Elections 2014 : L’underground tunisien récupéré par le politique ?

Autrefois censurés et invisibles, les artistes underground ont marqué la révolution avec leur parole dissidente et leur tagues insoumis. Grâce à la liberté d’expression, fraîchement acquise, le street-art et l’art underground se sont accompagnés d’un énorme élan de popularité, de solidarité et de diversité. Mais, avec le changement politique et social, l’underground est devenu, paradoxalement, un phénomène galvaudé dans les médias classiques, toléré par le système et instrumenté par les politiques.

Quand les “amis” de la Tunisie se partagent le “gâteau sécuritaire” !

Force est de constater que ce « partage » de compétence entre ces pays « amis » est peut être fortuit, mais laisse place à de nombreuses interprétations. Bien que tout porte à croire que c’est à Camp David que ce partage a été décidé, faisant, donc, des opérations terroristes sévissant en Tunisie « un prétexte » pour ces pays de s’ingérer, au plus profond, dans les affaires intérieures d’autrui, voire de s’en servir d’une base arrière, dans ce qui pourrait être la prochaine grande bataille des années à venir : la ruée vers l’Afrique.

Pourquoi je voterai Hamma Hammami le 23 novembre 2014 !

Pour l’heure il faut barrer la route à Moncef Marzouki qui n’est que le cheval de Troie des islamistes d’Ennahda et du Qatar. Il faut lui barrer la route car au cours de ces trois années il n’a fait que traîner dans la boue la Tunisie et les Tunisien(ne)s. Il n’a pas hésité, dans le seul but de garder le pouvoir, à s’appuyer sur les pires voyous des LPR et sur les takfiristes, lesquels, en temps normal auraient fait l’objet de poursuites judiciaires pour incitation à la haine et à la violence.

De la restauration démocratique

A J-7 du premier tour de la présidentielle, le nouveau paysage politique tunisien se dérobe toujours autant aux grilles de lecture traditionnelles. A peine assimilée, l’extinction brutale de formations politiques ancestrales est en soi un indicateur de l’irrationalité qui régit la séquence historique en cours. En chœur avec certaines analyses angéliques, Nidaa Tounes continue de vendre l’idée d’une alternance démocratique réussie, au moment où les signes se multiplient d’une restauration déjà en marche.

Environnement : Si les “Barbéchas” avaient un “statut”, ils sauveraient nos villes de l’insalubrité!

Alors que les institutions tardent à enclencher des solutions viables, les « barbéchas » (les chiffonniers) pourraient venir au secours de la salubrité de nos villes. En effet, si les barbéchas, ces marginaux qui fouinent dans les poubelles et récupèrent nos rebuts, entrent dans un système intégré, opérationnel et durable, ils pourraient améliorer la Gestion des Déchets Solides (GDS), aux niveaux local et national. C’est ce que propose la GIZ (la Coopération allemande au développement), dans le cadre de son projet Sweep net, réseau régional d’échange d’informations et d’expertises dans le secteur des déchets solides, dans les pays du Maghreb et du Machreq.

Les étudiants de l’ESTI et de l’ENAU font grève pour exiger des réformes pédagogiques

À l’École Supérieure de Technologie et d’Informatique (ESTI), les étudiants sont en grève, depuis quatre jours. Ils demandent de changer le nom de leur école qui n’est plus adaptée, selon eux, avec la formation des ingénieurs. En même temps, les étudiants de l’École nationale d’architecture et d’urbanisme (ENAU) observent une grève générale, et cela, depuis le 6 novembre. Les deux grèves réclament l’amélioration de tout le système de l’enseignement supérieur.

ATT : l’An Un d’une surveillance illégale

Cette semaine l’Agence Tunisienne des Télécommunications célèbre le premier anniversaire de sa création. Le 12 novembre 2013, les Tunisiens découvraient dans le journal officiel le décret n° 2013-4506 du 6 novembre1 portant sur l’établissement d’un nouvel organe dont la mission principale est d’ « assurer l’appui technique aux investigations judiciaires dans les crimes des systèmes d’information et de la communication ».

