Dans le petit village de Ferjaniya, les agriculteurs semblent avoir échappé à l’importation massive, dans les années 80, des semences hybrides. Ici, les semences locales circulent depuis toujours. Et c’est visible à l’œil nu. Reportage.

Dans le petit village de Ferjaniya, les agriculteurs semblent avoir échappé à l’importation massive, dans les années 80, des semences hybrides. Ici, les semences locales circulent depuis toujours. Et c’est visible à l’œil nu. Reportage.
Des arbres invasifs se reproduisent hors contrôle, tendant à occuper les espaces naturels et à entrer en compétition avec les espèces autochtones. Le problème ? Les arbres exotiques ont tendance à s’étendre aux dépens des espèces locales, voire même à les éliminer.
Des citoyens disparaissent, engloutis sous les yeux sidérés de leurs proches. « La ville » finit par être bouclée par l’armée et la police, complétement dépassées par les évènements. Les habitants vont ainsi se retrouver enfermés dans cette prison à ciel ouvert. C’est l’univers de La Disparition, un roman tunisien atypique, entre thriller et science-fiction.
La directrice du Djerba Arab Film Festival, la pilote de rallye Abla Lassoued, réussit la prouesse d’organiser l’événement sans spectateurs. Ses nombreuses apparitions médiatiques en Égypte témoignent du réseau qu’entretient cette Tunisienne souhaitant s’intégrer dans l’industrie culturelle.
Ils sont infirmiers, médecins, ingénieurs, universitaires, restaurateurs, et ils s’exilent en masse. La Tunisie se vide de ses compétences au profit des pays européens et des pétromonarchies du Golfe. Et l’hémorragie n’est pas près de s’arrêter.
Un organisme public alerte les citoyens sur une catastrophe à laquelle d’autres organismes publics ont contribué. Tout se passe comme si l’inventaire des plages polluées était le stade terminal d’une fuite en avant des institutions. Une dérive extrêmement dangereuse, un summum de l’absurdité, déplore un spécialiste.
Le concept du voyage est pris en otage par les politiques d’immigration et la gestion des frontières. Les artistes sont particulièrement touchés, car leur visibilité ainsi que leurs financements dépendent largement de la scène occidentale. La circulation des idées, des récits et des œuvres, est ainsi entravée.
Quand l’interdiction de financer le Trésor Public par la Banque Centrale Tunisienne, fait perdre plus que 46 214,7 MDT à l’économie Tunisienne (32 % du PIB) et 67 010,7 MDT au contribuable tunisien (46 % du PIB). Analyse.
Les multiples visites à Tunis de responsables européens venus proposer leur aide au régime de Kais Saied en échange d’une coopération en matière migratoire, se cristallisent autour d’une question épineuse : la réadmission des migrants tunisiens et étrangers.
Deux documents dont Nawaat a pu prendre connaissance démontrent que sous le gouvernement Fakhfakh, l’Etat tunisien a reconnu sa responsabilité dans le litige l’opposant au sujet de la BFT à son actionnaire majoritaire, la société ABCI. Mais n’a pas pour autant changé de stratégie. Le feuilleton judiciaire se poursuit avec une audience aujourd’hui à Tunis.
Le président Saied rêvait-il de susciter une version tunisienne de la ruée vers l’or en décidant la création d’entreprises communautaires ? Pour l’instant, on en est encore très loin. Le nombre de ces entités créés depuis la promulgation du décret y afférent est très faible. Et le manque d’enthousiasme que cette idée suscite parmi les Tunisiens n’augure pas de jours meilleurs pour ce projet présidentiel.
Les violences envers les femmes ont franchi un seuil inquiétant. En moyenne, une femme est assassinée chaque mois par son époux. Il existe pourtant une loi, en l’occurrence la loi 58 de 2017, qui est censée endiguer ces violences. Encore faudrait-il avoir la volonté politique et les ressources pour l’appliquer.
L’espace B7L9 à Bhar Lazra9 accueille depuis le 27 mai et jusqu’au 10 juin “Shadow” de Zeineb Henchiri. Une œuvre à la croisée de la performance et de l’art vidéo. “Shadow” explore les limites de l’isolement et nous rappelle le confinement et ses enseigements.
Les jeunes tunisiens ont des relations sexuelles de plus en plus tôt. Ils s’informent sur le sexe essentiellement via le porno et internet. Leur sexualité est un champ miné de risques, alerte une récente enquête. En témoigne le nombre des avortements et des personnes vivant avec le VIH. L’Etat ne s’en inquiète pas pour autant.
La religion des migrants fait désormais l’objet de récupération politique en Tunisie. Le président Saied accuse les migrants chrétiens d’ébranler l’identité musulmane du pays. Louant des salles pour célébrer leur culte, les protestants parmi eux pratiquent leur religion dans la peur. L’Etat, quant à lui, laisse faire.
La plupart des entreprises communautaires créées durant l’année écoulée veulent opérer dans l’agriculture. Mais ce projet porté à bout de bras par le président de la république n’est pas à la hauteur de ses attentes. Du moins pour l’instant.
Alors que des filières entières ont été développées au niveau international, la Tunisie n’a pas évolué en matière de recyclage des déchets, et d’environnement en général. Or en ces temps de stress hydrique, nous risquons de payer cette inertie au prix fort.
Depuis plusieurs années, le quotidien des habitants de Djerba est rythmé par les coupures d’eau. Sur fond de réchauffement climatique et de stress hydrique, l’Association Jlij pour l’Environnement Marin a fait le pari de rénover les citernes d’eau publique.