Pour répondre à votre question, nous avons contacté plusieurs historiens et spécialistes de la période coloniale. La plupart nous ont répondu qu’il n’existait pas de travaux chiffrés sur la question.
Pour répondre à votre question, nous avons contacté plusieurs historiens et spécialistes de la période coloniale. La plupart nous ont répondu qu’il n’existait pas de travaux chiffrés sur la question.
Oui, il est possible pour des ressortissants français d’adopter un enfant tunisien, sous certaines conditions.
Le gagnant des élections municipales était déjà connu de tous : l’abstention, qui d’échéance électorale en échéance électorale gagne du terrain. Les campagnes de sensibilisation au vote n’ont que peu d’effet sur des citoyens désabusés et peu confiants, même lorsqu’on les interroge dans des lieux ayant fait l’objet d’une réhabilitation grâce au travail de la municipalité. Reportage à Tunis, exactement la circonscription municipale de Tunis 1 où le taux d’abstention a atteint 74%.
En mars 2018, l’IVD a mis à la disposition du public des contrats d’exploitation pétrolière et minière passés entre des entreprises françaises et le gouvernement tunisien. Ils illustrent les effets des accords de 1955 et 1956 sur la gestion des ressources naturelles tunisiennes.
Le petit Hafedh pleurniche. Il a reçu une claque et son papa ne peut rien faire pour lui. Il voulait juste faire de la politique mais il n’est pas outillé pour. Perdant près d’un million de voix entre les Législatives de 2014 et les Municipales de 2018, son parti Nida Tounes a fini au tapis, dépassant légèrement 20% des suffrages exprimés lors du rendez-vous électoral de dimanche dernier.
Autrefois connu sous le nom de Mos Def, Yasiin Bey se produira, jeudi 10 mai, au Carpe Diem à La Marsa pour le Tunis Block Party (TBP). Tout comme les deux premières éditions organisées par les collectifs Frd & Friends, Upper Underground et Debo, l’évènement rassemblera la crème de la crème des DJs, Bboys, rappeurs et graffeurs tunisiens. Après le succès des deux premières éditions de Tunis Block Party, une performance assurée par le « Bey de Brooklyn » va sans doute réunir un plus grand nombre d’aficionados pour cette troisième édition.
Non, les 24 Wilayas, nommés aussi gouvernorats, qui pourraient s’apparenter aux préfectures françaises, ne vont pas disparaître après la mise en place des élections régionales.
Le 3 mai, le président de l’Instance Supérieure Indépendante des Élections (ISIE), Mohamed Tlili Mansri avait déclaré qu’il y avait alors plus de 6 000 observateurs nationaux et étrangers déployés sur le territoire. Il a également précisé que ce chiffre allait continuer d’augmenter puisque l’instance recevait encore des demandes d’accréditation. 350 coordinateurs locaux supervisent leur travail.
Ces élections ont été l’occasion pour, la première fois en Tunisie, de mailler administrativement tout le territoire. C’est-à-dire que tous les zone d’habitations, même les plus petits hameaux isolés, sont rattachées à une municipalité, comme l’exige l’article 131 de la Constitution.
Bien réalisé – et à condition de sortir de s’en tenir purement aux faits et non à leur exégèse – le fact checking se révèle précieux quel que soit le lieu, le contexte et le régime politique. Au-delà de démentir ou d’alimenter des polémiques (la logique froide du “vrai” ou “faux”), celui-ci permet très souvent d’obtenir des éléments de contextualisation (historiques, sociologiques ou encore économiques). Dit autrement : le travail du fact-checkeur ne se limite pas à démentir ou confirmer une information, comme le ferait un détecteur de mensonges ou un commissaire de police.
Le taux de participation aux élections municipales des forces de l’ordre, qui votaient pour la toute première fois en Tunisie la semaine dernière (avant le reste de leurs compatriotes, qui votent le 6 mai), est encore plus faible que cela.
Depuis le début de la campagne, on entend partout des rumeurs de corruption. Il s’agirait le plus souvent de listes candidates qui proposent de l’argent ou des cadeaux à des électeurs potentiels pour acheter leur vote.
La prospection politique est toujours un exercice complexe – combien d’éditorialistes y ont laissé leurs dents et parfois, leur dignité ? Elle l’est d’autant plus dans un contexte socio-économique précaire, où certains mouvements politiques se retrouvent dans une logique de survie (financière, mais aussi idéologique) et plus encore, d’apprentissage. Une cinquantaine d’années de dictature marquent profondément un champ politique. C’est sommaire, mais à cette échelle, même les clivages basiques ne sont pas toujours clairement définis. Qui est réellement contre qui, et surtout, sur quelles bases ?
Difficile de répondre frontalement à la question sans prendre parti. Cependant, elle soulève plusieurs points sensibles.
Ennahdha a de fortes chances de rafler la majorité des sièges dans un grand nombre de localités. C’est le seul parti ayant des listes candidates dans toutes les circonscriptions (350). Largement impliqué dans l’élaboration du chapitre 7 de la Constitution de 2014 portant sur le pouvoir local, Ennahdha a exprimé, depuis 2015, un grand attachement à la tenue, souvent repoussée, de ce rendez-vous électoral.
A notre connaissance, le candidat de Nidaa Tounes à la municipalité de La Marsa et celui d’Afek Tounes à Hammam Sousse ont évoqué dans leurs programmes la possibilité d’un jumelage avec une ville internationale, sans préciser s’il se ferait avec une mairie française ou avec celle d’un autre pays.
Tête de liste de la coalition de l’Union Civile à Sidi Bou Saïd, la galeriste Aicha Gorgi ambitionne de donner à ce village tunisois, mondialement réputé pour son charme atypique, un nouvel éclat grâce à une dynamique culturelle dépassant le tourisme de consommation. Pour elle, gérer une localité, c’est comme gérer une galerie d’art.
Les maires élus n’ayant pas vocation à modifier le Code pénal, les chances que l’homosexualité soit dépénalisée en Tunisie à la suite des élections municipales sont nulles. Car c’est l’article 230 du Code pénal tunisien qui criminalise l’homosexualité, punie de trois ans d’emprisonnement.