L’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) a publié sur sa page Facebook officielle, dans la soirée du 26 juillet, les résultats préliminaires du référendum sur le projet de constitution de Kais Saied. L’ISIE a ainsi diffusé les chiffres détaillés de chaque circonscription électorale, avant de les retirer, en raison “d’erreurs”. Quelles sont ces erreurs et qui en est responsable?
Elections générales en France : quels enjeux pour la Tunisie ?
Le 24 avril 2022, Emmanuel Macron a été réélu président de la République pour un second mandat de cinq ans. Ce vote a empêché la candidate de l’extrême droite d’accéder au pouvoir et d’appliquer un programme particulièrement xénophobe. Toutefois, il faudra attendre les élections législatives pour avoir une idée plus précise sur la politique de l’Etat français pour le quinquennat à venir tant les propositions semblent divergentes. Cela concerne notamment les relations internationales.
Amendement de la loi de l’ISIE : Indépendance en instance
Quelques mois avant la tenue du référendum, Kais Saied a changé, par décret- loi, la composition du conseil de l’ISIE. Désormais, les membres de l’instance chargée de la supervision des élections seront nommés par décret présidentiel. Le timing de cet amendement a été contesté par certains observateurs, mais accepté par d’autres. L’ISIE ne serait plus indépendante ? Les positions divergent.
Présidentielles françaises : L’islamophobie au cœur des enjeux
Les résultats du premier tour des élections présidentielles françaises ont été conformes aux prévisions mettant à nouveau en compétition le Président Macron et Marine Le Pen candidate du Front National. Quelles sont les retombées possibles d’un tel changement sur le statut des maghrébins et autres africains en France ainsi que sur la politique étrangère française à l’égard de la rive sud de la Méditerranée ? Reste aussi à s’interroger sur les fondements historiques de la montée de l’islamophobie et de diabolisation dirigée contre les minorités arabes et africaines en France et plus globalement en Europe.
Législatives anticipées et référendum : Où en est l’ISIE ?
Dans son allocution du 13 décembre 2021, le président de la République Kais Saied a fixé le calendrier du référendum et des élections législatives anticipées, qui auront lieu respectivement le 25 juillet et le 17 décembre 2022. Il a exprimé également son intention de réviser les modalités d’organisation des élections et la méthode de sa supervision, «loin des lois taillées sur mesure». Où en est l’ISIE par rapport à ce calendrier ?
Infractions électorales : Après le Virage 80, l’ISIE sur la sellette
Depuis le virage 80 et le gel des activités du parlement, l’Instance Supérieure Indépendantes des Elections (ISIE) est sur la sellette. Des observateurs lui reprochent la non application de la loi face aux infractions enregistrées pendant la campagne des législatives.
L’ISIE, un marqueur de la post-révolution
L’ISIE a marqué les dix dernières années de la Tunisie pour avoir piloté pas moins de six élections majeures (une constituante, deux scrutins présidentiels et législatifs, et une élection municipale) qui ont transformé le paysage politique et institutionnel tunisien. Sans parler des opérations que cette institution a été appelée à organiser comme, par exemple, l’élection des membres du Haut Conseil de la magistrature. Elle demeure un sujet d’actualité dès lors qu’on évoque de façon récurrente l’hypothèse d’élections anticipées tant l’instabilité gouvernementale imprègne le climat général du pays.
Coup de jeune à la tête du SNJT : les challenges du bureau élu
Le journaliste Mohamed Yassine Jlassi, membre de la rédaction de Nawaat, a été élu président du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), le 23 septembre, pour un mandat de trois ans. Le nouveau bureau exécutif de l’organisation compte neuf nouveaux membres, dont trois femmes. Avec la remarquable percée des jeunes et une respectable présence féminine, le nouveau bureau reflète les changements ayant marqué le secteur, dans un contexte sociopolitique tumultueux.
L’Algérie en mouvement, récit d’un nouveau mois de manifestations
Un certain vendredi 3 mai à Alger, la rue Didouche Mourad se remplit doucement. Il est environ 14h quand je retrouve un vieux copain dont j’étais sans nouvelles depuis cinq ans. C’est aussi ça un processus révolutionnaire : une possibilité offerte de réconciliation avec soi et les autres.
