Le lundi 28 février, un jeune protestataire originaire de la ville de Regueb qui participe au sit-in de la Kasbah a identifié un individu qui se mêlait à la foule comme étant, selon ses dire, “un membre de la police politique”. […]

Le lundi 28 février, un jeune protestataire originaire de la ville de Regueb qui participe au sit-in de la Kasbah a identifié un individu qui se mêlait à la foule comme étant, selon ses dire, “un membre de la police politique”. […]
Alors que pour les uns, le départ de Ghannouchi aura marqué la fin de la Révolution, pour les autres la journée du 27 février 2011 sera au contraire le véritable point de départ de la Révolution. Du passé, table rase sera faite Plus que tout autre symbole de cette rupture, le départ de M. Ghannouchi va marquer un bouleversement en profondeur de l’histoire du pays.
Je m’étonne que votre site fasse écho à des propos purement diffamatoires. Comment qualifier autrement des propos anonymes sur le délit d’initié (qui est effectivement une chose très grave) mis en parallèle avec des éléments de bio me concernant totalement déformés et erronés.
Les mots trahison et tromperie n’ont de sens que lorsque, à un moment donné, il y a eu des gens qui avaient confiance en des gens qui ne le méritaient pas. On ne peut pas vivre sans confiance. Mais confiance sans méfiance c’est de la naïveté. Les naïfs sont des parfaits candidats pour se faire avoir.
On veut bien croire que le Ministre de l’Intérieur Mr Rajhi a assainit ne serait-ce que relativement l’organigramme de la police. Il n’en a pas pour autant changer radicalement son comportement violent et délétère comme cela aurait dû être entamer.
Par Nicolas Beau – Voici un contrat extravagant signé, le 11 mai 2005, entre l’Agence foncière d’habitation, organisme d’Etat, le gendre et ex dauphin présumé de Leila et de Ben Ali, portant sur l’achat du plus beau terrain de Sidi Bou Said d’une surface 10485 mètres carrés ( numéro du lot 119384);
Les amis socialistes de l’ami de MAM, Aziz Miled, l’homme d’affaires tunisien qui durant les émeutes promenait en avion Michèle […]
Par Des citoyens tunisiens – Le Peuple Tunisien est un peuple que l’histoire a lié à son territoire depuis des millénaires. L’expérience et la richesse de cette histoire se traduit dans sa culture populaire, son organisation sociale et l’importance qu’a pris l’éducation de ses enfants, autant d’éléments essentiels d’une civilisation sans cesse renouvelée et enrichie. […]
Par Slim Dali – La dominance hégémonique du RCD, l’ancien parti-Etat en Tunisie, ainsi que l’absolutisme du pouvoir de Ben Ali, n’ont laissé aucune place à l’émergence d’une vraie alternative politique. Le vide politique, était un des éléments factices qui permettait à Zine Ben Ali de se maintenir au pouvoir.
Pourquoi un télégramme? Parce qu’en femme d’action habituée à l’analyse et la synthèse, j’ai appris à faire l’économie des mots inutiles, je n’ai pas de temps pour les circonlocutions et les paraphrases […]
Par Nazih Karoui – “La nature a horreur du vide”. Si on applique ce principe à la vacation du pouvoir, il serait sage de déduire, qu’à la suite de la fuite de l’ex-président Tunisien, un nouveau gouvernement devrait se former et opérer très rapidement pour éviter tout dérapage vers une situation chaotique. Les arguments tenus par Messieurs Mohamed Nejib Chebbi et Ahmed Ibrahim…
Je ne vous déteste pas. Au contraire. J’ai toujours eu un respect immense pour les hommes qui savent prendre rendez-vous avec l’Histoire. Et vous en faites manifestement partie.
Où comment la prise en otage de la révolution par des structures inefficaces et peu crédibles risque de saper l’idéal démocratique ?
L’expulsion/fuite de Ben Ali n’est qu’un relais à la vraie et ultime liberté. Ben Ali n’a été que le fervent serviteur et premier porte parole de la dictature du RCD. (il s’est d’ailleurs grassement servi). En fait, si on lit et lie bien les faits, l’étincelle révolutionnaire n’a été déclenchée que par cette mainmise du Parti Unique sur toute forme de privilège économique et social ainsi que sur les richesses et opportunités du pays.
Le soulévement populaire qui secoue l’ensemble de la Tunisie depuis près de trois semaines étonne et surprend le monde entier par sa nature spontanée, sa propagation rapide et la radicalité de ses revendications. C’est lentement et en scilence que le combustible de cette contestation a été accumulé et alimenté par le régime en place depuis 23 ans.
Gabes qui pendant 20 ans a été terrorisée et manipulée par des tirants et des traitres. Vous ne trouverez que peu d’informations sur Gabes car personne ne peut plus parler, puisque tout le monde est surveillé. Depuis plusieurs jours, il y a eu des manifestations à Gabes, mais hier le bilan était trop sanglant, plus de 13 morts à Gabes ville, plus de 5 dans la délégation de ElHamma, 2 dans la délégation de Menzel ElHabib et encore, mais personne ne communique : les faits …
Je me suis exprimé hier soir avant le discours présidentiel dans une première lettre aux Tunisiens. L’allocution d’hier soir change la donne et appelle une réponse. Hier soir sur TV 7, je n’ai rien vu d’autre qu’un 7 Novembre Bis. 23 ans après, Ben Ali nous a refait le coup du « Les Tunisiens sont matures pour la démocratie, plus jamais de présidence à vie ».
La société tunisienne comme toute société humaine n’est rien de plus que la somme des comportements et relations qu’il peut y avoir entre les individus. La société est une fractale dont l’élément de base est l’individu et la nature des relations que celui-ci tisse. C’est la morphogenèse des relations humaines. La diversité, les interactions et les variantes donnent les cultures, les sensibilités, une part du religieux, les accidents de l’histoire … Le point de départ est toujours l’homme et son monde ou sa réalité perceptive qui le façonne et qu’il façonne continument.