La question peut sembler provocante, compte tenu du discours souverainiste de Kais Saied. Mais les faits sont têtus. A bien des égards, Carthage paraît s’ancrer dans le giron occidental, en mettant au moins partiellement en œuvre la politique préconisée par le FMI.
Najla Bouden: faible bilan économique, fort accompagnement de la répression
Son départ de la Kasbah aura été aussi discret que son arrivée. C’est par une publication nocturne sur la page Facebook de la présidence de la République que les Tunisiens ont appris l’éviction de la cheffe du Gouvernement, Najla Bouden. En moins de deux ans à la Kasbah, cette discrète universitaire aura laissé un maigre bilan en matière socio-économique mais aura accompagné le durcissement du régime.
En finir avec le modèle économique de Bourguiba
Le débat sur la refonte de notre modèle de développement, à la mode au lendemain du 14 janvier 2011, est finalement tombé aux oubliettes. C’est ce que regrette l’économiste Hachemi Alaya, invité de l’Université d’été de la Fondation Mohamed Ali El Hammi. Or c’est à Bourguiba que l’on doit le modèle tunisien, en vigueur depuis près d’un demi-siècle, rappelle-t-il.
Pénuries en Tunisie : Cafetiers en équilibre précaire
Le spectre de la pénurie plane sur le pays depuis des mois, dans un contexte marqué par l’instabilité de l’approvisionnement en produits de consommation de base, tels que l’huile végétale, le sucre, la semoule, et le carburant. Le café a connu à son tour une crise, au grand dam des professionnels du domaine, de plus en plus nombreux à appeler à la libéralisation du secteur.
Reportage : La fripe, baromètre du pouvoir d’achat des Tunisiens
La friperie a émergé en Tunisie après la seconde guerre mondiale. C’est dire qu’elle est ancrée dans les habitudes de consommation de nos concitoyens. Implantée dans le tissu socio-économique, elle fait vivre plus de 200 mille personnes. Mais le secteur vit une crise sans précédent.
Tourisme, transport et textile : secteurs sinistrés par le Covid-19 en Tunisie
Le Fonds Monétaire International évalue le taux de croissance mondial à -4,9% à la fin de 2020, en raison du Covid-19. Alors que les Etats Unis ont su redresser le taux de croissance de -8% en avril à -4,3% en octobre 2020, la Tunisie n’a pas réussi à résorber le déficit enregistré avec un taux de croissance de -7,3% en 2020, contre 1% en 2019.
Tourisme-Crise Covid-19 : En attendant le retour des Algériens en Tunisie
Le secteur du tourisme, représentant 14.20% du PIB national, est l’un des principaux secteurs touchés par la crise du Covid-19. La fermeture totale des frontières a entrainé l’annulation massive des réservations dans les hôtels et l’arrêt des activités des agences de voyages. Avec la fin de la crise, le gouvernement passe à l’offensive pour vanter la destination Tunisie avec le slogan « Ready and safe ». Objectif : séduire les touristes et notamment nos voisins algériens.
Haute saison sans touristes en Tunisie : La facture salée du Covid-19 ?
Comme chaque année, la haute saison touristique devait démarrer avec le début de ce mois de juin. Sauf qu’aucune réservation ni arrivage de touristes n’ont été pour l’heure programmés. En Tunisie, le secteur du tourisme semble se diriger vers une année catastrophique. De telles pertes n’auront pas été atteintes même après les événements du 11 septembre 2001.
Projet de la loi de finances 2021 : l’annualité des rêves tunisiens
La loi de finances représente le principal instrument du gouvernement pour la mise en œuvre de la politique publique. Or les pouvoirs publics n’arrivent pas à annoncer une stratégie nationale claire pour la phase post-Covid-19, et ce, à cause de l’absence d’une approche globale intégrant les dimensions sanitaire, politique, économique et sociale.
En soutenant le capital, l’Etat aggrave l’inégalité sociale
Il y a quelques années, l’Etat est intervenu pour soutenir les hôtels face à la crise du tourisme en mettant des millions de dinars sur la table. Il y a quelques jours, voici qu’il est question de nouveaux fonds d’aides à l’entreprise pour faire face à la crise covid19. Que faut-il faire pour assurer la croissance économique et la protection des emplois ? Faut-il les laisser couler ? Faudrait-il les nationaliser ?