Éloge de la médiocrité

Que retiendront les téléspectateurs de la prestation de notre Hamma national ? Des propositions concrètes à mettre en œuvre dès les premiers 100 jours de sa prise de fonction ? Un peu à l’image du candidat Hollande : « Moi, Président je…! » Vous connaissait la suite.

Présidentielles 2014: Pour qui je vais voter et Pourquoi ?

A ceux qui exhortent les « perdants » du dernier scrutin de quitter la politique, je leur dis ceci : « la course n’est point aux agiles ni la guerre aux vaillants, ni le pain aux sages, ni la richesse aux intelligents ». Et comme l’a très bien dit Paul Krugman, « les scrutins déterminent celui qui a le pouvoir et non pas nécessairement celui qui a raison ». Le gourou du « temple de l’ignorance » et du « journalisme partisan » ne cache pas son camp donc moi aussi, qui ne suis pas un journaliste, j’ai encore moins de raisons pour cacher le mien. Ainsi, à quelques jours du scrutin, je vais partager avec vous ce que je pense des neuf candidats que je connais…

Caid Essebsi sur les pas de Louis XVIII

Caid Essebsi avait déjà été parachuté au Palais de la Kasba, au Printemps de 2011. Comme fut parachuté Louis XVIII par Talleyrand, à l’issue du Congrès de Vienne, au Printemps de 1814. Ce fut la Première Restauration et pour Caid Essebsi, sorti des oubliettes, et pour le Comte de Provence, de retour d’un long exil. La Première Restauration échoua. Et, Louis XVIII jura, tel que Caid Essebsi, de ne plus s’immiscer dans les affaires politiques. Mais, le revoilà reconquérir le pouvoir, suite à la cuisante défaite de Napoléon à Waterloo.

Elections 2014 : Un cycle politico-médiatique qui sombre dans l’obscène !

Les démènements du tandem HAICA/ISIE n’ont pas empêché le couple médias-politique de sombrer dans l’obscène. Et là, l’obscène n’est pas seulement ce qui heurte le bon goût, mais aussi ce qui rabaisse le débat démocratique au plus bas. En exemple, la dérive d’un candidat-président qui est tombé, dans la matinale de Mosaïque FM, dans le panneau de la manipulation en prenant à son compte des propos sexistes et discriminants. Mais que ne feraient les politiques pour sauver leur peau, en ces temps de disette démocratique!

Cette « élite » qui handicape la Tunisie

On était supposés entamer la marche “en avant toutes” vers cette Tunisie là, mais notre « élite » en a décidé autrement. Elle a mené campagne pour un « vote utile » en faveur des nostalgiques d’un passé où régnait l’ordre et la sécurité, portée par les médias dominants; ces mêmes médias qui ont éjecté de leur champ le discours avant-gardiste de nombreux penseurs, hommes et femmes de compétence dont regorge la Tunisie. Et cette campagne a eu son écho parmi les électeurs, un écho facilité par l’ambiance anxiogène qui régnait dans le pays suite à l’opération sécuritaire menée à Oued Ellil. Comme au bon vieux temps, on s’est servi de la peur de l’intégrisme pour promouvoir un tour de vis sécuritaire.

7 novembre 2014 : Ennahdha entre en politique

L’annonce a été repoussée à minuit, dans la nuit de vendredi à samedi, comme pour conjurer le sort. Mais l’Histoire retiendra que le 7 novembre 2014, pour la 30ème session de son Conseil de la Choura, Ennahdha fut impuissant à donner une consigne de vote explicite en vue de la présidentielle. Ce n’est pas tant un coup de théâtre que l’aboutissement prévisible d’une realpolitik ponctuée de reculades chroniques. Or, il en va cette fois du devenir de la révolution et d’une démocratie naissante qu’on hypothèque.