En delà de ses limites conceptuelles, le vote utile a des limites empiriques. A cet égard, nous revisitions les élections du 23 octobre 2011. À l’issue de ces élections, le parti d’Ennahdha a remporté 37% du vote populaire et 41% des sièges de l’assemblée constitutive. Il y a eu alors maintes condamnation et regrets que le vote démocrate se soit dissipé et éparpillé entre la multitude de parti de gauche, laïcs, ou progressiste.
L’humiliation quotidienne des citoyens au poste de police de la Cité El Ghazela
A coté de son service sécuritaire, la police assure aussi des services administratifs aux citoyens. Ces services sont, la plupart du temps, exclusifs à un poste de police donné, celui de la zone où l’on habite. Certaines personnes se trouvent obligées de faire un voyage pour un document sous peine de renouveler tous leurs papiers d’identité. Malheureusement, plusieurs citoyens subissent de multiples dépassements de la part des agents. Le poste de police représente encore aujourd’hui un endroit qu’on déteste.
Satire et démocratie : À propos du clip de Hatem Karoui “MY NAME IS SEBSSI”
Pour l’homme public pastiché, cela peut sembler cruel, de mauvais goûts, voire intolérable. Sentiment légitime de la part de la personne “croquée” par toute œuvre de l’esprit. Pour celui qui regarde, selon qu’il est partisan ou adversaire, il aimera ou détestera. Et c’est de bonne guerre également.
L’IRIE France 1 : Partialité et incompétence ! La transparence des élections compromise
Notre inquiétude est d’autant plus grande quand on constate que de nombreux citoyen(ne)s ayant voté en 2011 se retrouvent sans raison éjectés des listes électorales et risquent de ne pas pouvoir voter. A cela s’ajoute la manière incompréhensible et plus que contestable dont a été envisagée la répartition des électeurs(trices) entre les divers bureaux de vote, ce qui risque de poser de nombreux problèmes d’accueil et d’organisation lors du scrutin d’octobre et surtout pour conséquence de dissuader de nombreux électeurs(trices) en France d’accomplir leur devoir de citoyen(e)s. Serait-ce là le but recherché ?
Debbo 52, l’art d’innover
Rue Houcine Bouzayane, Moncef Bey. Numéro 52. Entre deux magasins de rechanges de pièces industriels et agricoles, un lieu de création artistique de 150 m² a vu le jour il y a quelques mois. Sur la porte d’entrée vitrée, quelques affiches et une inscription, que l’on remarque à peine : « Debbo 52 », dépôt en dialecte tunisien.
Sit-in contre la torture : Où sont passés les politiques et les militants ?
Venues de Mallassine, Bab Jedid, Jebal Ahmer, Sidi Hssine et Sijoumi, les familles des victimes sont issues d’une classe sociale très fragile. D’après Radhia Nasraoui, les victimes de la maltraitance policière sont souvent les plus démunis. Elles sont, en majorité, des femmes qui exposent le drame d’un fils, d’un mari ou d’un frère. Leur point commun, selon Emna Guellali, présidente de Human Rights Watch en Tunisie, est l’impunité des policiers qui pratiquent la torture.
Pourquoi Ennahdha a confié sa communication à la très controversée agence de relations publiques Burson-Marsteller ?
Le manque de transparence d’Ennahdha autour de son accord avec Burson-Marsteller suscite des soupçons inévitables sur la transaction qui, au contraire d’encourager des «élections libres et équitables en Tunisie», pourrait, en fait, les miner. L’ambiguïté autour de l’aspect financier de la transaction, (“Frais à déterminer à une date ultérieure,” lit-on dans le document d’enregistrement officiel) est un sujet de préoccupation particulier, après la mauvaise gestion financière des partis, lors des dernières élections. En effet, certaines questions s’imposent : qui a financé ce projet ? De quel fond sera-t-il financé ? Quelles sont les modalités de paiement ?
Free Sofiane et Nadhir : Rassemblement devant l’ambassade Libyenne
Lundi 13 octobre, le comité de soutien de Sofiane Chourabi et Nadhir Guetari « La voix de Sofiane et Nadhir » a organisé un rassemblement devant l’ambassade de la Libye pour protester contre la disparition des deux journalistes, qui en est à son quarantième jour. Devant l’ambassade, un petit nombre de journalistes et de militants des droits de l’homme se sont regroupés avec les familles des disparus et leurs amis.
Le Maître des lieux
Que oui que le RCD a été judiciairement dissout ! Mais l’histoire nous aura montré que c’était sans intérêt, tant ses artisans et stratèges n’auront pas été muselés et matériellement « gélifiés ».tant ils auront su ressusciter jusque leurs dinosaures, les plus érodés.
Alain Ménargue, ex-directeur de l’info de RFI, en flagrant délit de plagiat de Nawaat !
