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Qui sont les voleurs de la révolution ?

Par Faouzi Ben Abderrahman – Le premier peuple arabe à se soulever à l’aube du 21ème siècle pour retrouver sa dignité, sa liberté et balayer des décennies de dictature, de corruption, d’inégalités, de malversations et d’injustices. Une révolution tellement authentique et contagieuse qu’elle annonce les prémices d’une aube nouvelle pour toute une région. Quelques mois après la fuite de Ben Ali et de ses proches, la brume enveloppant le paysage politique tunisien ne s’est toujours pas dissipée, elle s’est même épaissie au point où l’on se demande si elle n’annonce pas un orage dévastateur.

Mode Fashion

Nous sommes en Tunisie. Depuis le 14 janvier, chacun a le droit à la liberté. Liberté de s’exprimer, liberté de se déplacer, liberté d’entreprendre, … bref un droit, mais aussi une quête qui a du mal à s’articuler dans nos traditions de vie. Qu’en est il de la liberté de s’habiller ? Depuis la Révolution, il est clair que le paysage citadin de la Tunisie n’est modifié. Et le sujet le plus évoqué est celui du hijab et de la burqua. Une mode fashion, qui ne figure ni dans les books de styles féminins, ni parmi les traditions d’habillement tunisien.

La Tunisie en perdition : Vers un populisme de gauche

Avant le 14 janvier, les chaînes de télévision tunisiennes ne m’intéressaient pas vraiment. Des journaux de l’info vides de tout sens, des feuilletons sans scénarios et des talk shows sans « talk » ni « show ». Après ce qu’on appelle la révolution du peuple tunisien, des discussions plus ou moins structurées et passionnantes ont pris place dans notre champs télévisuel. Ça se dispute et ça chamaille, on y explique des choses et j’ai presque déserté les chaînes françaises avec leurs programmes politiques et documentaires.

متظاهرون يقدّمون للمحاكمة: احلال للقانون أم عقاب و انتقام؟ – عاجل سيدي بوزيد

نذ عدّة أشهر تواترت حالات تقديم مدنيين للمحاكمة العسكريّة على خلفيّة أحداث عنف شهدتها بعض المظاهرات لعلّ أشهر هذه الأحداث وقائع القصبة 3. و في كل مرّة يتبادل المتظاهرون من جهة ووزارة الدّاخليّة من جهة أخرى التّهم حول حقيقة الأحداث و خلفياتها. أوّل استنتاج مؤسف يخرج به من يتابع هذه الأحداث هو الدّور السّلبي بل المعدوم للاعلام الكلاسيكي في تقديم مقاربات واضحة و في محاولة كشف خفايا ما يدور في ما يمكن تسميته “كواليس تحرّكات الشّارع”. و لكن الأخطر، هو غياب تام لقضاء مستقل و لعدالة محايدة، في هذا الإطار لنا أن نطرح ثلاث أسئلة ملحّة

A propos des mouvements migratoires des populations tuniso-libyennes

L’histoire des peuples nous a toujours permis de garder espoir et de prendre conscience des multiples rapports d’interdépendance, d’entraide, de solidarité et de corrélation entre ceux qui éprouvaient des calamités ou bien des afflictions analogues a travers leur périple de vie selon les conjonctures qui obligent les gens ainsi que les individus à prendre les positions adéquates pour leur survie.

Raconte-moi la Tunisie

Par Chloé Guyon – Difficile de parler d’un pays que j’ai quitté voilà une décennie et qui m’est désormais étranger. Exercice périlleux auquel je me prête volontiers, comme par devoir. Un devoir de mémoire. Je voudrais parler de la Tunisie que j’ai connue dans les années 90, ancrée dans ses principes, mais ouverte et tolérante. J’étais alors écolière ou encore lycéenne, et on avait le choix, de faire le Ramadan ou de ne pas le faire. En fait, on ne se posait pas la question et qu’on ne vienne pas me dire que c’était l’insouciance de la jeunesse.

Nous, Tunisiens, condamnons

Par Sami Ben Younes – Nous, Tunisiens, condamnons : Zine El Abidine Ben Ali, à la peine capitale pour homicide volontaire, haute trahison, abus de pouvoir, expropriation de biens publics et prives, torture, détentions de drogues et d’arme, vols et complicités de vols, corruption, menaces, abandon de l’état, crimes financiers.

Tunisie : À propos d’identité

Circonscrite depuis des décennies dans une posture identitaire monochrome, par habitude, commodité ou absence de remise en question, la société tunisienne postrévolutionnaire se trouve, une nouvelle fois depuis l’indépendance, confrontée à des débats et des enjeux qu’elle n’a pas su soulever et traiter adéquatement jusque-là.

Déjà le révisionnisme !

D’abord, il y a eu la déconstruction du symbole Bouazizi…Toutes sortes de manœuvres tendant à discréditer la personne post mortem. Pendant des semaines, on nous a seriné toutes sortes d’hypothèses, plus ou moins vérifiables, mais toutes destinées à ‘démystifier’ l’acte fondateur de la Révolution. Il n’était qu’un simple voyou qui passait son temps à se saouler, Fadia ne l’a jamais giflé, il l’aurait même insultée, voire agressée physiquement, il n’a jamais eu de diplôme universitaire et j’en passe.

A quoi sert un procès ?

Nous le savons tous : l’ancien chef d’Etat tunisien est un criminel ! Pourquoi, alors, intenter un procès contre lui ?! Pour formaliser cette certitude, le condamner à une quelconque peine et avoir un jugement susceptible d’être exécuté, dans l’objectif de nous venger contre lui ?! Nous ne l’aurons jamais, il ne se rendra point, il ne foulera plus le sol de la Tunisie, j’en ai une conviction profonde ! L’histoire nous enseigne que les dictateurs qui avaient fuit leurs pays, n’y sont pas revenus ! Et pourtant, ce procès, tant attendu, s’avère utile, s’il obéit à certaines conditions…

لن لن يمرّوا

يريد البعض أن يقنع التونسيين أن الذي حصل في البلاد لم يكن ثورة، وأن فرار الطاغية واندحار نظامه لم يكن ثمرة لإرادة الشعب الكريم وتصميمه بل كان بمثابة الصدفة السعيدة التي التقت فيها بطولة شخص أو مجموعة أشخاص من داخل الأجهزة الأمنية مع ارتباك الأسرة الحاكمة وأمنها المقرب. ولعلّ الهدف من هذه المناورة هو زعزعة ثقة التونسيين بأنفسهم وبقدرتهم على تغيير الأمور متى شاؤوا وافتكاك المبادرة منهم وترميم هيبة أجهزة دولة فقدت شرعيتها.