La HAICA a infligé en fin de journée du 29 septembre 2014 de nombreuses amendes à l’encontre des médias contrevenant à la règlementation du paysage audiovisuel.
Les peines d’amendes se répartissent comme suit :
– 50 000 dinars prononcés à l’encontre des chaînes Télé : Nessma ; Hannibal ; El-Janoubia ; Tounisna ; Zitouna.
– 20 000 dinars d’amende à l’encontre des radios […]
Qui veut la peau de la Haica ?
La cause est entendue. Le nouveau contrat médiatique n’arrange pas du tout certains patrons qui veulent faire tomber la Haica. Non contents de battre en brèche le fragile processus de la régulation, ces dignitaires de l’information ont embarqué leurs journalistes dans une guerre qui ne sert pas l’intérêt de la profession.
13 ONG mettent en garde contre le danger de la rébellion contre la loi sur la communication audiovisuelle en Tunisie
Les treize organisations non gouvernementales, soussignées, mettent en garde contre la gravité de la persistance de certaines chaines de radio et de télévision en Tunisie à se rebeller contre la loi sur la communication audiovisuelle. Elles soulignent la nécessité, pour ces médias, de cesser de se servir du prétexte de la période électorale, aussi cruciale soit-elle, pour transgresser la loi, à l’heure où les Tunisiens aspirent à établir un État de droit et des institutions et où le pays a besoin de l’engagement de chacun à respecter la loi et à affirmer sa primauté.
Couacs de l’ISIE, règlements de compte et nostalgie : climat préélectoral délétère
Que l’on mette cela sur le compte des aléas de l’apprentissage démocratique ou d’erreurs que les éminents juristes de l’ISIE n’ont pu éviter, le processus électoral des présidentielles ne commence pas sous les meilleurs auspices.
Haro sur les mosquées : La crise de l’État séculier face au religieux
Que la Tunisie ait besoin, aujourd’hui, d’un grand projet national pour réhabiliter le discours religieux qui fut marginalisé par le passé est une évidence. Reste à bannir «la bigoterie» des uns et des autres, celle-là même qui «aboutit à survaloriser la variable religieuse pour ne pas avoir à répondre aux véritables attentes, politiques celles-là, en termes de démocratisation et de pluralisme ». Car si la crise des mosquées marque la fin du «monopole étatique de production et de gestion de la norme islamique», le discours sur les mosquées continue à servir de faire-valoir à des «démarches racoleuses» en termes politiques. Aidé en cela, il est vrai, par le caractère -inévitablement- non moins racoleur de la démocratie en termes de quête des voix et d’adhésion populaire.
Dénonciation de l’exclusion de la Tunisie de l’accès au traitement de l’hépatite C dans le cadre de la licence accordée par le laboratoire Gilead
Dénonciation de l’exclusion de la Tunisie de l’accès au traitement de l’hépatite C dans le cadre de la licence accordée […]
Smartphone, pédopornographie et terrorisme : l’alibi des incompétences de toutes les polices.
Aucune société au “risque zéro” n’existe. Les alibis qui s’appuient sur les salauds (comme le sont les pédopornographes) ou sur les lâches (comme le sont les terroristes) pour permettre le libre accès aux données personnelles ne sont finalement que des moyens pour combler l’incompétence des services de police et de renseignement via la violation des garanties fondamentales des citoyens.
New York : la “People’s Climate March” du 21 septembre 2014 [Reportage]
[…] Selon les organisateurs de cette marche pacifique, 310 mille personnes (alors qu’on a avait prévu la participation de 100 mille âmes), des cinq continents (Sénégal, Colombie, Mexique, Zimbabwe, Afrique du Sud, Tibet, Chine, Argentine, Tunisie, Îles Marshall, Australie, etc.), ont répondu, le dimanche 21 septembre 2014, présents à cette historique marche en plein cœur du Big Apple, la ville de New York […]
Le journalisme imparfait : A propos des médias occidentaux et tunisiens et des « combattants étrangers » en Syrie
On peut considérer que certains préjugés sont, parfois, inévitables et nécessaires dans des discussions liées à l’actualité. Ils doivent, cependant, être propices au dialogue et à la réflexion, lorsque les sources sont fiables, et ne reflètent pas une intention de désinformation ou une lecture bornée de l’auteur, et totalement biaisé, telle que celle élaborée par la CNN, et repris sans sourciller par la plupart des médias. Ce qui pose, inévitablement, la complexe et sempiternelle question des origines des sources médiatiques.
L’eau en Tunisie : Une crise occultée !
La crise de l’eau s’accentue d’un jour à l’autre et se propage d’année en année. Certes, on dépend étroitement des précipitations, mais vu l’avancement des dunes sahariennes, le rétrécissement des zones forestières et l’orientation générale de la politique agricole Tunisienne, qui tend vers l’agriculture maraîchère ; l’inconscience et l’ignorance citoyenne, et surtout le changement climatique alarmant qu’on vit ces jours ci, on se retrouvera, bientôt, face à une pénurie critique de l’eau.
