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Comment choisir le ou la futur(e) président(e) de la République de Tunisie ?

Il reste la question de savoir comment il faut choisir celui ou celle qui siègera à Carthage, qui sera chef des armées et de la diplomatie. Les critères peuvent être multiples et divers, légitimes ou franchement bancals, le travail présenté ci-après a choisi de se concentrer sur la collusion du candidat ou de la candidate avec les anciens régimes et sur leur opposition à ceux-ci. Les informations n’étant pas toujours disponibles, il ne se prétend pas exhaustif ou absolu. Il se veut servir de recueil d’informations pour faciliter le choix citoyen des « défenseurs de la nation ». En espérant qu’il sera diffusé au plus grand nombre, bon vote.

Pourquoi je voterai Hamma Hammami le 23 novembre 2014 !

Pour l’heure il faut barrer la route à Moncef Marzouki qui n’est que le cheval de Troie des islamistes d’Ennahda et du Qatar. Il faut lui barrer la route car au cours de ces trois années il n’a fait que traîner dans la boue la Tunisie et les Tunisien(ne)s. Il n’a pas hésité, dans le seul but de garder le pouvoir, à s’appuyer sur les pires voyous des LPR et sur les takfiristes, lesquels, en temps normal auraient fait l’objet de poursuites judiciaires pour incitation à la haine et à la violence.

Éloge de la médiocrité

Que retiendront les téléspectateurs de la prestation de notre Hamma national ? Des propositions concrètes à mettre en œuvre dès les premiers 100 jours de sa prise de fonction ? Un peu à l’image du candidat Hollande : « Moi, Président je…! » Vous connaissait la suite.

Présidentielles 2014: Pour qui je vais voter et Pourquoi ?

A ceux qui exhortent les « perdants » du dernier scrutin de quitter la politique, je leur dis ceci : « la course n’est point aux agiles ni la guerre aux vaillants, ni le pain aux sages, ni la richesse aux intelligents ». Et comme l’a très bien dit Paul Krugman, « les scrutins déterminent celui qui a le pouvoir et non pas nécessairement celui qui a raison ». Le gourou du « temple de l’ignorance » et du « journalisme partisan » ne cache pas son camp donc moi aussi, qui ne suis pas un journaliste, j’ai encore moins de raisons pour cacher le mien. Ainsi, à quelques jours du scrutin, je vais partager avec vous ce que je pense des neuf candidats que je connais…

Caid Essebsi sur les pas de Louis XVIII

Caid Essebsi avait déjà été parachuté au Palais de la Kasba, au Printemps de 2011. Comme fut parachuté Louis XVIII par Talleyrand, à l’issue du Congrès de Vienne, au Printemps de 1814. Ce fut la Première Restauration et pour Caid Essebsi, sorti des oubliettes, et pour le Comte de Provence, de retour d’un long exil. La Première Restauration échoua. Et, Louis XVIII jura, tel que Caid Essebsi, de ne plus s’immiscer dans les affaires politiques. Mais, le revoilà reconquérir le pouvoir, suite à la cuisante défaite de Napoléon à Waterloo.

Cette « élite » qui handicape la Tunisie

On était supposés entamer la marche “en avant toutes” vers cette Tunisie là, mais notre « élite » en a décidé autrement. Elle a mené campagne pour un « vote utile » en faveur des nostalgiques d’un passé où régnait l’ordre et la sécurité, portée par les médias dominants; ces mêmes médias qui ont éjecté de leur champ le discours avant-gardiste de nombreux penseurs, hommes et femmes de compétence dont regorge la Tunisie. Et cette campagne a eu son écho parmi les électeurs, un écho facilité par l’ambiance anxiogène qui régnait dans le pays suite à l’opération sécuritaire menée à Oued Ellil. Comme au bon vieux temps, on s’est servi de la peur de l’intégrisme pour promouvoir un tour de vis sécuritaire.