Il s’appelle Alain Ménargue, ex-directeur de l’info de RFI, ayant gagné, semble-t-il, de nombreux prix : 1985 : Prix Pierre Mille pour la couverture des événements libanais ; 1988 : Prix SCOOP pour la couverture de l’actualité du monde arabe ; 2004 : Prix Palestine – Mahmoud Hamchari pour son livre le Mur de Sharon. Et il vient de gagner le “Prix du Plagiat de Nawaat le plus éhonté” !
A élections sans surprise, campagne molle ?
A deux semaines du premier scrutin libre des législatives, on ne peut pas dire que l’enthousiasme des protagonistes soit débordant, tant la campagne électorale démarre timidement. L’enjeu est pourtant crucial pour la transition. Baromètre parmi d’autres, l’affichage en milieu urbain n’a quasiment pas évolué depuis le feu vert de l’ISIE qui avait vu affluer essentiellement les colleurs d’affiches des partis les plus riches.
ISIE : être ou ne pas être indépendante
La lucidité est de rigueur en cette matière électorale délicate. Ne l’oublions pas, la Tunisie n’est qu’en transition démocratique; aussi, on ne peut lui demander ce qui n’existe même pas en démocratie : des élections parfaitement transparentes.
Stratégie numérique Estonienne : un modèle pour rendre le sourire aux Tunisiens ?
« [La mentalité bureaucratique] pense que [son] rôle est d’imposer des sanctions, exprimer des exigences, demander des papiers, vous dire de revenir demain. » Ces paroles de Moncef Ayoub, directeur de GFCO, visent sans ambiguïté la défaillance de l’administration Tunisienne. Elles font partie du récent rapport de la Banque Mondiale (BM), La Révolution Inachevée 1. Elles reflètent la souffrance quotidienne de millions de citoyens face à une bureaucratie éloignée de leurs espérances.
Que vaut la République quand l’Etat devient Monarque ?
La campagne électorale à peine entamée que l’on commence, la sphère médiatique aidant, à se remplir les oreilles de promesses et de commentaires délirants. D’aucuns nous prennent en bateaux. D’autres nous prennent pour idiots.
Disparition de Sofiane Chourabi et de Nadhir Guetari en Libye : la société civile dénonce le silence des autorités
Depuis 38 jours, les deux journalistes Sofiane Chourabi et Nadhir Guetari sont, encore, portés disparus, en Libye, où ils menaient une enquête pour l’émission « Doussiyat ». Après quatre jours de séquestration, du 3 à 7 septembre, à Ajdabiya, par un groupe armé lié à Haftar, Sofiane et Nadhir, sont restés libres, à peine 24 heures, avant de disparaître à nouveau. Des témoignages confirment l’hypothèse du kidnapping, mais les sources officielles évoquent une simple arrestation.
Daech est une nouvelle arme à double tranchant
Quand on écoute Obama, Cameron, Hollande et ces dirigeants occidentaux fustiger les terroristes et dénoncer la barbarie de l’Etat Islamique, on a envie de leur crier en face : « arrêtez votre comédie et vos bouffonneries, vos mensonges et vos entourloupettes ne leurreront plus personne. »
Corruption: Les procès d’Alstom et de SNC-Lavalin remettent le clan Ben Ali-Trabelsi à l’ordre du jour
Que va faire l’Instance Nationale de Lutte Contre la Corruption face aux récentes inculpations d’Alstom et de SNC-Lavalin pour des délits de corruption, impliquant la Tunisie ? Les procès de ces deux firmes, respectivement française et canadienne, remettent à l’ordre du jour la confiance des citoyens dans les institutions démocratiques et l’état de droit. Dans le contexte délétère des élections nationales, le chevauchement des deux affaires n’est pas anodin. Car il démontre, encore et encore, que l’appétit mafieux du clan Ben Ali-Trabelsi était bien partagé par les fonctionnaires publics et les multinationales, les diplomates, les ministres et même des chefs d’Etat occidentaux.
Parrainages aux présidentielles et “bruit des casseroles” : il faut savoir raison garder.
Pour cette première élection présidentielle organisée par l’ISIE, le process de la gestion des signatures des parrainages n’étant pas encore rodé, les dysfonctionnements allaient vite apparaître. Hormis les cas des tricheurs avérés -qui seront pris en charge par le juge pénal-, la duplication accidentelle des signatures par les candidats comme les erreurs de saisie de la part de l’ISIE étaient inévitables… certainement par manque de rigueur également. Tant est si bien que nous écrivions déjà sur Nawaat, dès le 16 septembre 2014, que “Si les marches du palais de Carthage sont définitivement trop escarpées pour certains, en revanche la multiplicité des candidatures va nous permettre d’aller voter dans l’humour et le bruit des casseroles” […]