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Azyz Amami

Les enjeux de l'”affaire Amami”, tels que pertinemment appréciés par le magistrat Faouzi Maalaoui

Sans aucun doute, il s’agit pour nous, à ce jour, du meilleur article écrit suite au non-lieu dans l'”affaire Amami” (cf. l’article, joint ci-bas). Dans un style concis, le magistrat Faouzi Maalaoui contextualise la décision du tribunal correctionnel, pour lui donner le sens qui est le sien par rapport à tant d’aspects, hélas -ô combien hélas- tantôt ignorés par mauvaise foi, tantôt par légèreté, tantôt par ignorance.

Le “non-lieu” de Azyz Amami, l’État de police, l’État de droit et la transition démocratique

La différence entre un État de Police et un État de droit, c’est, entre autres, le Code de procédure pénale. La relaxe de Azyz et de Sabri s’inscrit dans ce long cheminement de notre pays vers cet État de droit. Ça ne sera pas toujours facile. Nombreux sont encore ceux qui se comportent dans ce pays, comme s’il relevait de la ferme du grand-père.

Azyz Amami ou les limites de la transition démocratique

Force est de constater que la réussite de la « transition démocratique » que le gouvernement appelle de ses vœux ne repose pas seulement sur le rétablissement de la croissance, l’organisation d’élections libres et la mise en œuvre d’une constitution. Elle passe aussi par l’abandon des violences policières et la révision de procédures judiciaires aussi injustes qu’absurdes dans le contexte d’une démocratie qu’on veut apaisée. Elle repose sur la capacité des gouvernants à susciter la confiance de leurs administrés.

Les eaux bouillantes du calcul politique vs Les eaux glacées du calcul égoïste

L’observateur, ou même un spectateur impartial, qui tente de faire le lien entre un débat politique acharné et le faible taux de concrétisation des promesses et programmes politiques, pense soit à une éventuelle hypocrisie de la part de l’homme politique, soit à une incompétence à voir clair et à agir en faisant des calculs justes et sensés. Qui convaincra ensuite l’électeur méfiant à aller voter ? Est-ce que les simples promesses non garanties peuvent secouer sa perception et formes de l’engagement ?

Réflexions sur l’impact de la libéralisation de l’énergie verte sur le prix de l’électricité

Le 20 novembre 2013, un projet de loi très important a été déposé par le ministère de l’industrie, dirigé alors par l’actuel Chef du Gouvernement Mehdi Jomaa, à l’Assemblée Nationale Constituante. Il s’agit du projet de loi relatif à la production d’électricité à partir de l’énergie renouvelable. Le fait que la libéralisation apportée par la loi va remodeler le paysage du secteur de l’énergie (voire même la totalité du secteur) en Tunisie est évident. Quel serait alors l’impact de cette réforme sur le consommateur tunisien ?

Une crise au sein de la Haica révèle les dépassements de l’exécutif

C’était trop beau pour être vrai. A peine enclenché, le processus de régulation des médias s’est heurté à de trop nombreuses résistances, dont celle de l’exécutif lui-même, qui ont fini par provoquer une crise au sein même de la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle. Ainsi, Riadh Ferjani, Rachida Ennaifer et Mohsen Riahi, membres de cette instance, ont annoncé, lundi, leur boycott de l’audition des PDG du secteur de l’audiovisuel public, à cause de dépassements constatés dans la procédure.

« C’est la guerre », disait Azyz Amami …

Le petit appartement des Amami est devenu le point de chute d’un groupe de jeunes et de militants en état d’alerte, qui viennent s’informer sur les actions à venir pour la libération de Azyz Amami. Le mot d’ordre est la libération du « prisonnier », mais pas seulement. Il s’agit aussi et surtout de « continuer la révolution et de rectifier l’itinéraire révolutionnaire ».

Une critique islamique de la pensée d’Abdennour Bidar (4/4)

A. Bidar déplore que M. Iqbal n’ait pas franchi ce qu’il appelle le seuil, c’est-à-dire la limite entre, d’une part, accorder à l’islam son rôle légal qu’il faut faire évoluer à la lumière de la modernité en réclamant la liberté de l’Idjihad (qui ne serait plus l’apanage exclusif des savants religieux), et d’autre part, une vie spirituelle se séparant totalement et définitivement de l’obéissance à une loi imposée collectivement…

CNAM : et si on parlait du plafond

Des milliers d’assurés sociaux viennent de recevoir de la CNAM ces derniers mois des notifications de dépassements de plafond remontant aux 05 dernières années. Les citoyens consternés par cette mesure imprévue en ces temps de disette, voient leur confiance dans la CNAM, ses 2000 fonctionnaires et son système informatique, ébranlée. Ils sont ainsi nombreux à se rendre à leurs différents centres de référence pour demander le relevé détaillé des prestations contestées ou du moins recevoir le minimum d’explications exigées dans de pareilles circonstances.

« Une chose n’est pas juste parce qu’elle est loi »

Samedi 17 mai 2014, Azyz Amami et Imed Dghij sont en prison, Ali Seriati est libre. Quels que soient les motifs d’incarcération et de libération des uns et des autres, cette séquence historique ne peut qu’interpeler. L’anarchisme révolutionnaire dans ses deux versants gaucher et droitier est à nouveau réprimé, de façon pernicieuse, avec pour dénominateur commun un règlement de compte qui ne dit pas son nom, une police qui a la rancune tenace. Au même moment, en plein essor, Nidaa Tounes décide de la tenue de son congrès constitutif le 15 juin prochain…