Le capitalisme tunisien à l’épreuve du Coronavirus
Le capitalisme à la tunisienne, rudement mis à l’épreuve par cette crise, est à bout de souffle. Bien loin de la concurrence pure et non-faussée, il est depuis des décennies basé sur le copinage et les bonnes relations avec le pouvoir en place. Le voici menacé d’effondrement, en dépit des envolées lyriques et de la virulence du président de l’UTICA.
Covid-19 : Revoir le modèle économique tunisien
La crise du Covid-19 a permis l’éclosion d’une myriade d’initiatives que le système économique normal empêchait de germer. La pandémie a mis en évidence l’extrême fragilité de secteurs tels que le tourisme, la sous-traitance ou les services, qui ne peuvent jouer le rôle d’ossature de l’économie nationale. A situation exceptionnelle, réponses exceptionnelles. Voici quelques pistes de réflexion et d’action.
Nawaat Minute : Coronavirus en Tunisie – Flash info #8
Le bilan des contaminés par le Coronavirus a augmenté de 455 à 495 cas confirmés après avoir enregistré 40 nouvelles contaminations. Le bilan des décès s’est élevé à son tour pour atteindre 18 cas confirmés. Dans ce contexte, le chef du gouvernement a annoncé une série de mesures supplémentaires pour faire face à la crise, dont l’augmentation du taux réservé aux aides sociales de 100 millions de dinars, l’octroi de 100 dinars supplémentaires en faveur des retraités à faible revenu et le renforcement du stock stratégique en produits alimentaires, énergétiques et en médicaments avec un coût de 500 millions de dinars.
La Fable du Majoul: Les parasites au temps du Coronavirus
Profiter de la crise autant que possible: Voici leur programme! Les vies humaines ne sont que des variables d’ajustement. Alors, que faire? La raison commande de ne pas céder à leur chantage. Et ne pas hésiter à mettre la main dans leurs poches.
Nawaat Minute : Coronavirus en Tunisie – Flash info #4
Le bilan des contaminés par le Coronavirus s’est élevé de 75 à 89 cas confirmés après avoir enregistré 14 nouveaux cas parmi 126 analyses laboratoires. Pour sa part, le gouvernement a décidé d’intensifier les mesures préventives en interdisant les rassemblements et les voyages non organisés. Des mesures sociales ont été prises par le chef du gouvernement, samedi 21 mars 2020, dont l’exemption du paiement des taux d’intérêts bancaires pour 6 mois et l’ajournement du paiement des factures d’eau et d’électricité pour 2 mois.
Le coronavirus infecte l’économie tunisienne
Lors de son allocution du 16 mars, le chef du gouvernement a annoncé un lot de décisions, non sans conséquences économiques. Outre la fermeture des frontières aériennes et terrestres, à l’exception des marchandises et des vols de rapatriement, Elyes Fakhfakh a décrété l’annulation des évènements culturels, scientifiques et sportifs. Une mesure qui s’ajoute à la fermeture des cafés, restaurants et bars dès 16 heures. La pandémie du coronavirus fait trembler l’économie mondiale. La Tunisie n’y échappe pas.
L’Egypte de Sissi, un modèle de réussite pour Néji Zaïri !
Dans son éditorial quotidien qui conclut la première heure de l’émission Midi Show, Néji Zaïri, rédacteur en chef de Mosaïque FM, a décidé, mercredi 30 janvier, de nous parler d’Egypte. Il nous fait savoir que l’économie égyptienne est convalescente et annonce des résultats particulièrement encourageants. Mais pourquoi diable parler des indicateurs macro-économiques égyptiens dans une rubrique habituellement dédiée à la politique nationale ? L’Egypte est-elle devenue un modèle à suivre ?
Dossier : Que valent les réformes économiques imposées dans le monde arabe ?
Ce dossier de publication entre dans le cadre des activités du réseau de médias indépendants sur le monde arabe. Cette coopération régionale est réalisée par Al-Jumhuriya (Syrie), Assafir Al Arabi (Liban), Mada Masr (Egypte), Maghreb Emergent (Algérie), Mashallah News (Liban), Nawaat (Tunisie), 7iber (Jordanie) et Orient XXI (France).