Habib Bourguiba 98

الغنوشي على خطى الفكر البورقيبي

طرح الغنوشي على ساحة الفكر الاسلامي في موضوع احداث التغيير الاجتماعي مبدأ العمل ضمن نطاق “الاستطاعة” للخروج من عدة معضلات ومآزق اجتماعية، ثقافية، سياسية وفكرية، ضاربا عرض الحائط بالكم الهائل من الفكر السلفي الأحادي الرؤية، وهو ذات المبدأ الذي نادى به واعتمده بورقيبة تحت شعار “العمل المرحلي”. ولئن اعتمد الغنوشي على الاجتهاد في تفسير وتأويل بعض الآيات القرآنية والأحاديث النبوية من مثل : “إِنْ أُرِيدُ إِلَّا الْإِصْلَاحَ مَا اسْتَطَعْتُ” أو “لَا يُكَلِّفُ اللَّـهُ نَفْسًا إِلَّا وُسْعَهَا” أو “رَبَّنَا وَلَا تُحَمِّلْنَا مَا لَا طَاقَةَ لَنَا بِهِ”، فقد اهتدى بورقيبة بوعيه وعلمه وثقافته الإسلامية الى هذا المبدأ في احداث التغيير باعتباره مسألة منطقية وبديهية في علم سياسة المجتمعات.

Manichéisme quand tu nous tiens… ou le syndrome du 3 aout !

C’est drôle de voir comment les positions des Tunisiens sur la figure de Bourguiba ne peuvent être qu’extrêmes. D’un côté, on voit un clan qui en arrive à souhaiter joyeux anniversaire à un mort, continuant en quelque sorte le culte de la personnalité instauré par le défunt leader lui-même et perpétué à son compte, mais en pire, par son piètre successeur

L’Initiative de Monsieur Béji Caïd Essebsi : Ni destouriens, ni bourguibistes plutôt rcdistes

Chassés par la grande porte, ils reviennent par la petite fenêtre. Ils ne sont plus RCDist, mais destouriens et bourguibistes. En fait ils ne sont ni les uns ni les autres. Les destouriens étymologiquement les personnes attachées au Destour, à la constitution : la loi fondamentale qui organise les pouvoirs et garantit les libertés fondamentales subsidiairement les personnes adhérents au parti qui lutte pour le recouvrement de la souveraineté nationale en partant de son attachement au Pacte Fondamental de 1857. […]

تصاعد «حزب التحرير» في تونس

أفسح في المجال سقوط النظام الديكتاتوري السابق في تونس يوم 14 يناير 2011، ظهور التيارات السلفية المتشددة ، التي طفت على السطح للمرّة الأولى مُكرسةً تعدديّة في الطيف الإسلامي، ومنها «حزب التحرير» الذي قاد ما لا يقلّ عن مظاهرتين تأييداً للثورة، رغم أن مبادئه تُكفِّر الديموقراطية وترفض حكم الشعب. […]

Le système Destour

Par khaled Ridha – Je lis et j’entends souvent que la révolution piétine à cause su « système Ben Ali » ce qui à mon sens n’est pas tout à fait exact. Peut-être cela est-il dû au fait que la révolution a été l’œuvre d’une jeunesse qui n’a connu que l’ère du dictateur déchu. En vérité, la révolution tunisienne a en face d’elle le système-Destour. Je m’explique : Dès l’époque coloniale, le parti Destour a tenu à contrôler les organisations de masse…

Qui aurait pu imaginer…

Par Farouk Fekih Romdhane – De 0 à mon âge actuel, j’ai vécu, comme tous les Arabes, en stand-by, attendant qu’un dictateur meure, car la mort d’un dictateur est toujours une bonne nouvelle pour l’humanité. Mais rien ne se passait. On attendait des décennies sans que rien se passe. Puis, ces dernières années, on n’attendait plus.

N’ayons pas la mémoire courte

Par Khaznagi Larbi – A lire les articles et à entendre les discussions, je reste tout à fait étonné de constater que nombreux sont ceux qui font remonter le début de la dictature, sous laquelle croulait notre pays, à la prise du pouvoir par Ben Ali. J’avais seize ans en 1956, l’année de l’indépendance. Et depuis, je n’ai jamais vécu sous un régime de liberté dans mon pays, jusqu’au soir du 14 janvier 2011. Alors pourquoi occulter cette période d’absolutisme sous Bourguiba, qui n’a jamais été un démocrate ?