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La Tunisie post-révolution ou la parodie d’un pays

Dans un élan d’optimisme, je me dis que non, ce n’est pas une parodie, c’est juste le décor d’un film d’auteur et les personnages d’un film d’auteur, un « underground » Tunisien, où nous ne sommes que de pales copies d’Emir Kusturika, version post moderne … Même sur le plan personnel, en écoutant les histoires de mes amis et en me remémorant difficilement les miennes, il y a un arrière-goût de décalé, d’insensé, de parodie justement !

Division, dette, absence de projet de lutte…

La question qui se pose est : Le pourquoi de ce positionnement arabe d’un côté, applaudissant de l’intervention israélienne “le cas égyptien”, et de l’autre côté des manifestations fragiles et incohérentes avec l’ampleur de l’événement “l’agression israélienne” à caractère global qui touche “civils, infrastructure, maisons, résistance…” ?

Santé publique : entre marchés juteux et privatisation !

En cette période de transition et de crise économique que vie la Tunisie, la libéralisation nous est présentée comme étant l’ultime recours, l’unique moyen pour vaincre la crise ! Réformer voudrait-il dire privatiser ? Que reste-t-il de l’État, de sa souveraineté ? De quelle démocratie parle ton dans un pays ou le pouvoir revient à une économie de marché ultra libéralisée ?

Que les démocrates boycottent la comédie des élections !

La politique actuelle en Tunisie devrait s’écrire avec la seconde lettre de l’alphabet et non ce P initial qui rappelle par trop la pièce de théâtre de Sartre où la P… respectueuse, malgré ses valeurs dérogeant à la norme, finit par plier sous le poids des mots, se conformant aux conventions sociales dans une fausse liberté célébrée et un libre arbitre mythifié par l’aliénation, les inégalités criantes.

Scandale à la Fédération Tunisienne de Natation

Le championnat national de natation des poussins qui se déroule normalement du 24 au 26 juin 2014 à la piscine olympique El Menzah de Tunis a été interrompu hier matin (25 juin) et ce à cause du mécontentement des parents des nageurs qui se sont vu imposer un droit d’entrée aux gradins de la piscine. La Fédération Tunisienne de Natation (FTN) vient de créer ainsi un incident sans précédent.

Le basculement des jeunes Tunisiens vers le djihad : une réponse au désespoir !

Pourquoi nos jeunes virent-ils au terrorisme ? Telle est la question que je me pose depuis des années. Est-ce que les jeunes Tunisiens et les autres jeunes Musulmans vont tous au djihad avec les mêmes idées en tête, ou chaque pays, de par ses spécifiés ; historiques, culturelles, génétiques, géographiques, fournit une vision différente par rapport au djihad ? Est-ce que le djihadiste tunisien a la même motivation, ou la même perception du djihad qu’un djihadiste originaire d’un pays du Golfe ou d’un djihadiste Indonésien ou Somalien ?

Voilà pourquoi l’Occident tient à Ghannouchi

Outre son programme économique ultra-libéral, il est d’une plasticité idéologique phénoménale ouverte à tout rebondissement tant que cela ne touche pas à ses tabous. Ceux-ci ne dérangent nullement l’Occident qui en tire même argument pour sa supposée prééminence éthique aux racines judéo-chrétiennes.

Responsabilité du Sud dans le délitement des valeurs libérales en Méditerranée et nécessité du visa biométrique de circulation : un autre regard sur les élections européennes

Le verdict des élections européennes est tombé marquant l’irrésistible dérive vers le populisme et la xénophobie qu’on attendait. Certes, il souligne surtout le ras-le-bol populaire d’une politique écervelée des élites au pouvoir, plus préoccupées de leurs intérêts de carrière et de ceux d’un marché réduit aux marchandises que des humains, premiers acteurs de ce marché.

Azyz Amami ou les limites de la transition démocratique

Force est de constater que la réussite de la « transition démocratique » que le gouvernement appelle de ses vœux ne repose pas seulement sur le rétablissement de la croissance, l’organisation d’élections libres et la mise en œuvre d’une constitution. Elle passe aussi par l’abandon des violences policières et la révision de procédures judiciaires aussi injustes qu’absurdes dans le contexte d’une démocratie qu’on veut apaisée. Elle repose sur la capacité des gouvernants à susciter la confiance de leurs administrés.

Les eaux bouillantes du calcul politique vs Les eaux glacées du calcul égoïste

L’observateur, ou même un spectateur impartial, qui tente de faire le lien entre un débat politique acharné et le faible taux de concrétisation des promesses et programmes politiques, pense soit à une éventuelle hypocrisie de la part de l’homme politique, soit à une incompétence à voir clair et à agir en faisant des calculs justes et sensés. Qui convaincra ensuite l’électeur méfiant à aller voter ? Est-ce que les simples promesses non garanties peuvent secouer sa perception et formes de l’engagement ?

Que la société civile se charge du pouvoir dans les gouvernorats et les municipalités au nom de la démocratie participative !

À peine née la démocratie en Tunisie risque d’être étouffée par les combines et les menées politiciennes des partis, surtouts les grands parmi eux sur la scène politique. Une entente se dessine même pour une gestion concertée du pays et de ses intérêts par deux forces du moment avec pour impératif majeur la restauration coûte que coûte et au plus vite de l’autorité de l’État.