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Migrants subsahariens en Tunisie: Marginalité d’une main d’œuvre de substitution

Environ 57 mille migrants subsahariens résident en Tunisie, d’après les estimations du département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (UNDESA). Pour subvenir à leurs besoins, ils se livrent à des travaux peu rémunérés et précaires. Ils sont maçons, serveurs, ouvriers agricoles. Ils se substituent à une main d’œuvre tunisienne qui boude ces emplois. Cependant, la législation tunisienne fait fi de cet enjeu socio-économique de plus en plus pressant, laissant libre cours à toutes sortes d’abus, faute d’une politique claire.

JCC 2016 : « The Last of us » d’Ala Eddine Slim : le cinéma reconquis

Sur fond de migration clandestine, « The Last of Us » [آخر واحد فينا ]brouille les cartes du réel et de la fiction. Il dessine en creux la rupture du contrat social, en ramenant l’ordre des existences à la loi du plus fort. Mais en plongeant son protagoniste dans un état de nature où l’homme serait un loup pour l’homme, Ala Eddine Slim ramène la politique à sa fable la plus originaire. Et c’est par là qu’il nous fait franchir le seuil d’une véritable expérience sensorielle. « The Last of Us » a reçu le prix de la première oeuvre de la 27ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage

L’image des « harragas » dans les reportages de la Nationale 1 : Etude de cas

Ma contribution consiste à analyser un reportage télévisé intitulé : « Lampedusa, l’embarcation catastrophe », diffusé par la chaine Nationale 1 le 18 septembre 2012, suite au naufrage, survenu le 6-7 septembre 2012, de l’embarcation qui transportait 136 «harragas» tunisiens parmi eux des femmes et des mineurs, qui, selon les témoignages des rescapés recueillis par les garde-côtes italiens, avaient embarqué au départ de la région de Sfax et en direction de Lampedusa, faisait naufrage près du l’îlot de Lampione.

Camp de Choucha : les migrants manifestent à Tunis

C’est un peu le coup de la dernière chance pour les migrants du camp de Choucha qui se sont vu refuser le statut de réfugié. Ils ont quitté le camp hier soir pour venir ce matin à Tunis où ils ont décidé d’organiser une manifestation. Ils sont une centaine et espèrent se faire entendre par le UNHCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés en organisant un sit-in Place des Droits de l’Homme à Tunis.