Au bout de dix jours, Wael Naouar, secrétaire général l’Union Générale des Etudiants Tunisiens a levé sa grève de la faim, suite à l’aboutissement des négociations avec le ministère de l’Enseignement Supérieur.

Au bout de dix jours, Wael Naouar, secrétaire général l’Union Générale des Etudiants Tunisiens a levé sa grève de la faim, suite à l’aboutissement des négociations avec le ministère de l’Enseignement Supérieur.
Intitulée « All in the Family, State Capture in Tunisia », le rapport a été publié fin mars 2014, dans la série des documents de travail de la Banque mondiale consacrés à la recherche sur les politiques. Cette enquête sur la corruption économique en Tunisie, entre 1987 et 2010 sous le régime du président déchu Zine El Abidine Ben Ali, a pour but d’ « identifier la relation entre les politiques d’investissement et les intérêts des hommes politiques Tunisiens dans le monde des affaires »
Un rassemblement devant le ministère de la culture a eu lieu, lundi 7 avril, pour demander la libération de quatre artistes en prison depuis six mois en vertu de la loi 52 relative à la consommation des cannabis.
Comme nous l’avons souvent écrit à Nawaat, bien plus que les conventions internationales, c’est la jurisprudence des Hautes Cours de justice qui ont, durant ces deux dernières décennies, donné du sens aux libertés et droits fondamentaux. Ceci à tel point que l’on s’est même avancé à dire qu’il est peut-être plus que temps de dépoussiérer la Déclaration universelle des droits de l’Homme à la lumière de ces acquis jurisprudentiels importants.
La page facebook de la Banque Mondiale pour la région MENA a lancé un évènement public intitulé “Débat sur les jeunes et le développement”, dans le monde arabe. L’évènement était prévu début avril, dans la médina de Tunis. Derrière l’image de la Banque Mondiale qui s’intéresse à la situation de la jeunesse arabe, la réalité est tout autre !
Beaucoup de bruit pour au final pas grand-chose de concret. C’est en ces termes que l’on pourrait résumer la visite officielle de Mehdi Jomâa aux Etats-Unis, sorte de semaine d’échange culturel aux retombées plus symboliques que tangibles. Sur le plan national, à Monastir la ferveur autour du passé controversé de l’ex « despote éclairé » est supplantée par un présent sordide de guerre entre factions bourguibistes.
Reflet de l’enlisement de la transition politique, la résurgence des résistances au changement dans le secteur des médias complique la tâche de la Haica. Déjà, héritant d’un paysage restauré dans l’urgence, au lendemain du 14 janvier 2011, la Haute instance entame un premier mandat difficile face à des médias issus d’« une libéralisation fondue dans le moule étatique », qu’elle devra tenter de démanteler, d’ici les prochaines élections […].
Dans un article paru récemment sur la toile et dans un style revanchard anti-Cpriste qui prédit tout sur les allégeances et alliances entre journaleux et mafieux, on en félicite Monsieur le président de la commission de confiscation des biens mal-acquis de s’être enfin libéré du joug de l’ex-ministre des Domaines de l’Etat et des affaires foncières (moi-même).
Aujourd’hui, jour pour jour, Nawaat boucle son dixième anniversaire. Nous avions prévu de faire une méga-fête. Hélas, nous avons été tellement pris par de nombreux dossiers qui ne pouvaient pas passer après des considérations festives. Nous aurons le temps de revenir dans les semaines qui suivent pour organiser cette fête laquelle sera pour nous l’occasion de faire un bilan de cette exaltante décennie. Mais aujourd’hui, c’est surtout pour nous l’occasion de témoigner à tous nos auteurs, lecteurs, amis et soutiens de notre profonde gratitude d’avoir contribué à faire de Nawaat ce qu’elle est aujourd’hui.
l y a quelques mois, des articles ont été publiés sur la grâce présidentielle accordée à Chiheb Agrebi, frère du fameux militant islamiste, et plus précisément pro-Ennahdha, Mohamed Amine Agrebi, alias « Recoba ». Le jeune, Chiheb Agrebi, 22 ans, condamné à un an de prison et une amende de 1000 dinars pour consommation de cannabis, a été libéré après un mois et dix neuf jours. Son ami, Mejid Ayari, condamné avec lui dans la même affaire est encore en prison.
