Le Haut Comité pour la Protection de la Révolution Tunisienne (HCPRT) travaille à la mise en place d’un nouveau mode […]
“شكشوكة” الفن و الدين و السياسة.
Pour la création d’un délit de sexisme
Sarhane Hichri – Pour moi, l’image des femmes c’est celle de ma mère qui m’a mis au monde et m’a élevé avec amour et attention. Celle de ma femme qui me donne l’occasion de vivre ma vie d’homme, de partager mes joies et mes peines, de construire une famille et d’élever des enfants. Celle de ma fille qui me procure les plus belles émotions qu’il me sera permis de vivre sur cette terre. Celle des mes grands-mères et de mes tantes qui m’ont transmis une identité familiale, une culture ancestrale, des croyances religieuses, des traditions
حتى لا تبقى الزيتونة بئرا معطَّلة
Peut-on s’exprimer librement en Tunisie aujourd’hui ?
En lisant la question, la réponse est à priori oui, il y a une liberté d’expression dans le pays. Mais cela veut-il dire qu’on a vraiment compris le sens de la liberté d’expression. On n’en est pas tout à fait certain. L’article ne prétend pas chercher des réponses philosophiques, sociologiques ou psychologiques. Il part tout simplement de la réalité, de ce qu’on lit et écrit, des différents médias, des réseaux sociaux et de communication.
نحن مثقفون ولكننا أغبياء
Attention Rhinocéros
Par Hind Mandy- L’attaque du cinéma AfricArt le dimanche 26 juin 2011 est inqualifiable et l’agression de son directeur Habib Belhedi est un acte grave contre l’un des actants de la vie culturelle tunisienne des plus actifs. Ce qui aggrave ces actes c’est l’indifférence ambiante et l’impunité la plus totale dans laquelle ce déroule ce vandalisme et cette sauvagerie. Nous sommes en danger, nous commençons la mutation. Réactions éparses : quelques politiques condamnent timidement, d’autres accusent les organisateurs de provocation. Déjà en panne de praxis culturelle le ministère de tutelle regrette du bout des lèvres. Quelle hypocrisie générale !!!
Des barbes et des barbus
J’ai ouvert le pc, je me suis connectée, j’ai vu une vidéo, un homme, un barbu, se moquant de moi, oui de moi, me pointant du doigt, moi et mes semblables, pourquoi ? Quel est mon crime ? On me condamne parce que je travaille dans l’administration publique, on me dit qu’il faut que j’arrive au bout de mes huit heures journalières, on s’en fout de mon identité musulmane et fière, on me dit qu’il faut pas faire la prière au boulot, sous prétexte qu’il faut séparer le religieux du civil, on me dit que la religion c’est pour Dieu et la patrie pour tous
الملكية الفكرية: كلمة حق يراد بها باطل
« Mon dieu je vous aime »
Par Wafa El Abed – Je ne connais pas Nadia el Fani, je n ai aucun rapport avec elle. Je suis musulmane pratiquante et très fière de l’être. Aujourd’hui, comme la majorité d’entre nous, je suis vexée, choquée, extenuée voire même anéantie par l’état de provocation qui perdure une fois que le calme règne, ce que j’estime planifié et prémédité.
رسالة مفتوحة لسفيان بن حميدة و أعوانه البرابرة
N’oublions pas la Libye
Les infos télévisées ,et encore plus de destructions en Libye .Un rebelle libyen, avec la jambe en plâtre , tenant un fusil, et incapable de courir normalement, fuit les chars de Gaddafi en boitant .Cette scène n’était pas la première du genre déjà ,et ne sera probablement pas la dernière . Lorsqu’ on voit ça on ne peut s’empêcher d’ être empli d’admiration et de respect face à tant de volonté et de courage : être blessé , mais continuer à se battre quand même.
Réflexions sur le film de Nadia El Fani
Par Wael.K – Le titre est plus que provocateur. La réalisatrice cherche bien à se faire insulter avec son air narquois (pour jouer la pauvre victime ensuite) ! Elle l’a avoué lors de son “show” sur Hannibal TV, elle provoque
حتّى تكون الجامعة التونسيّة في مستوى مبادئ الثورة وتطلّعاتها المشروعة
Ils nous volent notre liberté à petit feu
La liberté étant une notion toute nouvelle pour le citoyen Tunisien, qui vient d’arracher sa citoyenneté depuis cinq mois et quelques jours, elle reste encore malheureusement une notion encore floue et confuse. C’est ainsi que la liberté se confond dans l’inconscient de la plupart des Tunisiens, et même des plus érudits, avec celle de morale, avec la notion de Vérité (ou de vérité suprême) pour enfin se confondre avec celle de religion. La liberté est donc confinée dans les limites posées par les « scholars » dans leurs interprétations du bien et du mal, du permis et du non permis, du حلال et .حرام
Ennahdha à l’œuvre
Par Abdellatif Baltagi – Nous assistons depuis quelques mois en Tunisie, médusés, à la montée rapide d’un parti politique Ennadha qui polarise la scène politique tunisienne et intrigue. Ce parti prétend être un parti politique et non religieux et se présente avec un statut conforme aux exigences de la loi tunisienne sur les partis.
Tunisie : la pauvreté est politique
Par Houcine Ghali – Ainsi donc, les bourgeois et les citadins tunisiens n’ont découvert le spectre de la pauvrerté qui ronge l’intérieur du pays qu’après le 14 janvier 2011, date de la révolution entreprise par ces désérités, oubliés, chômeurs, paysans et ruraux exclus des plans de développement des différents gouvernements qui se sont imposés depuis l’indépendance en 1956 pour tracer la destinée du peuple tunisien.