De nouveaux rebondissements dans l’affaire du projet Marina Gammarth mettent en évidence la corruption impliquant nombre de ministères et de cadres de l’État, y compris durant les deux gouvernements post-25 juillet.

De nouveaux rebondissements dans l’affaire du projet Marina Gammarth mettent en évidence la corruption impliquant nombre de ministères et de cadres de l’État, y compris durant les deux gouvernements post-25 juillet.
Même si les deux parties ne le reconnaissent pas officiellement, l’entrée en vigueur de l’accord sur la libéralisation du transport, conclu le 11 décembre 2017, est dans l’impasse. Le gouvernement tunisien ne l’a pas encore ratifié, en raison de résistances de l’UGTT et de Tunisair. Tandis que l’Union Européenne (UE) élude toute possibilité d’assistance financière.
Secteur clé de l’économie tunisienne, le tourisme pèse près de 13% de la richesse nationale. Comme dans la plupart des pays du monde, il a connu une brutale récession due à la pandémie Covid-19. S’il est sain que les autorités tentent de limiter les pertes et de sauver les emplois menacés, les pressions qu’exercent les professionnels du domaine sur la politique sanitaire sont beaucoup plus discutables.
Le Fonds Monétaire International évalue le taux de croissance mondial à -4,9% à la fin de 2020, en raison du Covid-19. Alors que les Etats Unis ont su redresser le taux de croissance de -8% en avril à -4,3% en octobre 2020, la Tunisie n’a pas réussi à résorber le déficit enregistré avec un taux de croissance de -7,3% en 2020, contre 1% en 2019.
Le secteur du tourisme, représentant 14.20% du PIB national, est l’un des principaux secteurs touchés par la crise du Covid-19. La fermeture totale des frontières a entrainé l’annulation massive des réservations dans les hôtels et l’arrêt des activités des agences de voyages. Avec la fin de la crise, le gouvernement passe à l’offensive pour vanter la destination Tunisie avec le slogan « Ready and safe ». Objectif : séduire les touristes et notamment nos voisins algériens.
Comme chaque année, la haute saison touristique devait démarrer avec le début de ce mois de juin. Sauf qu’aucune réservation ni arrivage de touristes n’ont été pour l’heure programmés. En Tunisie, le secteur du tourisme semble se diriger vers une année catastrophique. De telles pertes n’auront pas été atteintes même après les événements du 11 septembre 2001.
Le ministre de la Santé Abdellatif Mekki a déclaré que cet été, la baignade serait «interdite» jusqu’à nouvel ordre. Quel est le bien fondé de cette déclaration ?
“Mediapart sur la Tunisie : « pour vos premières vacances de dé-confinés : pensez à la Tunisie Covidsafe ! »”, ainsi s’intitule un article du site Réalités, accompagné d’une photo d’Edwy Plenel, fondateur du site français Mediapart. Un titre accrocheur qui vante « l’exception tunisienne ». Le site français a-t-il vraiment appelé les Français à privilégier la destination Tunisie pour les vacances ?
Lors de son allocution du 16 mars, le chef du gouvernement a annoncé un lot de décisions, non sans conséquences économiques. Outre la fermeture des frontières aériennes et terrestres, à l’exception des marchandises et des vols de rapatriement, Elyes Fakhfakh a décrété l’annulation des évènements culturels, scientifiques et sportifs. Une mesure qui s’ajoute à la fermeture des cafés, restaurants et bars dès 16 heures. La pandémie du coronavirus fait trembler l’économie mondiale. La Tunisie n’y échappe pas.
Le golf est un sport peu populaire en Tunisie. Il se résume pour une majorité de Tunisiens à des étendues de gazon que l’on ne fréquente que de loin, tant la frontière physique et symbolique qui peut les entourer peut sembler infranchissable. Nous nous sommes intéressés à ce sport, à ceux qui le pratiquent et à la visée touristique qui lui est donnée par l’Etat. Plongée dans un univers qui l’air de rien, trahit des dynamiques politiques importantes.
En septembre 2016, un accord signé entre le gouvernement, les diplômés chômeurs et les organisations syndicales a mis fin à une crise sociale qui a pris une tournure sécuritaire soldée par l’éviction des policiers de Kerkennah de mi-avril à mi-septembre 2016. Deux ans plus tard, deux ministres signataires de cet accord sont revenus, exactement le 7 septembre 2018, pour parler du développement de l’archipel. Quel développement à l’heure où la pêche, principale activité des habitants, et le tourisme « écologique » prêché par l’Etat sont contraints à subir les dommages de l’industrie pétrolière ? Cette vidéo est le fruit de 48 heures passées à Kerkennah à s’entretenir avec un pêcheur, deux ministres, un représentant des diplômés-chômeurs et un hôtelier. Reportage.
Sur la côte du nord-ouest tunisien, à 18 km de la frontière algérienne, s’étendent les plages rocheuses de Tabarka. Sur leurs nids perchés en haut des poteaux, les cigognes ressemblent à des statues. Des lauriers-roses bordent l’autoroute qui mène vers la ville. Un énorme saxophone de 6 mètres occupe le carrefour à l’entrée de la ville. Ici, et aussi sur la gigantesque contrebasse au centre-ville, des affiches bleu-ciel annoncent le Tabarka Jazz Festival, qui s’est tenu du 22 au 29 juillet 2017. Cette édition qui marque le comeback du festival, permettra-t-elle à la ville de redorer son image et accroitre sa compétitivité en tant que destination touristique ?
Le 26 juin 2015 à Sousse, les forces sécuritaires auraient raté une intervention rapide et efficace en raison d’une « simple lâcheté » et d’un « retard délibéré et non-justifiable », selon un rapport confidentiel du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme en Tunisie. Un résumé de ce rapport a été présenté lors d’une audition à la Cour royale de justice de Londres le 8 février 2017. Alors que les médias anglophones assistent de près au déroulement des auditions, le silence en Tunisie devient pesant.
Par Rim Jelassi, Depuis l’attentat de Sousse, la question majeure est comment réussir la saison de tourisme. En effet, tout […]
Passé ou encore de mode, l’écotourisme en Tunisie ? Difficile de répondre de manière tranchée à cette question, car ce secteur peine encore à émerger et prendre place dans le paysage économique. Une question demeure toujours en suspens par rapport à cette activité (définie comme un tourisme respectueux de la nature et de la culture, mais aussi dont les revenus passent directement aux populations locales) est le rôle dévolu aux populations locales et aux revenus qu’ils peuvent tirer de ce genre d’activités.
Diffusée dimanche soir sur la chaîne privée française M6, le dernier numéro d’« Enquête Exclusive » s’est intéressée à la Tunisie. Titrée « Tourisme et menace terroriste : le défi tunisien », l’émission, qui ne mérite pas son nom, s’est contentée d’une succession de portraits et d’étalage de success stories. Faux chiffres, superficialité et choix de facilité.
Sous l’égide du ministère du Tourisme, des Tunisiens ont déployé samedi un drapeau de la taille de 19 terrains de football pour battre le record du « plus grand drapeau du monde ». Un évènement « patriote » qui doit aussi promouvoir le tourisme, selon ses organisateurs, mais qui soulève de nouvelles polémiques.
L’île de Djerba, plus connue sous le nom de Djerba la douce, est la destination privilégiée de nombreux touristes, mais aussi des autochtones, en cette période estivale. Cette image de carte postale peut être fortement nuancée, une fois l’envers du décor mis à nu.