Compromis historique en Tunisie, mode d’emploi

On se dirige en Tunisie vers un compromis historique entre les deux ennemis d’hier, le parti se présentant comme laïque et moderniste de M. Béji Caïd Essebsi et le parti islamiste de M. Ghannouchi. Certes, pour certains observateurs et politiciens, cela semble relever de l’ordre de l’impossible; mais la politique n’est-elle pas justement l’art de l’im-possible, celui rendant possible ce qui semble hors de portée ?

A Sfax : un enseignant se fait maltraiter par les forces de l’ordre

Cette agression, tout comme les précédentes dans la Tunisie post-révolution, est très grave. Comme la victime fait partie du corps enseignant, cette agression est autant plus grave que les précédentes. Si l’enseignant en Tunisie ne trouve aucune dignité et aucun respect, on peut affirmer que le dernier pilier de liberté, savoir, et progrès est menacé et par la suite on ne peut plus être optimiste pour le devenir de notre Tunisie.

L’encre, symbole de commerce électoral

Déjà, de par sa teinte mauve, elle a annoncé, en un clin malicieux, la nature du résultat final, le mauve étant la couleur de l’ancien régime que le gagnant est supposé représenter. Plus grave, elle a stigmatisé l’électeur tunisien, en faisant spectaculairement un mineur en politique malgré sa maturité avérée, ostensiblement évoquée par tous, mais manifestement minoré par le recours à l’agent sale qui a fait des ravages dans ces élections.

On a voté et puis après ! Premières leçons de la dernière « Takhmira » électorale en Tunisie.

Si l’on cumule les députés de Nidaa, d’Ennahdha ainsi que de la myriade de petites formations libérales des restes de la Destourie ayant obtenu quelques députés, nous nous trouvons en face d’une chambre majoritairement conservatrice, n’en déplaisent aux nombreux commentateurs, en particulier européens qui ne cessent de nous vanter « l’excellence démocratique tunisienne » et la clôture « heureuse » de la séquence révolutionnaire.

Le défi aux démocrates tunisiens

Pour tout démocrate, il ne peut être que jubilatoire d’assister à la prestation médiatique de la plupart des ténors du parti Ennahdha donnant une leçon, toute théorique certes, mais parfaitement maîtrisée, du comportement démocratique par excellence à leurs adversaires, y compris les démocrates-nés ou se présentant comme tel.

Hédi Sraieb, Moez Joudi & Co. : des économistes ou des zombies?

Décidément, il y a une épidémie de malhonnêteté intellectuelle en Tunisie. On ne sait toujours pas grand-chose sur son origine mais il est clair qu’elle est très contagieuse et elle se transmet, parait-il, par télépathie : un zombie invente des idées stupides, une fois ces idées infestent le cerveau de quelqu’un d’autre, petit à petit elles finissent par manger son cerveau et il se transforme lui-même en un zombie mangeur de cerveaux !

Les élections Tunisiennes à l’étranger – L’ISIE : un rendez-vous historique manqué

A une heure de la fermeture des bureaux de vote à l’étranger, le constat d’échec de l’organisation des élections est sans appel. Quoiqu’on puisse dire, l’Isie a manqué le rendez-vous historique, et quel que soit le résultat final du dépouillement, le scrutin législatif est loin d’être transparent, démocratique et représentatif pour l’ensemble des Tunisiens résidents à l’étranger.

Mes prédictions pour les élections législatives 2014

Dans cet article, je présente les résultats d’un modèle probabiliste prévoyant les résultats des élections législatives. D’après les derniers sondages, Nidaa Tounes est légèrement en tête suivi de près par Ennahdha. Toutefois, cette tâche est compliquée par le grand nombre d’indécis (entre 40% et 60% des tunisiens) et le nombre limité de sondages disponibles.

Élections législatives 2014 : mon last call!

Si je ne me trompe pas, sur la scène politique, on aurait donc la configuration suivante (même si BCE persiste à assigner «Autres» à Ennahdha): (1) Nidaa, (2) Ennahdha, et (3) Autres. Au niveau des « Autres », on a pas mal de partis qui sont, plus ou moins, attachés aux 2 premiers.