« La transition énergétique ne se fait pas de manière équitable entre les pays du Nord et les pays du Sud », déclare une spécialiste. Et qu’attendre de la COP28 quand elle est présidée par le PDG d’une compagnie pétrolière ?
Changement climatique en Tunisie : Pour une agriculture adaptée (3)
La Tunisie connait un stress hydrique permanent. Le défi de l’agriculture est de nourrir la population. Or les cultures pluviales ne seront plus possibles dans les régions frappées par la sécheresse et la hausse des températures.
Changement climatique en Tunisie : Pour l’adaptation de l’environnement humain (1)
Dans cette série d’articles, nous traitons des différentes formes d’adaptation de l’environnement humain, des écosystèmes naturels et de l’agriculture, à même de faciliter la vie dans des conditions climatiques stressantes. Ce premier volet se penchera sur les solutions susceptibles d’être adoptées en milieu urbain et rural.
Problèmes d’environnement en Tunisie : Solutions possibles ?
Alors que des filières entières ont été développées au niveau international, la Tunisie n’a pas évolué en matière de recyclage des déchets, et d’environnement en général. Or en ces temps de stress hydrique, nous risquons de payer cette inertie au prix fort.
Djerba : Face à la pénurie d’eau, retour aux sources
Depuis plusieurs années, le quotidien des habitants de Djerba est rythmé par les coupures d’eau. Sur fond de réchauffement climatique et de stress hydrique, l’Association Jlij pour l’Environnement Marin a fait le pari de rénover les citernes d’eau publique.
Migration : A El Faouar, le climat pousse au départ
Dans le gouvernorat de Kebili, à El Faouar, le manque d’eau, l’avancée du sable, la chute des revenus issus de la culture des palmiers-dattiers, l’incapacité à investir pour rendre les terres arables, laisse une grande partie de la population locale sur le carreau. Et le rêve d’un ailleurs, s’installe progressivement.
Pénurie d’eau en Tunisie: Le spectre de l’insécurité alimentaire
Des agriculteurs sont ruinés, des terres abandonnées, tandis que des zones agricoles encore prospères il y a cinq ans à peine, sont asséchées. La raréfaction de l’eau, induite par le changement climatique et la hausse des températures, affecte directement la sécurité alimentaire des Tunisiens. Bien plus que le conflit en Ukraine. Reportage.
Environnement en Tunisie : Etat déserteur, associations au front
Initiatives locales, actions en justice, pétitions : face aux enjeux environnementaux qui bouleversent notre planète et des pouvoirs publics aux abonnés absents, de plus en plus d’acteurs de la société civile se mobilisent.
Reportage : Djebel Jelloud, zone de non-droit pour les mineurs
L’accès à l’éducation, le droit à une vie sûre et le droit à la santé sont des prérequis fondamentaux pour assurer l’avenir d’une collectivité. Des besoins censés être garantis par le Code de protection de l’enfance. Cependant, à Djebel Jelloud, la réalité parait bien éloignée des textes de loi.
Le Golf en Tunisie, une oasis dans le désert ?
Le golf est un sport peu populaire en Tunisie. Il se résume pour une majorité de Tunisiens à des étendues de gazon que l’on ne fréquente que de loin, tant la frontière physique et symbolique qui peut les entourer peut sembler infranchissable. Nous nous sommes intéressés à ce sport, à ceux qui le pratiquent et à la visée touristique qui lui est donnée par l’Etat. Plongée dans un univers qui l’air de rien, trahit des dynamiques politiques importantes.
Eaux usées non-traitées dans le milieu récepteur : A qui la faute ?
En Tunisie, le traitement des eaux usées ne couvre pas l’ensemble du pays, et nombreuses régions en sont encore dépourvues. Il y a même des centres de gouvernorat qui en sont dépourvus. Le traitement des eaux usées est considéré comme une solution, sans que le commun des mortels ne s’interroge sur la qualité de l’opération. A regarder de plus près, on voit que tout ne tourne pas rond dans ces structures, et les nombreux cas de déversement d’eaux usées non traitées sont désormais légion dans plusieurs régions du pays.
