Aujourd’hui commence à Tunis une formation portant sur les cas de torture. L’organisateur de cette initiative est ACAT : Action des Chrétiens pour l’abolition de la Torture.
Camp de Choucha : la vie en suspens dans le café des migrants
L’afflux de population à la frontière tuniso-libyenne a nécessité l’ouverture d’un camp à Choucha, prés de la ville frontière de Ben Guerdane, au sud de l’île de Djerba. Alors que la plupart des migrants qui y ont trouvé refuge sont rentrés chez eux, d’autres ne l’ont pas quitté.
La Zitouna contre la Sorbonne
L’analyse politique et les chronique de la Tunisie de « l’après 14 janvier » se focalise souvent sur les rapports de force immédiats ou de court terme des structures partisanes (partis, syndicats, associations, etc). Pourtant, l’histoire politique de la Tunisie à travers les siècles semble indiquer que chaque camp en présence est en réalité le résultat d’une longue construction sociologique
Réflexions pour comprendre la sociologie religieuse dans la Tunisie postrévolutionnaire
Quand on observe le champ religieux dans la Tunisie postrévolutionnaire ont est frappé par l’essor de ce qui peut apparaître comme un paradoxe en ce début de notre démarche révolutionnaire : la montée de toutes sortes de forme de « religiosité intégristes » au sein ou en marge des institutions religieuses qui veillent sur l’orthodoxie sunnite est devenue une réalité vécue.
La Polit-Revue: Le « Nawaatgate »
Taoufik Ben Brik attaquant Nawaat.org depuis Business News, un ministre de la Justice, juge et parti, qui nous menace de nous assigner en justice, et Rached Ghannouchi qui dénonce le fanatisme religieux, en réaction à la mort de deux salafistes des suites de leur grève de la faim. Le monde à l’envers ?
Entre Charybde et Scylla, l’impératif go-between
Etre ou ne pas être ? Telle est la question que se pose la Tunisie depuis Hamilcar Barca, c’est-à-dire depuis 2300 ans. Après les multiples et diverses invasions et occupations plus ou moins longues qui jalonnent son histoire bien riche en enseignements, notre pays a accédé à l’indépendance…
Tunisie : Un deuxième salafiste décède, ses camarades en prison entament une grève de la faim collective
A cinq heures du matin, Mohamed Bakhti, l’un des accusés dans l’affaire de l’attaque contre l’ambassade des Etats-Unis à Tunis, décède aujourd’hui suite à la complication de son état de santé après une longue grève de la faim qui a duré 57 jours selon les propos de l’avocat Hadedh Ghadhoun de l’Association Liberté et Équité.
Tourisme à l’Assemblé Constituante ou le coup d’État juridique
Je n’ai rien contre le talentueux Béji Caïd Essebsi, puisque la dernière pantalonnade ayant lieu à l’Assemblée Constituante concerne son parti; mais je trouve que ce qui se fait en son nom est une honte pour la démocratie.
Bilan d’un an de “légitimité” : La culture, un secteur porté par ses acteurs et non par ses gouverneurs
Au moment des élections du 23 Octobre 2011, les attentes étaient grandissantes. Politiques, sociales, économiques, culturels, professionnelles. Légitimes. Au bout d’une année de « constituante », constitutive et symptomatique, dans tous les cas, essentielle, fondamentale et caractéristique d’un pays en (re)construction, qu’en est-il de notre « Culture »?
Quand le travail forcé devient institutionnalisé … Grève des internes et résidents en médecine
Face à l’autisme du ministère de la santé publique, les internes et résidents en médecine de Tunis, Zaghouan, Nabeul, Bizerte, Menzel Temime, Menzel Bourguiba et Jendouba entrent en grève à partir du 13 novembre et ce, pendant une semaine. Le motif de la grève est le non-respect par le ministère de la santé publique des accords précédemment signés le 24 juillet 2012 et qui suspendait le service.
« Tsawer cheraâ » : Ondes artistiques sur territoire urbain.
« Tsawer cheraâ », littéralement « Photos de Rue », a proposé sa deuxième édition le 04 Novembre dernier, au Jardin de la « Place Pasteur ». Pour « la Rue » et ceux qui la peuplent, cette action artistique se regarde comme un manifeste, dans ce qu’elle a de plus directe et spontanée.
Nidaa Tounes entre à l’Assemblée Constituante sans passer par la case “élections”
Parmi les 217 élus de peuple tunisien le 23 octobre 2011, dix députés ont déjà rejoints le nouveau parti dont le chef, Béji Caid Essebsi, n’est autre que le prédécesseur du Chef du gouvernement actuel.
Et si Molière revenait décrire les mœurs en Tunisie ?
Rassurons vite le lecteur. Il ne s’agit pas d’un panégyrique à la gloire de la France, ni d’une apologie dithyrambique et suspecte du « modèle français ». Comme toute production culturelle nationale, Molière, a traversé merveilleusement l’histoire pour venir s’inscrire dans le patrimoine universel.
Association Esmaâni La Solidarité, vecteur et moteur.
« Esmaâni », une expression familière que même les très jeunes enfants commencent à prononcer dès leurs premiers mots. « Esmaâni », c’est vouloir dire « écoute-moi », « regarde-moi », « j’existe ». Autant dire, des nécessités pour chaque individu, en tant qu’être social. …
La Polit-Revue: La fin d’une époque
On a tendance à l’oublier, mais au-delà de simples régimes défaits, les révolutions arabes sont une rupture avec une certaine conception de la gouvernance. Il aura fallu presque 2 années, mais ce à quoi nous assistons avec l’affaire Letaief, c’est précisément la révélation et par conséquent l’évincement des derniers foyers d’autoritarisme.
Comment se réconcilier à la modernité ?
Les crises culturelles et identitaires auxquelles on assiste depuis la révolution tunisienne ont favorisé la montée de l’extrémisme de tous genres idéologiques. À cet effet, on a souvent avancé les facteurs économiques liés à la politique du développement, à la pauvreté frappante de certaines familles, au taux élevé du chômage chez les jeunes et à la grande densité urbaine dans certaines villes.
Cinéma : Babylon Aux confins du visible
« Babylon », a finalement déambulé son expérience dans le grand Tunis. Long-métrage documentaire indépendant de toute structure et autofinancé par une jeune boite de production, « Exit Productions », pensé, imaginé et mis en œuvre par trois non moins jeunes réalisateurs, Ismaël, Youssef Chebbi et Ala Eddine Slim, ce film est un véritable exercice de style avec l’accouchement programmé d’une nouvelle facture cinématographique nationale.
Bilan d’un an de “légitimité” : L’économie a ses raisons que la politique ne connait point
Après les élections, le premier test économique de la Troika au pouvoir était la loi de finances, et le fait de proposer une première version préparée par le gouvernement Essebsi, faisait un peu brouillon et mettait au grand jour l’incompétence, ou du moins la non-préparation…