Ce devait être le début d’une révision de l’impasse produit par le choix imposé, sans discussions du « pas de deux » avec l’une des facettes de l’anti-révolution: Nidaa Tounes, au nom de l’utopique stratégie des « contradictions ».

Ce devait être le début d’une révision de l’impasse produit par le choix imposé, sans discussions du « pas de deux » avec l’une des facettes de l’anti-révolution: Nidaa Tounes, au nom de l’utopique stratégie des « contradictions ».
Outre son programme économique ultra-libéral, il est d’une plasticité idéologique phénoménale ouverte à tout rebondissement tant que cela ne touche pas à ses tabous. Ceux-ci ne dérangent nullement l’Occident qui en tire même argument pour sa supposée prééminence éthique aux racines judéo-chrétiennes.
« qu’est-ce qu’un Etat en Tunisie, si ce n’est pas un poste de police, un tribunal, une prison et une choôba*». Les manifestants se sont attaqués alors au talon d’Achille du système : les postes de police. Un acte qui est considéré en temps normal comme un délit, mais dans le contexte du pré 14 Janvier, c’était un acte révolutionnaire.
Le verdict des élections européennes est tombé marquant l’irrésistible dérive vers le populisme et la xénophobie qu’on attendait. Certes, il souligne surtout le ras-le-bol populaire d’une politique écervelée des élites au pouvoir, plus préoccupées de leurs intérêts de carrière et de ceux d’un marché réduit aux marchandises que des humains, premiers acteurs de ce marché.
Force est de constater que la réussite de la « transition démocratique » que le gouvernement appelle de ses vœux ne repose pas seulement sur le rétablissement de la croissance, l’organisation d’élections libres et la mise en œuvre d’une constitution. Elle passe aussi par l’abandon des violences policières et la révision de procédures judiciaires aussi injustes qu’absurdes dans le contexte d’une démocratie qu’on veut apaisée. Elle repose sur la capacité des gouvernants à susciter la confiance de leurs administrés.
L’observateur, ou même un spectateur impartial, qui tente de faire le lien entre un débat politique acharné et le faible taux de concrétisation des promesses et programmes politiques, pense soit à une éventuelle hypocrisie de la part de l’homme politique, soit à une incompétence à voir clair et à agir en faisant des calculs justes et sensés. Qui convaincra ensuite l’électeur méfiant à aller voter ? Est-ce que les simples promesses non garanties peuvent secouer sa perception et formes de l’engagement ?
Il est une vérité qui doit être dite : le cannabis doit être dépénalisé, car il fait l’objet d’une criminalisation absurde. Et d’abord, qu’il n’est pas plus dangereux que la cigarette; alors, pourquoi ne pas interdire la cigarette si l’on est vraiment motivé par des raisons de santé publique !
À peine née la démocratie en Tunisie risque d’être étouffée par les combines et les menées politiciennes des partis, surtouts les grands parmi eux sur la scène politique. Une entente se dessine même pour une gestion concertée du pays et de ses intérêts par deux forces du moment avec pour impératif majeur la restauration coûte que coûte et au plus vite de l’autorité de l’État.
Il m’importe de vous rappeler qu’en votre qualité de ministre « technocrate » que les circonstances ou autres sombres réseaux ont parachuté à ce poste, votre devoir est de gérer les affaires courantes d’un ministère moribond pour une, et une seule, saison touristique. Par conséquent, il n’est en aucun cas question que des ministres d’un gouvernement d’intérim et encore en période d’essai qui plus est, veuillent toucher à des principes de politique étrangère qui sont parmi les derniers vestiges de la dignité perdue de ce peuple.
Jean-Jacques Rousseau, lorsqu’il disait de lui, dans ses Confessions(1782-1789), que les particularités de son cœur, dès son entrée dans sa vie, le mettant en contradiction avec lui-même, “a fait que l’abstinence et la jouissance, le plaisir et la sagesse” lui ont échappé durant toute sa vie, n’était-il pas, au final, sujet à ce sentiment étrange, qu’il n’aurait su par ailleurs saisir avec clarté ?
Mercredi 30 avril est une journée de drame pour la Tunisie. Si la raison ne prend pas de suite le dessus, notre pays risque d’en connaître d’autres. À l’extérieur de l’Assemblée du peuple, une Tunisienne s’immole par le feu faute d’avoir été entendue dans ses justes réclamations criées en vain depuis des jours. Elle symbolise la Tunisie qu’on ignore et sa démocratie qu’on bafoue.
après avoir pris connaissance par différents extraits de la presse numérique tunisienne de la levée de réserves que la Tunisie avait émises à l’encontre de certains articles de la CEDAW-CEDEF (Convention pour l’Élimination des toutes les Discriminations Envers les Femmes), je dois bien tempérer ma joie et satisfaction -que je voulais partager avec vous- par un véritable bain dans le bassin glacial de l’hypocrisie protocolaire que vient d’être justement dénoncée par votre communiqué reproduit sur le site Nawaat
Le premier ministre français assure que « l’amitié avec la Tunisie, c’est indispensable pour la France » et je suis obligé de lui demander de quelle amitié il s’agit. C’est aussi bien en ma qualité de citoyen libre de Tunisie, français de coeur aussi, que d’ancien diplomate, n’ayant fait ma carrière qu’en France au service de l’amitié franco-tunisienne.
La Tunisie se trouve aujourd’hui à un carrefour décisif, où elle se doit de décider quelle direction prendre ? Plusieurs obstacles se montrent de plus en plus infranchissables, voire mêmes d’une certaine agressivité généralisée, accompagnée de menaces inadmissibles et susceptibles de poursuites pénales. Le constat qu’on pourrait faire sur le Pays n’échappe à personne.
Aux lendemains des élections municipales qui ont vu la percée du Front National se confirmer dans nos contrées les plus profondes, il est urgent que Manuel Valls, nouveau Premier ministre nommé par François Hollande en réaction à la déroute électorale du Parti Socialiste, entame une réflexion sur les garde-fous à mettre en place pour empêcher, qu’un jour, le parti de Marine Le Pen emporte l’élection présidentielle.
Le problème de notre religion, aujourd’hui plus que jamais, C’est qu’on l’appréhende avec autre chose que nos propres yeux. Pour certains, c’est avec les yeux de nos ancêtres et pour d’autres, avec les yeux des juifs et des chrétiens; et d’autres encore, avec ceux d’athées. Dans tous les cas, on ne fournit pas l’effort de l’objectivité en adoptant une attitude qui soit neutre, examinant l’islam en lui-même, d’une manière scientifique.
à propos des nominations, je souhaite vivement que le choix de la nouvelle DIRECTEUR GENERAL de l’O.N.T.T soit d’un apport considérable en cette période de transition, surtout que les tâches administratives et de restructuration soient confiées au D.G.A , espérons que le nouveau promu ne sera pas réduit à un simple exécutant ou du moins , ne ressemblera pas à son prédécesseur M. Afif MEHERSI.
Sans nul doute, l’événement qui a le plus marqué les esprits le 20 mars 2014 est le poème pompeux récité par une certaine Leila Mekki lors de l’assemblée générale du parti L’Initiative (المبادرة). Voyant l’affaire s’amplifier et les colères s’intensifier quant à ce (pour le moins dire) fâcheux incident, je crus bon d’essayer de le décortiquer. La démarche médicale que j’entreprends est bien évidemment délibérée.