Society 1390

Dépénalisation du cannabis

La Tunisie, à travers son histoire récente surtout celle lors de la construction d’un Etat moderne et tourné vers l’avenir durant la période post-coloniale a toujours pris des initiatives et une législation avant-gardiste pour instaurer un modèle de société en phase avec son environnement naturel et bâtir un pays très innovateur qui ne rame pas contre le courant du progrès […]

De l’islam auquel je crois & des appréhensions légitimes mais anachroniques le concernant

Le fait nouveau en Tunisie, et c’est déjà un des acquis majeurs de la Révolution, est que l’on parle désormais librement de tout et de rien, et la multiplication de sujets encore tabous hier en est la plus éclatante des illustrations. Or, que n’écrit-on et que n’entend-on au nom, non seulement de cette liberté de pensée enfin assumée à plein régime, mais aussi et surtout d’une certaine vision se voulant objective alors qu’elle n’est que subjectivement déformée par un manque flagrant de nombre de critères de base qui demeurent nécessaires à tout avis se voulant honnête et scientifique.

اللّيبيُون رمَوْ العلم التّونسي في رأس الجْدير بالرّصاص … فاحترقت سيّاراتهم في مِدنين

بقلم زياد لسود – حادثة المقال كانت القطرة اللتي أفاضت الكأس أو القشة اللتي قسمت ظهر البعير بالنسبة لأهالي مدنين : فبعد ان أغلق مجموعة من مواطني مدينة ذهيبة حركة الجولان امام الليبيين الوافدين الى بلادنا او الخارجين منها في رد فعل على ما قالو انه اعتداء على شخصين اصيلي ذهيبة في احدى البلدات الليبية القريبة من المعبر، هاجم بعض شباب مدنين الجالية الليبية المارين من المدينة و سياراتهم حيث تمركزت مجموعات من الشباب بمختلف مداخلها و ألقو الحجارة على السيّارات بعد إصابة شاب إثر حادث مروري صبيحة الخميس غرة ديسمبر 2011 تسببت فيه سيارة ليبية ثم لاذت بالفرار و كذلك على خلفية أحداث راس جدير و مدينة ذهيبة …

Le Niqab, … ou voile sur l’ANC

Nous vivons depuis la date mémorable du 23 octobre 2011, premier jalon d’élections démocratiques et pluralistes en Tunisie, suspendus au rythme et au pouls de l’ANC, l’Assemblée Nationale Constituante élue, qui devrait porter la pays vers une Constitution en rupture avec le passé, garante de la liberté, de la dignité, de l’égalité des droits pour l’ensemble des catégories sociales, spécialement celles les plus défavorisées.

La Tunisie : Influence et injonction islamiste

Par Mohamed Amine Abassi – Quand le pouvoir est point de tréfilage entre les différents acteurs politiques, le dépassement des libertés personnelles ne fait plus sujet d’actualité, l’espace réservé à la dénonciation de toute atteinte de la décence de l’individu régresse. L’opinion publique tourne le dos à certaines pratiques dans la rue […]

La rhétorique du diable

Pour comprendre ce qu’il se trame, il faut se tenir très proche de ses ennemis…Quel est ce serpent du Moyen-Orient qui siffle sur nos têtes ? Quel est ce nouvel Islam qui tente de s’installer chez nous et qui cherche à détrôner le culte bien tranquille de nos mères et de nos grands-mères ?

Si j’étais Satan

Au début du 7éme Siècle, Dieu a envoyé un messager nommé Mohammed (saws) pour réciter un livre appelé Coran. Dans ce livre, Dieu appelle à la tolérance, à ne suivre que Dieu, à ne suivre que sa parole à ne pas faire de distinction entre ses messagers. Parfois, je me demande, si j’étais Satan, ce que j’aurais fait pour contrer le message Divin.

Madame Souad Abderrahim, le diamant de la Tunisie

Aujourd’hui, il nous est donné un nouvel exemple de cette politique de l’autruche où la majorité se complait. Souad Abderrahim qui siègera bientôt dans l’une des 89 places accordées au parti Ennahdha pour écrire la Constitution de la Tunisie post-révolutionnaire illustre cet état d’autisme collectif dans lequel les Tunisiens semblent enfermés. Dans son interview donnée sur les ondes de radio Monte Carlo, madame Souad pointe d’un doigt accusateur et incendiaire les mères célibataires et les enfants nés hors mariage.

On nous a volés une fois… Pas deux !

La démocratie, nous devons tous en convenir, ne peut aucunement se décréter d’un trait de plume. Elle ne peut non plus prendre pleinement forme du jour au lendemain. Il s’agit là d’un processus “civilisationel”, lent et long, impliquant un profond changement dans les mentalités comme dans les pratiques, et devant faire appel à des institutions aptes à le conduire.