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Gaz de schiste en Tunisie : Risques et périls

Le dilemme du gaz de schiste ressurgit. Dans une interview accordée à l’agence Tap, le 4 septembre 2014, Mehdi Jomaa affirmait que son « gouvernement est déterminé à explorer le gaz de schiste », estimant que les critiques n’arrêteront pas ce projet. Une déclaration qui n’a pas été apprécié par les anti-gaz-de-schiste qui craignent une « catastrophe écologique », voire « une logique d’inféodation aux multinationales ». Certains estiment même que ce gouvernement provisoire de technocrates est en train de dépasser ses prérogatives.

Production propre en Tunisie : piste de gains économiques et impératif écologique

L’énoncé de l’Article 45 de la nouvelle constitution Tunisienne place l’environnement comme un thème central que l’Etat doit protéger. Les constituants ont aussi consacré l’Article 129 à « l’Instance du Développement Durable et des Droits des Générations Futures ». La préservation de l’environnement est donc un sujet universel qui doit être pris en considération à la valeur qu’il mérite en tant qu’enjeu sociétal et économique.

Un cas de jurisprudence

Monsieur le ministre de l’enseignement supérieur a usé de son pouvoir discrétionnaire pour me bouter hors de l’Université, juridiquement parlant pour cause de “limite d’âge”. L’argument aurait été imparable s’il avait été appliqué de manière systématique à tous les concernés. Or, sur les trois demandes de maintien en état d’exercice, concernant trois enseignants de la Faculté des lettres et des sciences humaines de Sousse, son Excellence a décidé, pour le bien de l’Université Tunisienne, d’en avaliser deux et de rejeter la troisième, en l’occurrence la mienne.

Mise au point suite aux prétendues démissions au sein du Front Populaire en Ile de France

Le site internet “nawaat” a publié le 1er octobre un texte intitulé “Pourquoi nous quittons le Front Populaire“, signé “Militants et membres fondateurs du Front Populaire – Ile de France”.
La coordination Ile de France du Front Populaire:

– informe l’opinion publique qu’elle n’a enregistré aucune démission ces derniers temps. Bien au contraire, les différentes composantes du Front Populaire en Ile de France sont aujourd’hui plus que jamais unies et solidaires. En témoigne l’excellente campagne que mènent les militantes et les militants du Front Populaire pour les législatives dans la circonscription France 1.

Des partis politiques désengagés vis-à-vis des réformes économiques fondamentales

Bien que des propositions soient avancées par les partis, quant à la relance économique, elles semblent se dissocier de leurs politiques générales, mais surtout de leurs discours, où une forme de « langage diplomatique » et un optimisme sans fondement sont présentés, afin de favoriser l’idée de « Start up démocratique » incitant les investisseurs étrangers à venir en Tunisie.

Ce n’est que Caïd Essebsi

Samedi 4 octobre, il est minuit, les colleurs d’affiches d’Ennahdha et Nidaa Tounes, les deux favoris des législatives, sont déjà déployés en nombre et s’activent devant les murs et les panneaux d’affichage. Mais Nidaa part avec un handicap : le dernier dérapage en date de son vieillissant leader ne passe pas. Sexisme, méconnaissance du contenu de son propre programme, superstition et contes de mausolées… le style et les idées de Béji Caïd Essebsi lassent jusque dans les rangs de son parti.

Pourquoi nous quittons le Front Populaire

Nous avons décidé d’assumer nos responsabilités, nous militants et membres fondateurs du FP-IdF, d’annoncer aujourd’hui que nous le quittons. C’est une décision difficile, qui nous pèse, parce qu’au Front Populaire, nous avons des camarades et des amis, dont nous ne confondons pas les luttes sincères avec l’opportunisme de leurs dirigeants, et parce que nous ne souhaitons aucunement nous couper d’eux. C’est ce qui a jusque là retardé notre prise de décision.

HAICA : 50 000 dinars d’amende pour les chaînes TV et 20 000 dinars pour les radios récalcitrantes.

La HAICA a infligé en fin de journée du 29 septembre 2014 de nombreuses amendes à l’encontre des médias contrevenant à la règlementation du paysage audiovisuel.
Les peines d’amendes se répartissent comme suit :
– 50 000 dinars prononcés à l’encontre des chaînes Télé : Nessma ; Hannibal ; El-Janoubia ; Tounisna ; Zitouna.
– 20 000 dinars d’amende à l’encontre des radios […]

Qui veut la peau de la Haica ?

La cause est entendue. Le nouveau contrat médiatique n’arrange pas du tout certains patrons qui veulent faire tomber la Haica. Non contents de battre en brèche le fragile processus de la régulation, ces dignitaires de l’information ont embarqué leurs journalistes dans une guerre qui ne sert pas l’intérêt de la profession.

13 ONG mettent en garde contre le danger de la rébellion contre la loi sur la communication audiovisuelle en Tunisie

Les treize organisations non gouvernementales, soussignées, mettent en garde contre la gravité de la persistance de certaines chaines de radio et de télévision en Tunisie à se rebeller contre la loi sur la communication audiovisuelle. Elles soulignent la nécessité, pour ces médias, de cesser de se servir du prétexte de la période électorale, aussi cruciale soit-elle, pour transgresser la loi, à l’heure où les Tunisiens aspirent à établir un État de droit et des institutions et où le pays a besoin de l’engagement de chacun à respecter la loi et à affirmer sa primauté.

Haro sur les mosquées : La crise de l’État séculier face au religieux

Que la Tunisie ait besoin, aujourd’hui, d’un grand projet national pour réhabiliter le discours religieux qui fut marginalisé par le passé est une évidence. Reste à bannir «la bigoterie» des uns et des autres, celle-là même qui «aboutit à survaloriser la variable religieuse pour ne pas avoir à répondre aux véritables attentes, politiques celles-là, en termes de démocratisation et de pluralisme ». Car si la crise des mosquées marque la fin du «monopole étatique de production et de gestion de la norme islamique», le discours sur les mosquées continue à servir de faire-valoir à des «démarches racoleuses» en termes politiques. Aidé en cela, il est vrai, par le caractère -inévitablement- non moins racoleur de la démocratie en termes de quête des voix et d’adhésion populaire.