L’action se passe principalement à Tozeur, où l’association « Hippocampe, Art et Citoyenneté » a décidé d’agir. En région intérieure, dans les profondeurs du sud tunisien.

L’action se passe principalement à Tozeur, où l’association « Hippocampe, Art et Citoyenneté » a décidé d’agir. En région intérieure, dans les profondeurs du sud tunisien.
En Tunisie, même si c’est le protectorat français qui a contribué à l’installation puis à la diffusion du théâtre, ce à partir de la fin du 19ème siècle jusqu’aux débuts du 20ème, il va sans dire que le 4ème Art tunisien a su se doter depuis d’une identité et d’une généalogie bien spécifique. Qu’en est-il aujourd’hui, bien des années ultérieurement ? Après tant de changements générationnels, sociaux et humains ?
La portée sociétale de la danse et de toute expression corporelle comme acte artistique dans l’espace public a démontré, à travers le fil de l’Histoire, sa lutte et son combat pour exiger son droit légitime à la création et à la diffusion citoyenne. ….
Dimanche dernier, suite à l’appel des syndicats artistiques réunis pour organiser « Les artistes contre le crime… Chokri Belaïd, l’oiseau de la Liberté continuera à chanter », quelques milliers de personnes se sont rassemblées le 17 Février, sur l’Esplanade Menzah 6. Une mobilisation sans précédent dans le monde artistique pour immédiatement déteindre sur le monde citoyen, tous deux ne devant jamais se séparer, car ici même réside leur véritable force : dans l’union, voir l’unicité.
Quand est-ce que la morale et les bonnes mœurs sont bafouées? Est-ce par un geste anodin, même vulgaire, ou par […]
Au moment des élections du 23 Octobre 2011, les attentes étaient grandissantes. Politiques, sociales, économiques, culturels, professionnelles. Légitimes. Au bout d’une année de « constituante », constitutive et symptomatique, dans tous les cas, essentielle, fondamentale et caractéristique d’un pays en (re)construction, qu’en est-il de notre « Culture »?
« Tsawer cheraâ », littéralement « Photos de Rue », a proposé sa deuxième édition le 04 Novembre dernier, au Jardin de la « Place Pasteur ». Pour « la Rue » et ceux qui la peuplent, cette action artistique se regarde comme un manifeste, dans ce qu’elle a de plus directe et spontanée.
Mettre une œuvre sur un mur, c’est essentiellement un acte politique, mais la nouvelle donne, frappante et manifeste, c’est la politisation de l’Art en Tunisie. Son contexte politique, social et culturel touchent et transmutent profondément le corps de métier et le secteur professionnel des galeristes.
La rentrée artistique 2012 semble déréglée. Inégale, discontinue, elle se fait de manière irrégulière. Dans un silence total, « omerta » inhabituelle, il y a comme de la retenue dans les stratosphères de l’Art. Modération ou bienséance déplacée ? Prudence et/ou pudeur ?
Après un « vendredi millionnaire » plutôt raté, catastrophique en termes d’image, c’était au tour du « vendredi décisif ». A défaut d’être efficaces, les organisateurs de la campagne Ekbess ont au moins le sens de la formule et l’art de l’emphase.
Lors de la conférence de presse qui a eu lieu hier 4 septembre, M.Mabrouk a annoncé qu’il soutient entièrement les artistes, que 16 personnes sont poursuivies en justice suite aux actes de violence lors de l’éclatement de l’affaire Abdellia
Les insultes visant « le sacré » des Musulmans en Tunisie se font de plus en plus dangereuses et menacent désormais la paix et l’unité même de la société Tunisienne et les acquis révolutionnaires. On se rappelle tous, la violence, les émeutes et clashes que les fameux tableaux de l’Ebdelléa. La sensitivité populaire aigu visa vis des œuvres « blasphèmes » et le potentiel du dérapages en Tunisie est donc un fait clair à tous.
Omar Ghedamsi, secrétaire général du syndicat des artistes tunisiens nous a informé aujourd’hui que 27 artistes tunisiens ont reçu des menaces de mort. Suite aux événements de l’exposition Le Printemps des arts au Palais Abdellia, une vague d’appel au meurtre pour “mécréance et atteinte au sacré” a été lancée…
Vers 23h les salafistes sont revenus au Palais Abdellia. Ils ont crié des slogans contre les artistes en les traitant de mécréants … Entre minuit et minuit et demi ils ont été dispersés par la police qui surveillait les lieux. Mais vers 1 heure du matin ils ont pu finalement s’infiltrer au palais, ils ont tagué les murs et à l’intérieur ils ont lacéré une dizaine d’ouvres
L’équipe des Journées de la Tunisie Nouvelle, une manifestation culturelle Tunisienne à Montréal dédie sa soirée d’ouverture le 18 avril 2012 au thème de l’art et de l’engagement, avec une rubrique Témoignages à travers une vidéo réalisée à Tunis pour les JTN par Emine M’tiraoui, journaliste à Nawaat.org
Je tiens tout d’abord à préciser que je suis une inconditionnelle des droits de l’homme et des libertés dans leur sens le plus large. Je ne soutiendrai dans aucun cas le projet islamiste.Toutefois, certains raisonnements me laissent perplexe. Je voudrais poser quelques questions aux artistes qui expriment leurs inquiétudes quand à la régression de la liberté d’expression avec l’avènement des islamistes au pouvoir.
Par le Syndicat Tunisien Libre des Organisateurs de Spectacles (STLPOS) Après 6 mois de vaines tentatives auprès du Ministère de […]
Les régimes successifs ont compilé nos vies dans des dossiers (avec parfois des informations erronées) qui constituent aujourd’hui les archives de la « police politique ». […]