Oasis tunisiennes : L’urgence d’encadrer l’exploitation de l’eau
Les oasis ont assuré une présence humaine aux portes du désert durant des millénaires. Elles sont un réel rempart contre la désertification et les changements climatiques. Les mutations que ces espaces sont en train de vivre, notamment en matière de sur-consommation d’eaux pompées de nappes non renouvelables, risque de remettre en cause leur pérennité. Il est urgent d’encadrer l’exploitation des nappes hydriques. Avant qu’il ne soit trop tard.
Mouvements sociaux et environnement : Quels horizons en Tunisie ? (Partie II)
Dans la première partie, nous avons présenté les revendications des différents mouvements sociaux liés à l’environnement. Dans cette seconde partie, nous présentons les leçons à tirer des différents mouvements présentés dans la première partie. Nous n’avons présenté que les mouvements sur lesquels nous disposons d’informations ou les avons suivis lorsqu’ils ont eu lieu. Ceux non évoqués sont ceux pour lesquels des données nous manquent. Les lecteurs peuvent, dans leurs commentaires, nous éclairer sur des thématiques que nous n’avons pas évoquées ou des mouvements que nous avons omis.
Mouvements sociaux et environnement : Quels horizons en Tunisie ? (Partie I)
A la lumière de l’expérience vécue depuis 2011 en particulier, nous tentons de dresser un bilan des mouvements sociaux liés à l’environnement en Tunisie. L’exercice est périlleux, car la multitude des mouvements et, souvent, l’absence de couverture médiatique ne permettent parfois pas de les signaler pour pouvoir traiter de leurs revendications et de la suite donnée à ces mouvements. Conscients des limites d’une telle approche, nous tentons de faire une analyse des centres d’intérêts de ces mouvements et nous nous arrêtons sur leurs caractéristiques. Nous présenterons à la fin des pistes de réflexion à la lumière des leçons tirées des expériences analysées.
Crise de l’eau en Tunisie, une question de mauvaise gouvernance
La prise de conscience est loin d’être générale, mais la crise de l’eau est bien là, palpable : baisse de la pluviométrie, chute des réserves dans les barrages, des coupures d’eau potable devenues répétitives et qui n’épargnent désormais aucune région, pénurie d’eau d’irrigation qui a contraint les agriculteurs à l’approvisionnement anarchique… Le volume actuel de ressources disponibles est de 467 m3 par habitant et par an, selon le secrétaire d’Etat à la production agricole Omar El Behi. Un chiffre bien en dessous du seuil de pénurie fixé à 500 m3 par l’Organisation des Nations Unis pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Accès à l’eau en Tunisie : quelles disparités ?
Le présent papier est un essai d’analyse des données concernant l’accès à l’eau potable en Tunisie en se basant sur les résultats du dernier recensement de la population. L’analyse focalise sur les disparités existantes entre milieu rural et urbain, ainsi qu’entre régions, gouvernorats et délégations.
Climat et eau : le grand dilemme
Il est notoire qu’en Tunisie, les ressources en eau disponibles placent le pays en stress hydrique permanent. On constate malheureusement que cette notion fondamentale n’est pas intégrée dans le comportement citoyen : tous les comportements et attitudes par rapport à l’eau sont pratiquement les mêmes un peu partout dans le pays, et les discours sur la nécessité d’économiser la ressource ne sont pas crédibles, car non accompagnés d’attitudes concrètes.
Reportage à Redeyef : Derrière les coupures d’eau, les horizons bouchés du phosphate
La grève générale prévue à Redeyef le 16 mars par les sections locales de l’UGTT pour protester contre les coupures d’eau a été annulée suite aux négociations avec les pouvoirs publics. Mais la situation est loin d’être résolue. Derrière le problème des coupures d’eau, les défaillances des organismes publics et la soif insatiable de l’industrie du phosphate, qui empoisonne les habitants et leurs perspectives d’avenir.