Alors que le contrat d’exploitation de la décharge de Borj Chakir devait expirer le 4 octobre 2021 et ainsi concrétiser sa fermeture, l’ANGED a pris la décision de le prolonger de six mois. Retour sur ce dossier épineux.
Alors que le contrat d’exploitation de la décharge de Borj Chakir devait expirer le 4 octobre 2021 et ainsi concrétiser sa fermeture, l’ANGED a pris la décision de le prolonger de six mois. Retour sur ce dossier épineux.
Le désert est souvent présenté comme un vaste territoire vide et peu peuplé, un paradis pour les énergies renouvelables, offrant une opportunité en or pour alimenter l’Europe en énergie afin qu’elle puisse continuer son mode de vie consumériste, coûteux et excessif. Ce récit est trompeur car il ignore les questions de propriété et de souveraineté, et occulte les relations de domination et de mainmise mondiales persistantes qui facilitent le pillage des ressources et la privatisation des biens communs, renforçant ainsi les moyens non démocratiques et exclusifs de gérer la transition énergétique.
Nommer Mme Najla Bouden dans le contexte de la crise économique, politique, institutionnelle et sanitaire actuelle, avec les pouvoirs limités que lui confère le décret 117, revient à la vouer à l’échec. Par cette décision, le président jette les femmes ainsi que le leadership politique des femmes dans la gueule du loup.
La pandémie et la récession qui l’a accompagnée ont eu un effet dévastateur sur les revenus et les moyens de subsistance des travailleur∙euse∙s dans la région MENA. Les femmes ont été particulièrement exposées en raison du rôle qu’elles jouent dans le travail productif et de leur relative marginalisation dans la société. C’est ce qu’affirme une étude publiée par le Transnational Institute et le Réseau Nord Africain de Souveraineté Alimentaire. En voici une synthèse.
I was on my treadmill exercising and watching Nicki Minaj “killing it” in one of her concerts when I saw a notification on my Facebook stating that Tunisian President Kais Saied had just nominated Ms. Najla Bouden as the new Head of Government. This would make her the first to hold such a high position in Tunisia as well as the first in the Arab world. I was excited for only a few seconds. As a Tunisian woman and a feminist who founded the association “Aswat Nisaa” to enhance women’s political participation and advocate for gender sensitive public policies, this should have been a celebratory moment! But it wasn’t for me. Why—I asked myself—am I being a joy-killer here? Am I being a “bad feminist ”?
Le 22 septembre 2021, le Président de la République a promulgué un décret où il annonce une nouvelle organisation des pouvoirs publics qui bouleverse l’ordre constitutionnel et place le décret présidentiel au-dessus de la constitution, inversant ainsi la hiérarchie de la pyramide institutionnelle. « Au nom de la Constitution, à bas la Constitution »,pourrait-on résumer ce décret présidentiel qui ne souffre aucune ambiguïté quant à la volonté de liquider les acquis institutionnels de la révolution et d’établir un pouvoir absolu sans aucun garde-fou.
L’histoire du système de santé en Tunisie remonte à Carthage. Cette époque avait connu 55 médecins carthaginois dont plusieurs femmes. Le 8éme siècle a connu l’école Kairouanaise de médecine, avec Ibn Al Jazzar qui a rédigé plusieurs ouvrages de médecine dénotant un souci social peu commun à l’époque, notamment avec son ouvrage de médecine destiné aux pauvres.
*Article rédigé avec la précieuse contribution de Dr Abdelwahed Abbassi et Dr Mohamed Salah Ben Ammar.
Le président de la république a répété à maintes reprises son attachement à l’Etat de droit et aux acquis démocratiques tels que les libertés individuelles et collectives et il n’y a aucune raison de ne pas le croire. Mais une démocratie ne saurait se contenter de déclarations.
L’Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD) a tenu son 13ème congrès ayant débouché sur l’élection d’un nouveau bureau exécutif. La présidente sortante, Yosra Frawes, a passé le flambeau à Naila Zoghlami. Le regain des populismes en Tunisie, tant décrié par les militantes féministes, opèrera-t-il un revirement dans le positionnement et la stratégie de l’ATFD ?
En réaction aux arrestations massives des Palestiniens d’Israël, les membres du réseau des Médias indépendants sur le monde arabe publient ensemble cet article de Majd Kayyal, écrivain et journaliste d’Haïfa. Il appelle à l’unité de tous les Palestiniens contre les coups de boutoir sécuritaires et idéologiques du gouvernement Israélien.
Le meurtre de Refka Cherni, tuée par son mari, a suscité une vive émotion dans la société tunisienne. Son assassinat et le calvaire de tant d’autres rappellent une fois de plus que la violence conjugale est endémique, et qu’elle tue parfois. Nawaat a rencontré Sondes, victime de violence perpétrée par son époux. Son parcours et le témoignage des acteurs concernés démontrent qu’une loi inappliquée et une mentalité tolérant la violence ne peuvent enrayer ce fléau.
Nourri du conservatisme majoritaire, l’appareil administratif de l’État continue à bafouer dans une relative indifférence les droits les plus élémentaires des minorités sur la base de textes juridiques obsolètes. Sous prétexte que l’État se doit avant tout de préserver la société des écarts portant atteinte à son équilibre, les libertés individuelles sont foulées aux pieds.