Presque six mois se sont écoulés depuis la fuite de Ben Ali, et rien n’a encore changé. Encore les pratiques du pouvoirs restent opaques, encore la voix du peuple est réprimée et étouffée, encore nous subissons des décisions qui nous relèguent au stade infantile, à la minorité. Notre parole, notre voix a pourtant résonné pendant près d’un mois et son échos résonne encore à travers le monde.
