Les élections tunisiennes sont finies depuis le 23 Octobre et nous ne savons rien sur le financement des partis ni les candidats indépendants. L’Etat tunisien a donné de l’argent à 1636 listes selon des critères mentionnés dans le JORT du 9 Aout 2001 sous le décret n° 1087 […]
Filtrage des sites pornographiques : un test clé pour la liberté d’Internet en Tunisie
La chute du régime de Zine el Abidine Ben Ali a permis aux internautes tunisiens de profiter d’une période d’accès libre à Internet, ce après que l’Agence Tunisienne d’Internet (ATI) ait désactivé ses machines de filtrage.
Médias tunisiens : Halte à la désinformation
Parallèlement à la vague de froid sans précédent qui sévit depuis quelques jours sur notre cher pays, il semblerait que le phénomène d’intoxication médiatique ait également pris une ampleur sans précédent […]
Tunis 2011 vs Téhéran 1980 Points communs ? [Vidéo]
Lors d’un congrès à Barcelone organisé par l’Institut européen de la Méditerranée, on a rencontré Mohammad Pournik, un iranien travaillant en tant que chef du groupe de lutte contre la pauvreté aux Nations Unies. Il nous a fait savoir qu’il a été à Tunis au mois de février 2011, à peine quelques semaines après la chute de Ben Ali.
« En 2011 à Tunis, je me sentais à Téhéran en 1980 » nous a-t-il dit. Quels points communs existent-ils entre Tunis en 2011 et Téhéran en 1980 ? Réponse en image
L’Initiative de Monsieur Béji Caïd Essebsi : Ni destouriens, ni bourguibistes plutôt rcdistes
Chassés par la grande porte, ils reviennent par la petite fenêtre. Ils ne sont plus RCDist, mais destouriens et bourguibistes. En fait ils ne sont ni les uns ni les autres. Les destouriens étymologiquement les personnes attachées au Destour, à la constitution : la loi fondamentale qui organise les pouvoirs et garantit les libertés fondamentales subsidiairement les personnes adhérents au parti qui lutte pour le recouvrement de la souveraineté nationale en partant de son attachement au Pacte Fondamental de 1857. […]
Virons les tous !
Par Linda Ben Osman La décision de virer l’ambassadeur syrien émane, selon le premier ministre provisoire Hamadi Jebali, du peuple […]
Mdhilla : Au quartier “Sariaa”, “On vit sur de l’or. Mais nous n’en récoltons que la maladie et la pauvreté.” [photos]
Rencontre improvisée avec des habitants du quartier de « Sariaa » (Rapide). Un quartier qui héberge principalement des familles semi-nomades qui ne restaient jamais longtemps sur place.[…]
Relation religion-état, le défi intellectuel de l’assemblée constituante
Après avoir mis en place avec succès les instances politiques du pays, à savoir la Présidence de la République, le gouvernement et l’organisation interne de l’assemblée constituante, les élus du peuple commenceront bientôt la rédaction de la constitution de la deuxième République. L’article 1 sera immanquablement le premier sujet lancé au débat et suscitera sans aucun doute beaucoup de divergences, de déchirements et de polémiques.
Tunisie : La révolution reste à faire
Depuis le 14 janvier 2011, le discours politique des uns et des autres vénère le « peuple » Tunisien et maudit le président Ben Ali et les trabelsi. Le « peuple » tunisien serait donc un « grand peuple » et personne n’oserait dire le contraire. Au risque de choquer certains, osons quelques remarques à ce propos : Ben Ali a gouverné 23 ans avec les tunisiens. Il n’a donc, pas importé un peuple. Combien de personnes parmi les 11 millions, que nous sommes, n’ont pas composé avec le système Ben Ali ? Combien ont remit actuellement en cause leur comportement ?
Les journaleux
Décidément, depuis le 14 Janvier 2011, les tunisiens auront tout vu, tout entendu, tout vécu. Après une constipation de plusieurs décennies, ce furent les diarrhées totales, intégrales, innarrêtables. La première fut celle des juristes et des universitaires qui nous ont abreuvé et saturé de leçons sur la gestion de la démocratie ; puis ce fût celle des politiciens qui nous ont vanté les mérites de leurs partis respectifs et promis un monde meilleur si les électeurs les portaient au pouvoir […]
Tunisie : Le volte-face d’Ennahdha
Ennahdha continue á souffler le chaud et le froid sur la scène politique tunisienne et envoie en quelques jours des signaux complètement contradictoires. […]
Tunisie : la censure prend une tonalité religieuse
Si la chute de Ben Ali a ouvert les portes de la liberté d’expression et marqué la fin de la censure sur Internet, elle a aussi permis l’émergence d’une censure morale et religieuse. La droite a profité tout autant que la gauche de la chute du mur de la peur. Elle s’est organisée en partis politiques ou en associations, a appelé à des manifestations pour condamner des évènements culturels considérés comme du «harcèlement religieux”, et tenté de traduire en justice ceux dont les actes ont «porté atteinte à l’islam”.
Le blogueur et activiste Zakaria Bouguerra encore une fois agressé par la police
Le blogueur et activiste Zakarya Bouguerra a été arrêté le 1er Février 2012 alors qu’il participait à une manifestation de soutien à Samir Feriani à la Kasbah. Il venait de reconnaître le policier Issem Dardouri parmi les policiers qui manifestaient au même moment […]
Gafsa : Là où la Révolution n’est pas encore arrivée
Gafsa. Trop au sud pour qu’on s’y intéresse, trop au centre pour drainer du touriste. La capitale du bassin minier fait peine. Le ciel est lourd, l’ambiance triste. Un petit attroupement de chômeurs qui cherchent du travail au centre ville, montre que la situation n’est pas apaisée et que les revendications sont toujours les mêmes.
Tunis : La liberté selon un chauffeur de taxi …
Le samedi, 28 janvier 2012, en prenant un taxi pour aller couvrir la manifestation pro- libertés, organisée par plusieurs partis ainsi qu’une partie de la société civile, un chauffeur de taxi nous a offert une autre façon de voir les choses.
Films « Jiha » et « Thawra ghir draj » de Ridha Tlili : Deux ondes autour d’une révolution
D’une certaine manière, là ou fini « Jiha », commence « Thawra ghir draj ». « Jiha » est un film sur une culture qui disparait, « Thawra ghir draj » est un film sur un art qui naît. Nous sommes quelques semaines après la révolution, un collectif de street-artistes commence à sévir dans les rues de Tunis et d’ailleurs.
Maître Tartuffe
Par Abdellatif Ben Khélifa – C’est fou ce que les tunisiens adorent qu’on leur raconte des salades ! Ils ne s’en rassasient jamais, depuis Bourguiba, en passant par Ben Ali et enfin au règne éphémère de Maître Tartuffe. Ce dernier auréolé de son âge, donc de son expérience, et du prestige acquis lorsqu’il avait lancé un Non retentissant au “combattant suprême”, nous a dorloté pendant près d’un an de discours soporifiques agrémentés de citations coraniques, auxquelles il ne croyait que modérément, tout comme son idole Bourguibienne d’ailleurs.
Tunisie : Le MJS organise le Concours du meilleur blog 2012
Longtemps cible de la censure et du piratage, certains blogueurs et reporters citoyens tunisiens ont joué un rôle majeur dans […]