Society 1392

Madame Souad Abderrahim, le diamant de la Tunisie

Aujourd’hui, il nous est donné un nouvel exemple de cette politique de l’autruche où la majorité se complait. Souad Abderrahim qui siègera bientôt dans l’une des 89 places accordées au parti Ennahdha pour écrire la Constitution de la Tunisie post-révolutionnaire illustre cet état d’autisme collectif dans lequel les Tunisiens semblent enfermés. Dans son interview donnée sur les ondes de radio Monte Carlo, madame Souad pointe d’un doigt accusateur et incendiaire les mères célibataires et les enfants nés hors mariage.

On nous a volés une fois… Pas deux !

La démocratie, nous devons tous en convenir, ne peut aucunement se décréter d’un trait de plume. Elle ne peut non plus prendre pleinement forme du jour au lendemain. Il s’agit là d’un processus “civilisationel”, lent et long, impliquant un profond changement dans les mentalités comme dans les pratiques, et devant faire appel à des institutions aptes à le conduire.

حتّى يموتوا كبار الحومة

أخطّ لكم هذه السطور وأنا لم أغادر بعد الديار التونسية، أو على الأصحّ المياه التونسية، فأنا جالس الآن في الباخرة التي تعود بي للمرّة الواحدة والسبعين بعد المائة ألف إلى أوروبّا، مخلّفا ورائي تونس جديدة، وشعبا يتجدّد، ويتعلّم، ويؤسّس… فتونس التي أغادرها اليوم ليست هي تونس التي غادرتها السنة الماضية ولا السنوات التي سبقتها…

C’est la liberté d’expression qu’il faut sacraliser

« Je présente mes excuses au peuple tunisien pour la diffusion sur Nessma TV, de la séquence controversée et jugée blasphématoire, représentant l’être divin dans le film d’animation franco-iranien ‘Persepolis’ et je considère cela comme une erreur qui ne se répètera pas ». C’était le moment de courbette de Nabil Karoui […]