Nous devrions bientôt être appelés aux urnes pour la première fois de notre histoire, et d’ores et déjà, nos cœurs […]
Nous devrions bientôt être appelés aux urnes pour la première fois de notre histoire, et d’ores et déjà, nos cœurs […]
Nous, Tunisiens de tous bords, avons rendez-vous avec l’Histoire. Le 23 octobre, nous sommes appelés aux urnes pour choisir nos […]
On peut piétiner le jasmin ou le voir se faner, mais tant que sa plante est vivante dans le coeur du peuple, et elle l’est et le restera
L’histoire des peuples nous a toujours permis de garder espoir et de prendre conscience des multiples rapports d’interdépendance, d’entraide, de solidarité et de corrélation entre ceux qui éprouvaient des calamités ou bien des afflictions analogues a travers leur périple de vie selon les conjonctures qui obligent les gens ainsi que les individus à prendre les positions adéquates pour leur survie.
Par Chloé Guyon – Difficile de parler d’un pays que j’ai quitté voilà une décennie et qui m’est désormais étranger. Exercice périlleux auquel je me prête volontiers, comme par devoir. Un devoir de mémoire. Je voudrais parler de la Tunisie que j’ai connue dans les années 90, ancrée dans ses principes, mais ouverte et tolérante. J’étais alors écolière ou encore lycéenne, et on avait le choix, de faire le Ramadan ou de ne pas le faire. En fait, on ne se posait pas la question et qu’on ne vienne pas me dire que c’était l’insouciance de la jeunesse.
La révolution tunisienne bien que vue comme un acquis, n’en est qu’au début d’une transition de toute une société. N’étant […]
Par Zein Abdelkefi, De la fin d’un système A l’« actif » des dictatures, le développement des pays : Amérique […]
À quoi bon en vouloir au gouvernement quand nous savons très bien qu’il s’en fout complètement des droits des martyrs […]
Par Sami Ben Younes – Nous, Tunisiens, condamnons : Zine El Abidine Ben Ali, à la peine capitale pour homicide volontaire, haute trahison, abus de pouvoir, expropriation de biens publics et prives, torture, détentions de drogues et d’arme, vols et complicités de vols, corruption, menaces, abandon de l’état, crimes financiers.
Circonscrite depuis des décennies dans une posture identitaire monochrome, par habitude, commodité ou absence de remise en question, la société tunisienne postrévolutionnaire se trouve, une nouvelle fois depuis l’indépendance, confrontée à des débats et des enjeux qu’elle n’a pas su soulever et traiter adéquatement jusque-là.
D’abord, il y a eu la déconstruction du symbole Bouazizi…Toutes sortes de manœuvres tendant à discréditer la personne post mortem. Pendant des semaines, on nous a seriné toutes sortes d’hypothèses, plus ou moins vérifiables, mais toutes destinées à ‘démystifier’ l’acte fondateur de la Révolution. Il n’était qu’un simple voyou qui passait son temps à se saouler, Fadia ne l’a jamais giflé, il l’aurait même insultée, voire agressée physiquement, il n’a jamais eu de diplôme universitaire et j’en passe.
Nous le savons tous : l’ancien chef d’Etat tunisien est un criminel ! Pourquoi, alors, intenter un procès contre lui ?! Pour formaliser cette certitude, le condamner à une quelconque peine et avoir un jugement susceptible d’être exécuté, dans l’objectif de nous venger contre lui ?! Nous ne l’aurons jamais, il ne se rendra point, il ne foulera plus le sol de la Tunisie, j’en ai une conviction profonde ! L’histoire nous enseigne que les dictateurs qui avaient fuit leurs pays, n’y sont pas revenus ! Et pourtant, ce procès, tant attendu, s’avère utile, s’il obéit à certaines conditions…
Personne ne peut nier que depuis le 14 janvier – certes le parrain a quitté le pays, mais la mafia […]
Par Adel Ayachi – En lisant quelques commentaire sur l’article « Tunisie : à la recherche d’une justice » j’ai comme l’impression que pas mal de gents sont en train de légitimiser le retour de l’RCD!!! Surtout ceux qui parlent de deux possibilités seulement : marcher avec les anciens RCDistes dissimulés dans quelques partis ou voter Ennahdha, faute de maturité!! Messieurs, je vous invite à fouiner dans l’histoire contemporaine, et spécialement l’accès des socialistes au pouvoir en France en 1981! C’était avec un gouvernement jeune, et personne de la droite n’a voulu prêté main forte aux initiés.
La peur était toujours une invitée indésirable qui habitait nos esprits. Je ne parle pas de la peur de la […]
Par Nadira Kaci-Belaïd – Ma première naissance civile date de 1969. Née de parents algériens, et vivant en France, j’ai toujours été finalement peu bavarde sur mes origines, voir même discrète et « fondue » lors de mes études et mon parcours professionnel à travers les français « d’origine »… Connaissant les rouages de la politique française ou européenne, j’étais finalement très peu initiée à la culture politique du monde arabe. De facto cela s’était imposé comme tel.