Ghannouchi et sa « démocratie islamique » : Analyse sous l’angle des implications pour la future constitution de la Tunisie

Dans ses différents écrits, que ce soit livres ou articles, Rached Ghannouchi adjure, comme solution ultimative contre tous les maux de la civilisation moderne, une démocratie islamique dont les lois auraient pour seule et unique source légitime la charia. La laïcité ou le sécularisme, moins catégorique dans la séparation du religieux et du politique, sont rejetés avec insistance et rendus responsables pour toutes les injustices infligées aux musulmans depuis la conquête de l’Orient par l’Occident.

Front Populaire ou « Front Démocratique »

Le front n’a pas soufflé sa première bougie, et il n’a même pas encore trouvé son rythme de croisière en se dotant d’une structuration permettant à l’ensemble de ses militants venant d’horizons divers, et dont c’est, pour la majorité d’entre eux, la première immersion dans une activité politique partisane.

Les Tunisiens prisonniers du Jihad en Syrie

Après une visite organisée pour établir un premier contact entre les familles et leurs enfants détenus, le sort des prisonniers tunisiens en Syrie reste en suspens. Ce voyage coordonné par le journaliste Zouheir Latif avec des journalistes et des associations a pourtant permis de mettre à jour les profils-types de ces Tunisiens qui continuent de partir pour «sauver la Syrie ».

Séminaire sur les défis du paysage médiatique en Tunisie : La liberté de la presse encore mal protégée

Pas de démocratie sans liberté d’information pour le Président de la République, Moncef Marzouki, venu hier matin ouvrir le séminaire Les défis du paysage médiatique en Tunisie, en période de transition. Un séminaire organisé par la Présidence de la République en partenariat avec Konrad Adenauer Stifung, qui a eu lieu en cercle fermé et qui a été boycotté par el SNJT.

Quand dire la Tunisie, c’est la faire : le projet de constitution est-il révolutionnaire ?

Sans fétichiser le texte juridique suprême et sans y voir non plus l’expression d’une « main invisible » projetant subrepticement l’instauration future d’un « Tunistan » fantasmé, il est donc possible, au-delà de la confusion polyarchique introduite par le Constituant, d’entrevoir dans ce projet de constitution quelques principes en rupture avec le régime passé,