Le fait nouveau en Tunisie, et c’est déjà un des acquis majeurs de la Révolution, est que l’on parle désormais librement de tout et de rien, et la multiplication de sujets encore tabous hier en est la plus éclatante des illustrations. Or, que n’écrit-on et que n’entend-on au nom, non seulement de cette liberté de pensée enfin assumée à plein régime, mais aussi et surtout d’une certaine vision se voulant objective alors qu’elle n’est que subjectivement déformée par un manque flagrant de nombre de critères de base qui demeurent nécessaires à tout avis se voulant honnête et scientifique.
