« Fallujah » est un phénomène chez les ados. Sur les réseaux sociaux, les chiffres explosent. Des lycéens s’expriment et laissent entrapercevoir une nouvelle échelle de valeur. Le sociologue Mohamed Jouili décrypte les secrets d’un tel engouement.

« Fallujah » est un phénomène chez les ados. Sur les réseaux sociaux, les chiffres explosent. Des lycéens s’expriment et laissent entrapercevoir une nouvelle échelle de valeur. Le sociologue Mohamed Jouili décrypte les secrets d’un tel engouement.
Depuis le 25 juillet, Kais Saied gouverne le pays à coup de décrets. En s’accaparant tous les pouvoirs, Saied s’est érigé en législateur, priorisant, à sa guise, les domaines d’intervention de l’Etat. Un rapport de l’association de défense des libertés individuelles (ADLI) démontre que sa politique a été très peu orientée vers les préoccupations des Tunisiens.
La consommation du cannabis ou encore des psychotropes chez les lycéens a plus que doublé entre 2013 et 2021. L’usage de certaines drogues se féminise et attire des consommateurs de plus en plus jeunes. Tandis que l’Etat ferme les yeux.
Les récentes déclarations de hauts responsables occidentaux, à l’instar de Giorgia Meloni et d’Emmanuel Macron ainsi que la multiplication des contacts avec Doha relativisent les aspirations de rupture formulées par les partisans du pouvoir en place. Focus sur la géopolitique Saiedienne.
La dette extérieure, inlassablement présentée à tort comme unique voie de salut à la Tunisie, s’est révélée être un frein au développement économique de la Tunisie et une perte de souveraineté. Cette rétrospective tente d’apporter un éclairage sur les nouveaux défis que notre pays doit relever pour bâtir l’avenir des générations futures, dans un contexte de mutations géopolitiques et économiques mondiales et face aux enjeux écologiques, énergétiques, technologiques des prochaines décennies.
Certaines œuvres artistiques et littéraires sont indémodables, à tel point qu’elles ont le pouvoir de ressurgir avec une insolence salutaire dans l’actualité. C’est le cas de Barg Ellil de Béchir Khraïef, roman de 1960 dont le personnage principal est un esclave d’Afrique centrale, et dont la traduction française par Samia Kassab Charfi vient de paraitre chez Sud Editions.
Si la tradition fait que la programmation des chaînes tv privilégie le divertissement durant ramadan, cette exception lors du mois saint est devenue la règle tout au long de l’année. Les chaînes tv délaissent les émissions politiques. La « News fatigue » s’empare des Tunisiens. Et le placement de produits est plus facile ailleurs que dans les émissions politiques.
Le cinéma tunisien a connu une décennie miraculeuse. Mais en dépit des résultats inespérés, le ministère de la Culture choisit l’austérité plutôt que l’investissement, le contrôle plutôt que la régulation. Et les salles obscures se ferment.
Le nombre d’enfants sur les réseaux sociaux a explosé ces dernières années. Face aux écrans, ils sont de plus en plus nombreux à être abandonnés à leur sort, exposés à toutes sortes de violences, dont ils sont à la fois les auteurs et les victimes.
Le Parlement européen a adopté une résolution condamnant les dernières arrestations visant des opposants, syndicalistes et journalistes ainsi que les propos présidentiels sur les migrants subsahariens. Focus sur les enjeux de cette motion.
L’inauguration de la première plénière du nouveau parlement a été marquée par l’interdiction des médias privés et associatifs. Cette décision a provoqué le tollé des journalistes. Le SNJT tire la sonnette d’alarme face à ce nouveau coup visant la liberté de presse.
Dans le gouvernorat de Kebili, à El Faouar, le manque d’eau, l’avancée du sable, la chute des revenus issus de la culture des palmiers-dattiers, l’incapacité à investir pour rendre les terres arables, laisse une grande partie de la population locale sur le carreau. Et le rêve d’un ailleurs, s’installe progressivement.
La Tunisie se vide de ses jeunes médecins, à commencer par les internes. Encore étudiants en médecine, les internes servent de « bouche trous» dans un système médical malade. Ils s’exercent à la « médecine de guerre », dénonce l’un d’entre eux. Leur exode annonce une désertification accrue des hôpitaux.
A l’échelle nationale, comme sur le plan international, il est plus que jamais isolé. Bien avant ses scandaleux propos sur les migrants subsahariens, il a érigé les murailles de sa propre cellule, forgé ses barreaux et s’y est installé. Et avec cet isolement, il condamne la Tunisie à une paralysie dévastatrice.
Le Parti nationaliste tunisien est illégal, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Nabil Ammar, lors d’une conférence de presse tenue le 6 mars courant. Interpellé sur ce point, Ammar a répondu : « Le parti que vous avez mentionné n’existe pas. C’est un parti illégal. Qu’est-ce qui aurait été dit si nous l’avions empêché de s’exprimer ? On aurait évoqué une atteinte à la liberté d’expression. En tout cas, ce problème ne se pose pas, puisque ce parti n’a pas d’existence légale ». Mais les déclarations du ministre sont-elles conformes à la réalité ?
Inutile de revenir sur tous les événements qui ont récemment secoué la société tunisienne ni les avions affrétés pour évacuer les citoyens subsahariens partis en trombe après une série d’agressions, d’expulsions et d’arrestations avalisées par nul autre que le président de la République, deuxième président élu au suffrage universel au pays du jasmin fané. Le propos vise plutôt à avoir une vue macroscopique sur la xénophobie de nos compatriotes.
Qui n’a jamais entendu, dans son entourage, ce désir de tout plaquer et d’aller cultiver son potager à la montagne ? Une communauté nichée à Homrane, du côté d’Ain Drahem, a fait de ce désir une réalité. Et le travail accompli en 3 ans est titanesque.
Hausse du prix du carburant, défaillance des transports publics, pollution atmosphérique : de plus en plus de Tunisiens se mettent au vélo, par conviction.