Elections 2014 93

Médias et élections 2014 : L’impossible pluralisme face à la tentation majoritaire !

Dans un climat d’incivisme politico-médiatique, la HAICA a livré les résultats de son monitoring sur le respect du pluralisme, en période électorale. L’exercice démocratique est toujours aussi laborieux. Habitués à véhiculer les idées dominantes, les médias ont eu du mal à passer outre propagande. Plus que les radios, ce sont les télévisions qui continuent à jongler avec la bipolarisation, la manipulation et le degré zéro du journalisme.

Élections législatives 2014 : mon last call!

Si je ne me trompe pas, sur la scène politique, on aurait donc la configuration suivante (même si BCE persiste à assigner «Autres» à Ennahdha): (1) Nidaa, (2) Ennahdha, et (3) Autres. Au niveau des « Autres », on a pas mal de partis qui sont, plus ou moins, attachés aux 2 premiers.

Législatives 2014 : Décryptage des listes de Tunis 1 et 2

Les élections législatives sont prévues pour la fin de cette semaine. Grâce à la base de données, désormais accessible sur nawaat.org , diverses lectures peuvent en être faites, sur la forme et sur le fond, mais aussi sur les forces en présence et les grands absents. L’inconnue de ce scrutin est, pour sûr, les électeurs. Sont-ils plus soucieux de l’idéologie, de la ligne politique d’un parti, ou de la personnalité des candidats ? Une forte abstention favorisera-t-elle les grands partis ou doit-on s’attendre à une participation massive ?

Législatives : dictature aux programmes

La campagne électorale quand elle n’est pas empreinte de cette frénésie sécuritaire se veut fertile en projets, investissements, emplois et que sais-je encore. Des programmes à connotation de cadeaux ou de récompenses au profit des régions déshéritées. Et les budgets qui y sont consacrés, sont bien augmentés grâce à une nouvelle répartition des ressources fiscales.

Oqba Ibn Nafi le destourien, et les grandes inconnues des législatives

Signe de leur caractère libre et démocratique, les élections du 26 octobre ne sont pas un scrutin au résultat connu d’avance. Au-delà de la guerre des images, chaque jour qui nous rapproche des élections législatives a pour effet de révéler un peu plus l’ADN, la nature profonde, de certains partis politiques. A Kairouan, ville conservatrice où Nidaa Tounes entend marcher sur les platebandes d’Ennahdha, le style « stambéli » – mausolées prôné par Nidaa a atteint des sommets ce weekend. Populisme ou cas d’école d’efficacité électoraliste ?

Tunisie : Les limites du vote utile

En delà de ses limites conceptuelles, le vote utile a des limites empiriques. A cet égard, nous revisitions les élections du 23 octobre 2011. À l’issue de ces élections, le parti d’Ennahdha a remporté 37% du vote populaire et 41% des sièges de l’assemblée constitutive. Il y a eu alors maintes condamnation et regrets que le vote démocrate se soit dissipé et éparpillé entre la multitude de parti de gauche, laïcs, ou progressiste.

L’IRIE France 1 : Partialité et incompétence ! La transparence des élections compromise

Notre inquiétude est d’autant plus grande quand on constate que de nombreux citoyen(ne)s ayant voté en 2011 se retrouvent sans raison éjectés des listes électorales et risquent de ne pas pouvoir voter. A cela s’ajoute la manière incompréhensible et plus que contestable dont a été envisagée la répartition des électeurs(trices) entre les divers bureaux de vote, ce qui risque de poser de nombreux problèmes d’accueil et d’organisation lors du scrutin d’octobre et surtout pour conséquence de dissuader de nombreux électeurs(trices) en France d’accomplir leur devoir de citoyen(e)s. Serait-ce là le but recherché ?

Le Maître des lieux

Que oui que le RCD a été judiciairement dissout ! Mais l’histoire nous aura montré que c’était sans intérêt, tant ses artisans et stratèges n’auront pas été muselés et matériellement « gélifiés ».tant ils auront su ressusciter jusque leurs dinosaures, les plus érodés.

A élections sans surprise, campagne molle ?

A deux semaines du premier scrutin libre des législatives, on ne peut pas dire que l’enthousiasme des protagonistes soit débordant, tant la campagne électorale démarre timidement. L’enjeu est pourtant crucial pour la transition. Baromètre parmi d’autres, l’affichage en milieu urbain n’a quasiment pas évolué depuis le feu vert de l’ISIE qui avait vu affluer essentiellement les colleurs d’affiches des partis les plus riches.

Human Rights Watch : Pour que les droits humains soient la bataille des prochaines législatives

Dans un récent rapport intitulé : « Elections législatives 2014 en Tunisie : un agenda pour les droits humains », Human Rights Watch exhorte les candidats aux élections législatives de faire des droits humains, la base de leurs programmes. En effet, bien que le soulèvement des Tunisiens ait eu lieu sous le signe de la « justice sociale », de la « dignité », et de l’« égalité », rares sont les partis candidats aux législatives qui ont inclus dans leur programme un projet clair et cohérent relatif à cette question.

Ce n’est que Caïd Essebsi

Samedi 4 octobre, il est minuit, les colleurs d’affiches d’Ennahdha et Nidaa Tounes, les deux favoris des législatives, sont déjà déployés en nombre et s’activent devant les murs et les panneaux d’affichage. Mais Nidaa part avec un handicap : le dernier dérapage en date de son vieillissant leader ne passe pas. Sexisme, méconnaissance du contenu de son propre programme, superstition et contes de mausolées… le style et les idées de Béji Caïd Essebsi lassent jusque dans les rangs de son parti.

Argent sale, terrorisme et clowneries de Moncef Marzouki

Aussitôt sa candidature enregistrée, M. Marzouki a entonné son refrain préféré contre l’argent, se présentant, comme il aime le faire en enfant du peuple zawali qu’il n’est plus pourtant depuis son entrée à Carthage. L’argent, surtout l’argent sale, a toujours été une arme dont a usé et abusé celui qui a démontré dans les faits n’être point le combattant des valeurs tel qu’il a voulu toujours se présenter, abusant son monde.

Marzouki VS Nabli, des présidentielles à enjeu éthique

En endossant le costume de candidat, c’est un Marzouki à la langue déliée, relativement libéré du politiquement correct, qui s’exprimait samedi devant le siège de l’ISIE. Une fois énoncé un premier axe de campagne, la souveraineté décisionnelle nationale, sa deuxième priorité consiste en une mise en garde contre la corruption et l’argent politique, « plus dangereux que le terrorisme pour une démocratie naissante ». Deux messages subliminaux adressés à celui qui pourrait être son adversaire au second tour : Mustapha Kamel Nabli.

Le facteur compétence …La nième imposture des nostalgiques de la couleur mauve.

J’ai essayé de m’en tenir aux éléments factuels et historiques pour garder un minimum d’objectivité, je ne veux même pas évoquer les lobbys qui se cachent derrière le retour de ces caciques, mais ceci est une autre histoire. Il fait beau dehors, et je n’ai pas envie de me faire encore traiter de paranoiaque populiste qui croit à la théorie du complot et qui roule pour Nahdha.