Les tunisiens ont balayé d’un revers de main le « chacun pour soi ! ». Ils l’ont démontré à la fin du mois de décembre et jusqu’au 14 janvier qu’ils étaient ravis de faire cause commune et faire dégager leur bourreau. Victimes d’une tyrannie politique et affairiste pendant plusieurs décennies, ils ont fini par se souder et se dresser comme un seul homme pour dire, « basta ! ». Depuis, le relais a été vite transmis aux mains des partis politiques, tout naturellement promus comme étant acteurs centraux du nouveau paysage politique.
