Civil Society 44

À propos de son livre « UGTT, une passion tunisienne », Héla Yousfi : l’UGTT à la croisée des chemins

« Plus qu’un syndicat classique et autre chose qu’un parti politique », c’est ainsi que la chercheur en sociologie, Héla Yousfi, a défini l’Union Général des Travailleurs Tunisiens dans son nouveau livre « l’UGTT, une passion tunisienne » (investigation sur les syndicalistes durant la révolution 2011-2014). Pour discuter les résultats de sa recherche, la section des études et de la documentation de l’UGTT a organisé, le mardi 21 avril, une rencontre avec l’auteure dans ses locaux à la place de Mohamed Ali à Tunis.

Après l’UGTT et l’UTICA, le Conseil National de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme prend-il un virage politique ?

La nouvelle loi antiterroriste a crée de nombreux remous. La société civile a été la première à s’exprimer sur les failles de celles-ci : Human Rights Watch et le Syndicat National des Journalistes Tunisiens principalement. Certaines voix politiques ont aussi dénoncer cette loi à l’instar de Kalthoum Kannou, candidate aux dernières présidentielles. Dans ces voix qui s’élèvent, un silence assourdissant nous parvient : celui du Conseil National la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme.

La démocratie participative en Tunisie à la loupe du Programme d’Appui à la Société Civile (PASC)

Le 27 février dernier, le Programme d’Appui à la Société Civile (PASC) a tenu une conférence d’information sur les préceptes de la démocratie participative. Cette conférence a été l’occasion de réunir autour de cette problématique acteurs publics, société civile et journalistes afin de mieux cerner les tenants et aboutissants de cet « idéal à atteindre » pour certains, d’un non sens absolu pour d’autres.

Tunisie : Après Ben Ali, la société civile a-t-elle réussi à faire contre-pouvoir ?

Vivre dans un pays où la liberté d’expression et d’association sont garanties était le rêve des Tunisiens, pendant des décennies. Au lendemain du départ de Ben Ali, qui s’est employé à manipuler l’associatif, une multitude de citoyens ont voulu créer, dans l’urgence, des associations qui seraient un contre-pouvoir puissant et indépendant. Mais la réalité se révèle plus tenace que nos rêves. Car la société civile semble dériver au gré des conflits politiques et idéologiques.

ATIDE dénonce le laxisme de l’ISIE face aux infractions électorales

« Elections législatives 2014 : entre l’affirmation de la citoyenneté et la faiblesse de l’ISIE », tel était le thème de la conférence de presse tenue par l’Association tunisienne pour l’intégrité et la démocratie des élections (ATIDE). Pour l’ONG, avec les 9821 infractions enregistrés dans les 27 circonscriptions électorales, le bilan de ces législatives s’avère négatif.

Debbo 52, l’art d’innover

Rue Houcine Bouzayane, Moncef Bey. Numéro 52. Entre deux magasins de rechanges de pièces industriels et agricoles, un lieu de création artistique de 150 m² a vu le jour il y a quelques mois. Sur la porte d’entrée vitrée, quelques affiches et une inscription, que l’on remarque à peine : « Debbo 52 », dépôt en dialecte tunisien.

Le désespoir d’un ex-salarié de Tunisie Recyclage

Lors de la rédaction d’un précèdent article sur la situation écologique en Tunisie, nous avions déjà remarqué la pénibilité du travail dans le secteur associatif lié à la question environnementale. En effet lors de notre visite à l’association Tunisie Recyclage, un des salariés de l’association se plaignait déjà, à demi-mots, des conditions de travail précaires. A cette époque, celui-ci ne voulait pas témoigner de peur de perdre son pain, lui qui est marié et père d’un enfant.

Suspension de 157 associations : quand Mehdi Jomaa préfère les lois liberticides au détriment de la justice

En agissant de la sorte, Mehdi Jomaa et sa cellule de crise, retombent dans les travées d’un passé récent au cours duquel la présomption a force d’accusation. Pire encore, la loi liberticide de 1975 utilisée ici nous rappelle encore une fois combien les bribes du passé peuvent être vivaces et leur utilisation, oh combien dommageable pour notre processus démocratique en bas âge au sein duquel l’appareil judiciaire, force vive de toute démocratie, est malgré lui mis en retrait.

La Tunisie lève officiellement ses réserves sur la Cedaw, mais maintient la Déclaration générale

Une bonne nouvelle vient de secouer la morosité générale. Dans un communiqué publié par son secrétariat général, les Nations Unies déclarent avoir pris acte de la levée des réserves, par la Tunisie, sur la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes (CEDAW), suite à une notification officielle, reçue le 17 avril dernier. Ainsi, « en conformité avec les exigences de cette convention, le gouvernement tunisien s’engage, à ne prendre aucune décision organisationnelle ou législative, qui pourrait entrer en conflit avec l’article premier de la Constitution tunisienne ». La levée de ces réserves entre en vigueur à partir de la date de sa notifiaction.

Elyes : la vie d’un jeune tunisien entre la drogue et la solitude

Ni héros ni victimes, les toxicomanes en sevrage luttent pour un espoir légitime qu’est de vivre dignement et en bonne santé. Au delà de ce qu’ils demandent, à leurs niveaux personnels, ces activistes, comme nous l’a montré Elyes, tirent une sonnette d’alarme sur l’urgence de protéger les générations futures de cette « peste » (le Subutex) et prévenir les catastrophes qui en découlent et qui affectent les populations les plus démunies de la Tunisie.

La Banque Mondiale organise un “débat” avec les jeunes du printemps arabe … Poisson d’avril !

La page facebook de la Banque Mondiale pour la région MENA a lancé un évènement public intitulé “Débat sur les jeunes et le développement”, dans le monde arabe. L’évènement était prévu début avril, dans la médina de Tunis. Derrière l’image de la Banque Mondiale qui s’intéresse à la situation de la jeunesse arabe, la réalité est tout autre !

Tunisia Election Data : une plate forme de Mapping des centres de vote

Les données collectées par Mourakiboun seront mises en ligne sur une plate-forme de données ouvertes appelée « Tunisia Election Data » avec le soutien technique de Democracy International, partenaire dans le projet. Cette plate-forme donnera la possibilité, d’après Rafik Helouiani, d’une meilleure répartition des centres de vote en prenant en compte le facteur géographique et la distance par rapport aux agglomérations.