Islamophobie & Présidentielles françaises : Macron a gagné mais…

Explosion de joie sur le Champ de Mars, au pied de la Tour Eiffel. Il est 20h quand on annonce la victoire d’Emmanuel Macron. Ses soutiens exultent. C’est en effet la première fois depuis 1965 qu’un président de la République sortant se fait réélire hors période de cohabitation. En empêchant Marine Le Pen d’accéder au pouvoir, les électeurs ont repoussé un programme ouvertement xénophobe. En revanche, la reconduction de Macron ne règle en rien le problème de la droitisation des politiques publiques, en particulier vis-à-vis des personnes issues de l’immigration postcoloniale.

Ces arbres peu connus en Tunisie (II)

Dans un contexte de bouleversements climatiques, nous avons besoin d’arbres rustiques et résilients, afin de lutter contre les îlots de chaleur notamment en milieu urbain. Certaines espèces peuvent se contenter de peu d’eau, tout en résistant aux fortes chaleurs. Elles paraissent donc particulièrement indiquées pour les régions arides et sahariennes, tant en milieu urbain que naturel. Et il est regrettable que les services compétents ne leurs aient pas accordé l’importance qu’elles méritent.

Présidentielles françaises : L’islamophobie au cœur des enjeux

Les résultats du premier tour des élections présidentielles françaises ont été conformes aux prévisions mettant à nouveau en compétition le Président Macron et Marine Le Pen candidate du Front National. Quelles sont les retombées possibles d’un tel changement sur le statut des maghrébins et autres africains en France ainsi que sur la politique étrangère française à l’égard de la rive sud de la Méditerranée ? Reste aussi à s’interroger sur les fondements historiques de la montée de l’islamophobie et de diabolisation dirigée contre les minorités arabes et africaines en France et plus globalement en Europe.

Ces arbres peu connus en Tunisie (I)

Le peuplier, le saule, le noyer, le pacanier, autant d’arbres parfois introduits, et souvent peu connus du grand public en Tunisie. Ces espèces vivant dans différentes régions du pays ne sont pas toutes à distribution restreinte. Elles méritent que l’on apprenne à mieux les connaitre.

Affaire BFT : Revirement stratégique de l’Etat tunisien ?

Trois semaines après avoir officialisé la liquidation de la Banque Franco-Tunisienne et refusé, dans la foulée, une offre de la société ABCI N.V. de recapitaliser la banque à hauteur de 50 millions de dinars, les autorités ont écrit à l’actionnaire majoritaire pour lui demander son avis sur… la liquidation. Changement stratégique ou seulement manœuvre tactique ?

Les steppes en Tunisie, vers un nouveau modèle de gestion ?

Les steppes servent souvent de terrains de parcours pour le petit bétail (ovins et caprins). Comme plusieurs étendues ont été mises en culture, les espaces restants pour le parcours sont de moins en moins vastes et subissent souvent une pression continue du bétail. Il en est résulté une dégradation de la qualité des steppes et une réduction de la diversité des plantes qui les couvrent. Au grand dam des éleveurs.

Consultation nationale : l’heure du bilan

Des campagnes de SMS incessantes exhortent les Tunisiens à répondre aux questions de la consultation nationale. Une émission religieuse de la Télévision nationale est même allée jusqu’à puiser dans la jurisprudence islamique pour inciter les musulmans à participer. Mais en dépit de tous ces efforts, les compteurs ne décollent pas.

L’arbre qui cache la forêt : Exploration des violences familiales

L’adoption de la loi n° 58 relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, en 2017, a remarquablement permis de rompre le tabou concernant les violences domestiques en Tunisie. Même si la violence conjugale a fait couler beaucoup d’encre, on peut la considérer comme l’arbre qui cache la forêt : les violences familiales et leurs diverses implications pour les femmes à l’âge adulte demeurent une sorte de secret de famille. Il est temps de mettre en lumière cette facette de la violence à l’égard des femmes.

Affaire BFT : L’épisode de trop d’une série noire

Le litige entre l’Etat tunisien et la société ABCI Investments N.V., actionnaire majoritaire de la Banque Franco-Tunisienne (BFT), n’est pas le premier à opposer notre pays à un investisseur étranger. Les dossiers du même type se sont succédé depuis les années 80 sous Bourguiba, en passant par l’ère Ben Ali. Et la Tunisie n’a pas fini de payer les pots cassés. Rétrospective.