Le «débat public» en cours, avant-goût de la campagne électorale de 2019
Depuis quelques temps, tout esprit éclairé et clairvoyant ne peut qu’être indigné par l’indigence et l’insignifiance du « débat public » qui agite les sphères du pouvoir, des élites, des médias : Pour ou contre la décision du limogeage des ministres de l’Energie et de l’Intérieur, sans que le commun des Tunisiens n’apprenne les véritables raisons de ces limogeages et à qui profite véritablement ces évictions ? Pour ou contre le maintien de l’actuel chef du gouvernement à son poste ? Pour ou contre les conciliabules et tergiversations au sein du parti au pouvoir ? Pour ou contre l’alliance avec Ennahdha ?….etc
Au Maroc, le boycott aussi fait sa campagne
Alors que la campagne électorale bat son plein, deux organisations, l’une islamiste et l’autre communiste, ainsi que des anciens du Mouvement du 20 février, appellent au boycott du scrutin. La presse internationale reste muette à ce sujet.
En France comme en Tunisie, les esprits se droitisent
En Tunisie, il est surprenant de constater les réactions de certains commentateurs des résultats des régionales françaises, hier porte-voix de Nidaa Tounes, s’érigeant aujourd’hui en défenseurs des valeurs anti fascistes. Un état de déni, type deux poids deux mesures, qui mérite d’être étudié.
La Polit-Revue : Repentance commode, abstention persistante et triomphalisme précoce de Nidaa Tounes
Semaine du 30 juin au 6 juillet, actualité sociale chargée avec plusieurs grèves dont on retiendra la plus grotesque, celle […]
Que les démocrates boycottent la comédie des élections !
La politique actuelle en Tunisie devrait s’écrire avec la seconde lettre de l’alphabet et non ce P initial qui rappelle par trop la pièce de théâtre de Sartre où la P… respectueuse, malgré ses valeurs dérogeant à la norme, finit par plier sous le poids des mots, se conformant aux conventions sociales dans une fausse liberté célébrée et un libre arbitre mythifié par l’aliénation, les inégalités criantes.
La Polit-Revue : Les limites de la gauche libérale – libertaire
La semaine politique du 23 au 29 juin a connu les répliques du mini séisme du putsch interne au dernier Conseil national Nidaa Tounes. Le parti de Béji Caïd Essebsi affine sa position sans convaincre les plus crédules parmi ses alliés, tandis que la gauche tunisienne hors Front Populaire joue désormais « le maintien », telle une formation sportive qui sait qu’elle a raté la saison en cours et qui doit se préparer pour les échéances ultérieures. Il faut dire que même la gauche de cette gauche, le PSG, s’était résignée à front chapeauté par Nidaa.
Controns le retour de la dictature, appelons à l’État de droit d’abord, les élections après !
La Tunisie qui a une chance véritable de révolutionner la pratique politique et d’entrer de plain-pied en une nouvelle ère de démocratie refondée relevant de la raison participative est en train de dévier du cours initié par le peuple en singeant tout simplement la pratique dévoyée de la démocratie telle qu’on la pratique en Occident.
Futures élections : la collaboration de la HAICA avec l’ISIE, pour mieux résister aux deux rangées de canons !
La HAICA et l’ISIE vont affronter des moments forts difficiles lors des futures campagnes électorales. Fragiles, qu’elles sont, du fait de leurs courtes existences, elles vont se retrouver entre deux «rangées de canons», et non des moindres. Celle, d’une part, des partis politiques qui n’hésiteront pas à s’aventurer jusque dans les derniers retranchements des zones grises du cadre légal.
La Conférence De Hammamet du Front Populaire accouche d’une souris tactique et programmatique
Ce devait être le début d’une révision de l’impasse produit par le choix imposé, sans discussions du « pas de deux » avec l’une des facettes de l’anti-révolution: Nidaa Tounes, au nom de l’utopique stratégie des « contradictions ».