Transition démocratique 196

La révolution tunisienne, Essai d’autopsie (Première partie)

Le 14 janvier 2011 se sont écoulés 23 ans de dictature, de mainmise d’une famille qui a exploité à satiété la richesse nationale. Un fasciste démesuré a su odieusement conduire le pays vers une faillite économique, sociale et culturelle. Il est fondamental donc qu’un bilan soit dressé pour mieux comprendre la conjoncture et mettre la lumière sur le CAS tunisien, déclencheur du « Printemps arabe » et précurseur d’une nouvelle ère de protestation sociale et politique mondiale.

La Révolution, l’Histoire et la Mémoire

La Révolution tunisienne était le résultat d’un long processus qui se présente comme une métamorphose profonde qui a marqué notre quotidien. De ce point de vue, une lecture psychanalytique de ce grand moment s’impose avec beaucoup d’acuité pour ne pas se limiter à une approche descriptive car on n’est pas encore habitué à parler de la mémoire collective, même par métaphore.

Face à la remontée de la violence en Tunisie, le congrès national contre la violence s’impose…

Il est certainement crucial de lancer un processus de lutte contre la violence nécessitant une intransigeance officielle à l’encontre des fauteurs de troubles et des instigateurs. Néanmoins, il est indispensable de prendre des mesures sociales et économiques au profit des couches populaires pour installer un climat de paix sociale nécessaire à toute transition démocratique capable d’unifier le peuple contre toute atteinte à ses acquis révolutionnaires et ses aspirations.

L’Aube est-t-elle si proche ?

Le monde arabe allait vivre sa mutation, se libérer de l’autoritarisme et accéder à la pluralité, à plus de justice et de liberté. Néanmoins, la question éthique se trouve totalement occulté comme objet complexe d’étude inséparable de l’analyse du mouvement révolutionnaire.

Bilan de la justice transitionnelle : Part III : Les défis

La 3ème et la dernière partie du bilan de la justice transitionnelle. La réussite du choix de recourir à la justice transitionnelle dépend de plusieurs facteurs basés sur une approche mure et réfléchie des droits de l’Homme et loin de la politique, cette idée est loin d’être garantie dans la société tunisienne actuelle tiraillée antre les attentes légitimes des victimes et les pressions politiques accentuées et hésitantes.

La démocratie Tunisienne en phase de devenir une démocratie classique: les bleus contre les rouges | image debatunisie.com

La bipolarité en Tunisie n’est pas que politique

Un an après les premières élections démocratiques, la situation en Tunisie reste assez mitigée mais l’échiquier politique commence à s’éclaircir petit à petit. Nidaa Tounes est en phase de devenir la principale alternative au parti islamiste Ennahdha. Le front populaire, une union de partis d’extrême gauche, quant à lui veut s’imposer en tant que troisième alternative.

23 octobre 2012 : Apocalypse now !

Aujourd’hui, en Tunisie, après que les derniers mois de son gouvernement aient mis à l’œuvre la propension du parti majoritaire à une pratique caricaturée de l’islam acceptant de passer sous les fourches caudines de ses sympathisants les plus radicaux, nous sommes en train d’expérimenter, en une sorte de retour de balancier, une pratique aussi loufoque,