement, les taux de participation ont été assez faibles, même s’ils ont connu une augmentation significative lors du second tour de la présidentielle.
Tous les grands mammifères herbivores sont en sursis. Certains oiseaux chanteurs ont presque complètement disparu de nos contrées. Tandis que l’extension phénoménale de nombreuses espèces exotiques et envahissantes passe quasiment inaperçue. D’où l’urgence de réclamer des comptes aux structures en charge de l’environnement dans le pays.
Il faut être sourd et aveugle, pour ne pas constater les concordances entre les propositions économiques de la galaxie moderniste et celles de la nébuleuse islamiste. Programmes, priorités, choix en matière fiscale, budgétaire et monétaire, sont quasi identiques.
C’est cette élite qui me révolte. Faut-il vous rappeler que ce peuple vous a rendu la liberté, dont celle d’expression. Faut-il encore, vous rappeler que vous vous considérez comme avertis, mais que vous avez laissé faire le despotisme en silence. Faut-il aussi vous rappeler que vous devez tout à ce peuple et à ces jeunes que vous méprisez tant ?
Pour la première fois de ma vie, j’ai eu peur en allant voter. L’idée que Karoui, dont on a vu les dégâts qu’il a pu occasionner avec une chaîne de télévision, arrive au pouvoir et puisse disposer des moyens de l’Etat m’était tout bonnement insupportable. Il fallait s’y opposer démocratiquement. Les libertés et l’esprit de la révolution étaient en jeu.
Trois axes de réflexion menant à trois pistes d’actions méritent d’être proposés rapidement pour un débat nécessaire, suite à cette insurrection électorale. Pour ne pas laisser la vague monopolisée par les franges conservatrices et les adeptes de la restauration.
Je n’ai jamais souhaité m’exprimer sur un sujet politique. La musique est mon domaine, le moyen par lequel je communique avec mes contemporains et il me suffit amplement. Pourtant, si je cède aujourd’hui au besoin de partager mes réflexions, c’est que je m’en voudrais de ne pas avoir fait entendre une voix que je crois raisonnable, quand la Tunisie se trouve à l’un des tournants décisifs de son histoire. Le 13 octobre, jour du deuxième tour des élections présidentielles, les Tunisiens seront devant un choix dont les conséquences se répercuteront pendant plusieurs années.
L’un et l’autre sont perçus par leurs électeurs comme extérieurs au système actuel, voire comme des candidats antisystème. Ces perceptions sont superficielles et, par conséquent, erronées. Elles s’en tiennent à l’apparence des choses sans prendre en compte leur substance véritable.
Les signes avant-coureurs de ce tsunami étaient perceptibles depuis de longs mois. Les prédictions des organismes de sondage ne semblent pas avoir été prises au sérieux. L’effet de surprise est donc total ! « L’intensité du sentiment de nouveauté est proportionnelle à la perte de mémoire » dit Daniel Bensaid.
Dans un contexte caractérisé par une pléthore de partis politiques en Tunisie (plus de 200 partis), est-il sensé de lancer l’idée d’un nouveau parti politique ? Le positionnement “vert” est jusqu’ici vacant dans l’échiquier politique malgré l’existence de quelques partis qui se revendiquent de cette tendance.