Blogs 1367

Béji Caïd Essebssi et ses 60 ans en politique

On dit qu’en politique on ne meurt jamais et il me semble que ceci est encore plus vrai en Tunisie ! En effet, peut-on vraiment être démocrate lorsqu’après une carrière en politique qui s’étend sur presque 60 ans, on s’accroche toujours bec et ongles au pouvoir et au devant de la scène en refusant de passer le flambeau aux plus jeunes ? Après tout, n’est-ce pas cette mentalité qui a permis à Bourguiba et à Zaba de régner pendant des décennies sur la Tunisie ?

Législatives : dictature aux programmes

La campagne électorale quand elle n’est pas empreinte de cette frénésie sécuritaire se veut fertile en projets, investissements, emplois et que sais-je encore. Des programmes à connotation de cadeaux ou de récompenses au profit des régions déshéritées. Et les budgets qui y sont consacrés, sont bien augmentés grâce à une nouvelle répartition des ressources fiscales.

L’humiliation quotidienne des citoyens au poste de police de la Cité El Ghazela

A coté de son service sécuritaire, la police assure aussi des services administratifs aux citoyens. Ces services sont, la plupart du temps, exclusifs à un poste de police donné, celui de la zone où l’on habite. Certaines personnes se trouvent obligées de faire un voyage pour un document sous peine de renouveler tous leurs papiers d’identité. Malheureusement, plusieurs citoyens subissent de multiples dépassements de la part des agents. Le poste de police représente encore aujourd’hui un endroit qu’on déteste.

L’IRIE France 1 : Partialité et incompétence ! La transparence des élections compromise

Notre inquiétude est d’autant plus grande quand on constate que de nombreux citoyen(ne)s ayant voté en 2011 se retrouvent sans raison éjectés des listes électorales et risquent de ne pas pouvoir voter. A cela s’ajoute la manière incompréhensible et plus que contestable dont a été envisagée la répartition des électeurs(trices) entre les divers bureaux de vote, ce qui risque de poser de nombreux problèmes d’accueil et d’organisation lors du scrutin d’octobre et surtout pour conséquence de dissuader de nombreux électeurs(trices) en France d’accomplir leur devoir de citoyen(e)s. Serait-ce là le but recherché ?

Le Maître des lieux

Que oui que le RCD a été judiciairement dissout ! Mais l’histoire nous aura montré que c’était sans intérêt, tant ses artisans et stratèges n’auront pas été muselés et matériellement « gélifiés ».tant ils auront su ressusciter jusque leurs dinosaures, les plus érodés.

Le marasme du secteur pétrolier en Tunisie

Le secteur pétrolier est dans une situation tellement qu’il se trouve plongé dans un marasme total. Rien ne bouge, rien ne marche et rien ne change, depuis bien longtemps. Pourquoi ? Après des investigations, auprès des sociétés, et une collecte d’informations, auprès des personnes du domaine, nous sommes parvenus à tirer des conclusions sur les raisons qui ont contribué à cette situation.

Un cas de jurisprudence

Monsieur le ministre de l’enseignement supérieur a usé de son pouvoir discrétionnaire pour me bouter hors de l’Université, juridiquement parlant pour cause de “limite d’âge”. L’argument aurait été imparable s’il avait été appliqué de manière systématique à tous les concernés. Or, sur les trois demandes de maintien en état d’exercice, concernant trois enseignants de la Faculté des lettres et des sciences humaines de Sousse, son Excellence a décidé, pour le bien de l’Université Tunisienne, d’en avaliser deux et de rejeter la troisième, en l’occurrence la mienne.

Pourquoi nous quittons le Front Populaire

Nous avons décidé d’assumer nos responsabilités, nous militants et membres fondateurs du FP-IdF, d’annoncer aujourd’hui que nous le quittons. C’est une décision difficile, qui nous pèse, parce qu’au Front Populaire, nous avons des camarades et des amis, dont nous ne confondons pas les luttes sincères avec l’opportunisme de leurs dirigeants, et parce que nous ne souhaitons aucunement nous couper d’eux. C’est ce qui a jusque là retardé notre prise de décision.

Argent sale, terrorisme et clowneries de Moncef Marzouki

Aussitôt sa candidature enregistrée, M. Marzouki a entonné son refrain préféré contre l’argent, se présentant, comme il aime le faire en enfant du peuple zawali qu’il n’est plus pourtant depuis son entrée à Carthage. L’argent, surtout l’argent sale, a toujours été une arme dont a usé et abusé celui qui a démontré dans les faits n’être point le combattant des valeurs tel qu’il a voulu toujours se présenter, abusant son monde.

Le facteur compétence …La nième imposture des nostalgiques de la couleur mauve.

J’ai essayé de m’en tenir aux éléments factuels et historiques pour garder un minimum d’objectivité, je ne veux même pas évoquer les lobbys qui se cachent derrière le retour de ces caciques, mais ceci est une autre histoire. Il fait beau dehors, et je n’ai pas envie de me faire encore traiter de paranoiaque populiste qui croit à la théorie du complot et qui roule pour Nahdha.

CNAM : le rafistolage continu

La CNAM s’apprête à lancer une opération d’envergure visant à changer avant la fin de l’année les carnets jaunes de la filière privée par de nouveaux carnets, rouges cette fois-ci. Pourquoi ce changement, en cette période précise d’encombrement des centres par les changements de filières et de médecins de famille ?

Politiques Publiques pour la promotion de l’investissement en Tunisie. Un Plan à 6 composantes

Les tentatives de séduction de l’investisseur étranger s’intensifient, négligeant significativement l’investissement local, son impact sur le développement régional et l’emploi et ses mécanismes de promotion. On rappellera, à cet effet, que de janvier à avril 2014, 70% des IDE se situent dans le secteur de l’extraction. Par sa faible intensité en capital humain et sa capacité polluante, ce secteur tarde à résoudre les problèmes du chômage, de l’environnement ou du développement régional. Dans cet article, nous proposons une politique publique structurée de promotion de l’investissement à mettre en place.

Dernière virée

Tu l’aimais ce pays. Oubliez la carte postale : soleil, plages de sable fin, hôtels des luxe ; pas grand intérêt à tes yeux. Mais pour ses couleurs, son parfum, sa terre qui te faisaient dire « je me sens bien ici, je suis chez moi » dès la sortie de l’aéroport. Tu as arpenté la plupart de ses routes, quelques-unes de ses pistes (j’entends encore le ronronnement du moteur), traversé ses villes, ses villages, ses collines, ses vallées, ses oasis, discuté avec ses habitants à la terrasse des cafés et découvert beaucoup de ses richesses