L’échec de l’Algérie à intégrer les BRICS, malgré son poids démographique, géographique, économique et financier, a eu un effet inattendu : il a fait perdre leurs illusions aux «Bricsistes» tunisiens qui rêvaient de voir leur pays y adhérer.

L’échec de l’Algérie à intégrer les BRICS, malgré son poids démographique, géographique, économique et financier, a eu un effet inattendu : il a fait perdre leurs illusions aux «Bricsistes» tunisiens qui rêvaient de voir leur pays y adhérer.
Les œuvres de Yasser Ameur traitent de la société algérienne, critiquent son hypocrisie, ses névroses, ses dérives dont beaucoup ressemblent aux nôtres. Les compositions en jaune de l’artiste algérien subvertissent des grands classiques de l’Art en éclaboussant le réel.
Hier, le non-alignement consistait à se maintenir à égale distance des USA et de l’URSS. Aujourd’hui, il s’agit de ne se soumettre ni à l’Otan, ni au consensus de Washington ni à celui de Pékin. Parce que nous devons nous méfier aussi bien des puissances montantes que des puissances en déclin. Il s’agit d’opter pour une neutralité émancipatrice.
Alors que le Hirak algérien a été un moment d’émancipation citoyenne, il a paradoxalement abouti à la détérioration de la liberté d’expression. Bien que l’article 54 de la Constitution algérienne interdise toute peine privative de liberté pour les délits de presse, les autorités font preuve d’ingéniosité pour contourner la Loi fondamentale et emprisonner des journalistes.
Un bateau parti des côtes algériennes d’Annaba avec à bord 43 migrants en situation irrégulière, dont 39 Algériens, 3 Tunisiens, et 1 Marocain, a été porté disparu le 8 octobre 2008, au large de la Tunisie. Et l’affaire de nouveau soulevée après la Révolution, n’a toujours pas livré tous ses secrets.
La pandémie et la récession qui l’a accompagnée ont eu un effet dévastateur sur les revenus et les moyens de subsistance des travailleur∙euse∙s dans la région MENA. Les femmes ont été particulièrement exposées en raison du rôle qu’elles jouent dans le travail productif et de leur relative marginalisation dans la société. C’est ce qu’affirme une étude publiée par le Transnational Institute et le Réseau Nord Africain de Souveraineté Alimentaire. En voici une synthèse.
Le contentieux colonial entre l’Algérie et la France n’est pas prêt de se dénouer au vu des réactions critiques suscitées en Algérie suite au rapport remis au Président Emmanuel Macron le 20 janvier par l’historien français Benjamin Stora sur la colonisation et la guerre d’Algérie. Sa principale recommandation ne déroge pas à la ligne de conduite des dirigeants français, toutes tendances confondues, qui ont toujours refusé de présenter des « excuses » officielles pour les crimes perpétrés par la France en Algérie durant la période coloniale.
Le secteur du tourisme, représentant 14.20% du PIB national, est l’un des principaux secteurs touchés par la crise du Covid-19. La fermeture totale des frontières a entrainé l’annulation massive des réservations dans les hôtels et l’arrêt des activités des agences de voyages. Avec la fin de la crise, le gouvernement passe à l’offensive pour vanter la destination Tunisie avec le slogan « Ready and safe ». Objectif : séduire les touristes et notamment nos voisins algériens.
Le récent soulèvement du peuple algérien, commencé le 22 février 2019, a ébranlé durablement le système politique algérien. Mais il a aussi mis sur le devant de la scène la question de l’utilisation du dialecte algérien.
A la veille des élections présidentielles en Algérie, un groupe de citoyens algériens résidents en Tunisie s’est rassemblé, mercredi 11 décembre, pour exprimer son boycott du scrutin et son soutien au Hirak algérien. La petite foule réunie devant le Consulat général d’Algérie considère ces élections comme une « mascarade » et appelle à continuer la mobilisation pour « une vraie démocratie ».
Un certain vendredi 3 mai à Alger, la rue Didouche Mourad se remplit doucement. Il est environ 14h quand je retrouve un vieux copain dont j’étais sans nouvelles depuis cinq ans. C’est aussi ça un processus révolutionnaire : une possibilité offerte de réconciliation avec soi et les autres.
Aux abords de la place Bab Bhar à Tunis, sur les rues Djazira et Mongi Slim, toute une économie s’est construite depuis des décennies autour de la station des louages qui mènent vers la ville algérienne d’Annaba. Tunisiens et Algériens s’y côtoient plus que nulle part ailleurs. La désillusion des uns se heurte aux espoirs des autres.
L’Algérie connaît un moment où l’histoire hésite après les manifestations, largement dominées par les jeunes, qui ont agréablement surpris les opposants, contre un cinquième mandat du président Bouteflika. Le pouvoir est sonné mais n’a pas encore renoncé.
Depuis quelques années, nombre de pays du nord de l’Afrique ont entrepris des réformes économiques pour, d’une part, arrimer leurs économies respectives à la mondialisation et, d’autre part, répondre aux aspirations sociales et au progrès des populations de la région. Cette tendance réformiste s’est accélérée avec l’avènement du « printemps arabe » qui a chamboulé la carte sociale et politique dans ces pays et fait entrer en scène de nouveaux acteurs et de nouvelles obédiences, notamment d’inspiration mondialiste.
Vu d’un peu loin, « Un zéro pour le mort » est un simple carnet de bord écrit à l’heure du tout à l’ego. Mais vu de près, il s’avère plus risqué. Brossant tout à la fois son portrait et celui d’un pays à rebours des images officielles ou journalistiques, le romancier Kamal Riahi passe aux aveux avec ce journal intime qu’il a tenu pendant son séjour algérien entre octobre 2009 et avril 2010, où les limites du genre diaristique ne manquent pas de se brouiller. Le livre a été présenté à la Foire du livre de Tunis le samedi 07 avril 2018.
Qu’on ne se trompe pas : « Zabor ou les Psaumes » remonte un récit qui n’est pas tout à fait un roman, même si c’en est un, où l’écriture tente de faire oublier l’agonie pour mieux se souvenir. C’est l’épopée façon Daoud, quand il réfléchit sur le pouvoir de la fiction, et sa quadrature du cercle. L’écriture, ici, ne sert pas tant à faire l’ange qu’à réparer une langue de fiction comme une affaire de pare-brises. De toute son insuffisance, elle entend pousser la langue dans ses derniers retranchements. Néanmoins, Kamel Daoud n’évite pas la cuisine des exercices de style où la sauce du style fait oublier la farine de l’exercice.
Dans une lettre adressée fin juin à l’Association des banques et des établissements financiers (ABEF), les autorités algériennes ont ordonné la suspension de la domiciliation, procédure obligatoire pour toute opération d’importation, pour une liste de 24 familles de produits. Une décision lourde de conséquences négatives sur l’économie tunisienne.
Les organisations signataires exhortent les autorités algériennes à mettre un terme aux attaques de plus en plus fréquentes à l’encontre de journalistes et de médias critiques et à aligner la législation relative aux médias sur les garanties constitutionnelles et les obligations internationales de l’Algérie en matière de droits humains.