Argent sale, terrorisme et clowneries de Moncef Marzouki
Aussitôt sa candidature enregistrée, M. Marzouki a entonné son refrain préféré contre l’argent, se présentant, comme il aime le faire en enfant du peuple zawali qu’il n’est plus pourtant depuis son entrée à Carthage. L’argent, surtout l’argent sale, a toujours été une arme dont a usé et abusé celui qui a démontré dans les faits n’être point le combattant des valeurs tel qu’il a voulu toujours se présenter, abusant son monde.
Weld El-15 et El-Haqed parmi les 7 candidats au “Prix Sakharov 2014 pour la liberté de l’esprit”.
L’un est Tunisien, il s’appelle Alaa Yahcoubi, plus connu par son nom d’artiste Weld El 15. L’autre est Marocain, il s’appelle Mouad Belghouate alias El Haqed (El7a9ed). Les deux ont en commun des démêlés avec la justice de leurs pays respectifs pour leurs chansons contestataires. Des chansons pointant les comportements illégaux de la police. Et les deux viennent d’être honorés le 23 septembre 2014 en figurant parmi les sept candidats au “Prix Sakharov 2014 pour la liberté de l’esprit” du Parlement européen.
« Boulissia Kleb » n’en finit pas de faire enrager les policiers : les poursuites contre l’artiste Dhafer Ghrissa
L’acharnement de la police sur les artistes qui critiquent le système, l’injustice et la violence policière n’ont pas l’air de vouloir s’arrêter, surtout dans un contexte sécuritaire complexe et délicat. Après le rap, le graffiti et l’engagement de la société civile, la police s’acharne, à présent, sur le théâtre sous prétexte de protéger le prestige de l’État. Même en admettant que leur motivation soit sincère, il n’est pas acceptable d’adhérer à cette conception surannée du «prestige» qui nie les droits et les libertés pour lesquelles nous nous sommes battus et nous nous battrons encore.
« 7½ », le nouvel opus de Néjib Belkadhi entre espoir et désenchantement révolutionnaire !
Comment auraient réagi certaines figures du documentaire de Néjib Belkadhi, si celui-ci leur avait posé, en 2011, la question suivante : « imaginez-vous les Zouari, Zneidi, Jgham, Ghariani, etc. revenir discourir sur les médias, y compris publics, pour évoquer leurs projets pour la démocratie tunisienne et pour la consolidation des libertés fondamentales des Tunisiens ? » Et, pourtant, c’est justement ce qui est en train de se passer. Il ne manque plus que Ben Ali et Leïla pour que toute la famille fut à nouveau réunie !
De la résistance au dialogue, le changement de tactique de l’UGTT de l’après Troïka
Cette accalmie dénote d’un changement d’attitude et de cap dans sa politique interne. Du remue-ménage suscité, sous le gouvernement de la Troïka, au rôle de « béni oui oui », sous le gouvernement de technocrates, se dégage une forme de « silence » aux airs d’allégeance implicite au pouvoir. Même si les protestations sociales restent vivaces dans certains secteurs, leur proportion a fortement diminuée, marquant une sorte de lâcher prise de l’UGTT vis-à-vis d’une feuille de route dont elle était partie prenante. La centrale pouvait-elle aller à l’encontre de ce qu’elle a elle-même approuvé ?!
European Cancer Centers : Droit de Réponse au Communiqué du ministère de la Santé publique Tunisien – 22/09/2014
Par European Cancer Centers : Nous avons été extrêmement surpris par les termes du communiqué de Presse publié par le […]
Marzouki VS Nabli, des présidentielles à enjeu éthique
En endossant le costume de candidat, c’est un Marzouki à la langue déliée, relativement libéré du politiquement correct, qui s’exprimait samedi devant le siège de l’ISIE. Une fois énoncé un premier axe de campagne, la souveraineté décisionnelle nationale, sa deuxième priorité consiste en une mise en garde contre la corruption et l’argent politique, « plus dangereux que le terrorisme pour une démocratie naissante ». Deux messages subliminaux adressés à celui qui pourrait être son adversaire au second tour : Mustapha Kamel Nabli.
Justice transitionnelle en Tunisie : Et si les criminels d’hier devenaient les élus de demain?
En bloquant le processus de la justice transitionnelle, plusieurs candidats actuels aux législatives et présidentielles, sont pointés de doigt pour des crimes passés. Les voir au pouvoir est inadmissible pour certains, alors que les écarter, sans preuves ni procès, n’a aucun sens pour d’autres. Seront-ils épargnés, une fois au pouvoir, par la justice ? La moitié de la réponse à cette question est noyé dans un passé d’impunité.