Aujourd’hui, la commission de l’énergie de l’Assemblée nationale Constitutiante a rejeté un projet de loi qui a pour objet la ratification d’un avenant à la convention qui concerne le permis pétrolier Zarat détenu par la société PA Resources. Cet avenant a été signé par M. Lamine Chakhari. Le projet de loi a été déposé par le gouvernement Jomaa. Kamel Bennaceur a eu recours à la procédure accélérée. La décision de l’ANC est venue suite à un exposé présenté par des représentants de la Cour des comptes hier matin. C’est la première décision prise par l’ANC depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution et depuis même le début de ses travaux.
Nombreux ont été les lecteurs qui ont partagé l’article publié par Khawla Euchi dans la rubrique politique de Nawaat, rien qu’en lisant le titre accrocheur et trompeur « est ce que les RCDistes et les corrompus de l’ancien régime vont devenir membres de l’Instance Vérité Dignité ?», surfant sur la vague d’écœurement qui a saisi tous ceux qui voyaient défiler les anciens responsables de la dictature, vantant avec arrogance leurs « mérites » dans la gestion prédatrice de l’Etat !
Malgré les difficultés d’infrastructure, “Bastardo” a été vu par 50 000 personnes en Tunisie. Ce qui incarne, en soi, une performance. D’autres films tunisiens n’atteindront jamais ce chiffre en Tunisie, tant l’infrastructure cinématographique est à l’agonie. Avoir des mosquées dans chaque quartier, cela sert sûrement la foi. Que quelques-unes de ces mosquées ne soient pas adossées à des « temples » de la culture, et toutes les mosquées risqueraient de ne plus servir uniquement la foi !
Pour la plupart des signataires que nous avons pu contacter, de telles lettres adressées à leurs gouvernements ont déjà eu échos par le passé et peuvent contribuer à changer la politique étrangère américaine en Tunisie, cette dernière s’étant focalisée sur plusieurs autres fronts, délaissant « le laboratoire démocratique » qu’est la Tunisie.
C’est bien connu, au demeurant, le juriste est souvent mis à contribution pour conformer une réalité préexistence à la règle de droit et non l’inverse. Pareillement, dans notre pays ainsi que dans les États non encore de droit, son rôle est de conformer la réalité politique qui fait loi au droit pour que celui-ci soit enfin une politique.
Le Décret-loi n°2011-41 du 26 mai 2011 relatif à l’accès aux documents administratifs (*) garantit, théoriquement, le droit à chaque citoyen l’accès aux documents administratifs. Pourtant le changement tarde à voir le jour.
Quand danser « hors les murs », en rupture totale avec les conventions, devient une forme de résistance sur des territoires assombris par l’obscurantisme, l’action artistique se conjugue à la première personne du militantisme et de la citoyenneté. Le corps dans l’espace public est un engagement en soi, alors aspirer au changement des mentalités sociétales devient le front de tous les possibles.
Ben Hammouda a déclaré que pour l’année 2014, le déficit budgétaire risque de se creuser davantage. Nous nous demandons alors à quoi sert l’austérité ? Il a également déclaré que le taux d’endettement risque de dépasser les 50%. Contrairement à Amine Mati, représentant du FMI qui avait déclaré, au mois de février 2013, que le seuil de soutenabilité de la dette était de 50%, Ben Hammouda affirme, ainsi, qu’il n’y a pas de danger tant qu’on n’a pas atteints la barre de 60% du PIB. Qui dit mieux ?