Depuis samedi 17 août, le conseil de la Choura d’Ennahdha, organe décisionnel du parti, discute des options politiques pour engager […]
La troisième voie
C’est la voie de ceux et celles qui veulent vivre dans une société ouverte et tolérante où chacun aurait sa place. C’est la voie de l’avenir sur et un passé obsolète. C’est la voie de la lumière sur l’obscurité. Et elle triomphera.
Violences en Égypte : Malaise dans l’opposition tunisienne
La crise égyptienne s’invite une fois de plus dans le débat politique tunisien alors que le dialogue entre pouvoir et opposition semble dans l’impasse. Comment l’opposition tunisienne, qui avait en grande partie soutenu la destitution du président égyptien Mohamed Morsi, le 3 juillet, réagit-elle à cette nouvelle explosion de violence ?
Un groupe d’individus profère des insultes devant le siège du Front populaire
L’équipe de surveillance présente sur les lieux a été surprise par une dizaine de personnes venant exprimer par des injures leur soutien à la “légitimité”. Les leaders du Front ont été qualifiés par les intrus de “bande d’athées”, de “perfides” et de “responsables d’un futur putsch”, selon les militants présents.
Après l’alliance avec l’Union pour la Tunisie, brouille au Front populaire
Une brouille entre une formation du Front populaire et les autres organisations membres éclaire sur le malaise au sein de la coalition de gauche révolutionnaire. Le sujet de discorde est l’alliance avec l’Union pour la Tunisie.
Pourquoi il ne faut pas constituer un gouvernement d’union nationale
Ainsi donc, après que le peuple (soi-disant légitimement représenté à la Kasbah) a « voulu une Assemblée Constituante », le peuple (maintenant soi-disant légitimement représenté au Bardo) « voudrait un gouvernement d’union nationale » ?
La Tunisie de la dernière chance : échec et mat ou balle de match ?
La Tunisie est divisée en deux, comme en témoignent les barbelés qui hérissent en son centre la place du Bardo : les Islamistes d’un côté, le reste des tendances (progressistes, modernistes, laïcs, démocrates) de l’autre. Serions-nous en train de consolider la division du peuple tunisien en deux sous-peuples?
Le Bardo : un sit-in underground
Quand on voit que les festivaliers investissent massivement le sit-in du Bardo avec la même nonchalance et la même mondanité que celle qu’ils auraient montré dans un concert à Carthage, quand on pense que pour équilibrer cet élitisme, les organisateurs sont obligés d’employer la démagogie religieuse, on se dit que le chemin reste à faire pour que ce genre de manifestations cruciales soient dignes.
Après Tamarod, naissance de « Khnagtouna », une nouvelle initiative jeune en Tunisie
Des activistes tunisiens ont déclenché une version tunisienne du mouvement Tamarod. Le 3 juillet dernier, lors d’une conférence de presse, Mohamed Bennour, le coordinateur de l’initiative Tamarod en Tunisie, déclarait que le mouvement envisage « la dissolution de l’Assemblée Constituante et l’annulation du projet de la Constitution. »
1er mai 2013 : Une fête du Travail pour la Révolution
À quelques jours de la fête du Travail, voici les différents états-majors des partis au pouvoir ou dans l’opposition qui s’activent pour célébrer la journée sans rien y apporter de nouveau, sinon des slogans creux. La principale centrale syndicale de son côté semble s’en tenir à ses mots d’ordre habituels sans rien de bien concret alors que notre Révolution, dont elle est l’un des acteurs majeurs, dérive en douce vers la dictature du conformisme et la politique de la vacuité d’une pratique immorale de l’exercice du pouvoir.
Crise politique ou crise du sens ?
Au lendemain de la Révolution Tunisienne de 2011, l’ensemble de la nouvelle classe politique s’est empressée d’adopter un régime qu’on peut appeler une démocratie libérale. Depuis, plus aucun pas concret n’a été fait, aucun problème résolu, aucune revendication satisfaite
“Vers la Démocratie?” Entretien avec Gilbert N, chapitre 4 : La classe politique et la Révolution après le 14 Janvier
Reconnaître le droit des blessés à être soigné par l’État, c’est reconnaître la légitimité de la révolution. Or nos élus passent leur temps à répéter qu’ils sont désormais les seuls légitimes car ils ont été élus, car ils sont le résultat des premières élections libres de l’histoire de la Tunisie.
Démocrates ! Réveillez-vous !
On amadoue certains dirigeants de l’opposition par des postes ministériels alléchants. Mais changer les employés en gardant le même patron, les mêmes machines et le même plan de travail ne servira à rien. Les démocrates doivent bouger, pas dans la rue mais par l’action.
Tunis : Célébration du 14 janvier en images
« Enfin, il y a du multipartisme » s’est exclamé aujourd’hui, 14 janvier 2013, un jeune tunisien venu célébrer le deuxième anniversaire de la Révolution tunisienne. A l’avenue Habib Bourguiba, artère principale de la capitale de la Tunisie, plusieurs partis politiques ont envahi la rue. Cliquez sur la flèche pour visualiser les images.
La foi à mort et la palingénésie politique
Entre le parti islamiste au pouvoir et les tendances extrêmes de son obédience, les choses ne seront plus les mêmes après les deux malheureux drames que la Tunisie d’après la révolution vient de vivre.
Tunisie démocratique, an 1 : Retour sur une transition douloureuse
Le bilan du gouvernement est indissociable de celui de l’Assemblée constituante dont il émane. Pendant les deux mois de tractations du partage du pouvoir à huis clos, puis 10 mois d’un mandat gouvernemental qui court encore, les électeurs auront assisté au spectacle d’une ANC procédant telle une assemblée nationale…
La Polit-Revue : Une semaine « dirty politics »
Folle semaine politique en Tunisie. Une revue de presse extrêmement chargée où l’on a eu droit, en vrac, au retour des méthodes de barbouzes mettant aux prises Ennahdha à ses adversaires, à un débat bâclé sur l’abolition de la peine de mort, et au congrès de l’union des extrêmes.
Les Cent Jours ou la manière d’embrayer
Une centaine de jours. Un laps de temps, dit délai de grâce, accordé à un gouvernement fraîchement mis en place et, traditionnellement, présumé utile pour évaluer la tâche réellement accomplie par ce gouvernement, au regard de sa déclaration de politique générale