C’est un bonheur de présence tunisienne à Paris. Un bonheur d’arts et de cultures, au pluriel, rassemblé, et exprimant la Tunisie d’individus créatifs dans un pays en proie à l’intranquillité, si typique du travail artistique. “Révélations”, c’est la troisième biennale entièrement dédiée à la création contemporaine dans les métiers d’art, qui s’est tenue au Grand Palais, dans la capitale française, avec, cette année, la présence de quatorze pays représentant autant d’Archipels répartis au sein de l’exposition.
Mise au point de la part des cinéastes tunisiens invités au festival de Locarno.
Nous, cinéastes tunisiens invités par le festival de Locarno pour y défendre nos œuvres et nos projets, souhaitons communiquer ce qui suit : 1- Nous nous insurgeons, et continuerons de nous insurger, contre le partenariat entre le festival de Locarno et l’Israeli Film Fund dans le cadre de la « carte blanche » (rebaptisée « first look ») accordée à Israël par la direction du festival de Locarno. Un an à peine après les massacres de Gaza qui ont fait 2000 morts dont 500 enfants…
Festival de Locarno 2015 : Propaganda Productions retire ses deux projets…
En réaction au partenariat du festival de Locarno 2015 avec l’”Israeli Film Fund” dans le cadre de la carte blanche donnée à Israël, et au bout d’une semaine de négociations infructueuses avec la direction du festival pour annuler ce partenariat, Propaganda Productions retire…
Situation chaotique au ministère de la Culture : le syndicat qui s’impatiente devant le mutisme des décideurs.
L’ensemble des syndicats de la culture a observé le 9 juin 2015 une grève générale pour protester contre la lenteur du ministère de la Culture à concrétiser ses promesses de réforme. Les structures syndicales prévoient une prochaine grève générale du 9 au 11 juillet prochain et un sit-in le 10 juillet devant l’amphithéâtre de Carthage.
Hkeya #6 : La Cité des rêves incertains
Quand il s’agit de projets d’envergure nationale, les gouvernements successivement en place en Tunisie, depuis l’ère bourguibienne, consolidée par l’ère ben-alienne, et en voie de consolidation, voire de solidification depuis les ères postrévolutionnaires, spéculent d’abord en terme d’embellissement, d’ornementation, de ravalement de façade avant de cogiter sur les examens et analyses approfondis en matière de dossiers et de chantiers étatiques, publics, ou semi-publics.
Quel cinéma veut-on faire en Tunisie ? Et comment les JCC pourraient-elles le promouvoir ?
C’est une question essentielle qui vient à point nommé alimenter un débat devenu indispensable. La situation actuelle l’exige car on ne peut, en ce moment de reconstruction de la Tunisie, occulter une question aussi importante que celle de la production des images, leur faisabilité, les normes de leur production, leur promotion etc…
Omar Victor Diop, le surréaliste Africain !
Omar Victor Diop. Ce nom qui ne vous dit, peut-être rien, est un artiste photographe qui renouvelle un genre où l’on pensait avoir tout dit. Son portfolio éclectique comprend aussi bien des projets conceptuels que de la photographie de mode et du portrait posé.
« 7½ », le nouvel opus de Néjib Belkadhi entre espoir et désenchantement révolutionnaire !
Comment auraient réagi certaines figures du documentaire de Néjib Belkadhi, si celui-ci leur avait posé, en 2011, la question suivante : « imaginez-vous les Zouari, Zneidi, Jgham, Ghariani, etc. revenir discourir sur les médias, y compris publics, pour évoquer leurs projets pour la démocratie tunisienne et pour la consolidation des libertés fondamentales des Tunisiens ? » Et, pourtant, c’est justement ce qui est en train de se passer. Il ne manque plus que Ben Ali et Leïla pour que toute la famille fut à nouveau réunie !
Tunisie : Pour la fin du monopole de la politique culturelle
Alors que la raison d’être même de la veille étatique sur l’art est mise en question dans le monde entier, la Tunisie, qui fait la course de privatisation dans tous les secteurs, s’obstine à garder ses anciennes politiques socialistes de monopole de la culture. Le nombre de festivals internationaux diminue au même rythme que la disparition progressive des espaces culturels opérationnels et des salles de cinéma. Ces disparitions causent, directement, la régression permanente des créations artistiques et ne facilitent pas la rencontre entre artistes et publics.
Djerba : entre féerie et réalité
L’île de Djerba, plus connue sous le nom de Djerba la douce, est la destination privilégiée de nombreux touristes, mais aussi des autochtones, en cette période estivale. Cette image de carte postale peut être fortement nuancée, une fois l’envers du décor mis à nu.
La Bande dessinée d’Hélène : Le “Contrôleur en chef” de la création artistique.
La Secrétaire générale de la corporation au sein de laquelle certains furent accusés de torture sous le régime de Ben Ali. Secrétaire générale, autoproclamée “Contrôleur en chef” de la création artistique.
“Joussour”, expo et performances, samedi 19 avril, à la Média de Yasmine Hammamet
Bridge To Democracy Le 16 Avril 2014 – Communiqué de presse Plus de 90 associations participeront, samedi 19 avril, à […]
Cinéma : “Bastardo” de Luxor à Tétouan, de Lyon à Tunis, malgré l’indigence de l’infrastructure cinématographique en Tunisie !
Malgré les difficultés d’infrastructure, “Bastardo” a été vu par 50 000 personnes en Tunisie. Ce qui incarne, en soi, une performance. D’autres films tunisiens n’atteindront jamais ce chiffre en Tunisie, tant l’infrastructure cinématographique est à l’agonie. Avoir des mosquées dans chaque quartier, cela sert sûrement la foi. Que quelques-unes de ces mosquées ne soient pas adossées à des « temples » de la culture, et toutes les mosquées risqueraient de ne plus servir uniquement la foi !
Parution de “Tunisie : Fragments de révolution”, le livre du rattrapage démocratique
A l’origine du livre, le blog collectif El Kasbah, devenu l’un des repères virtuels des déroutés de l’après-révolution. C’est suite au sit-in d’El Kasbah2, que Riadh Sifaoui, un Tunisien de la diaspora, lance ce blog qui a vocation d’agora et de sentinelle.
Lettre ouverte à Madame Karboul Amel, Ministre du tourisme : où sont les vrais JEDI ?
Madame la ministre, je vous pose la question le plus simplement du monde : où étaient donc les vrais JEDI ? où était cette jeunesse lors de l’événement des dunes électroniques qui a eu lieu dans leur ville, dans leur sillage, dans leur monde jusqu’ici ignoré par les pouvoirs publics ? Cette jeunesse du Sud de notre pays qui a fait la révolution pour qu’aujourd’hui l’on puisse avoir la liberté de créer ces manifestations de grandes ampleurs ?
Patrimoine et politiques culturelles dans la Tunisie postrévolutionnaire : Vers une nouvelle approche
Il peut paraître surprenant que le mot « patrimoine » est issu d’un vocabulaire juridique, son utilisation, dans les acceptions que nous lui connaissons remonte à la fin des années 1980. II est alors utilisé pour désigner l’ensemble des productions humaines à caractère artistique que le passé a laissées en héritage.
Mourad Meherzi, Nasseredine Shili et son frère mis sur écoute pour un jet d’oeuf !
Mourad Meherzi, le cameraman d’Astrolabe TV, Nassereddine Shili et son frère ont tous été mis sur écoute suite à la demande de la brigade criminelle de Gorjeni et ce du 17 août jusqu’au 17 septembre, d’après leur avocat Ayoub Ghdemassi. C’est le procureur de la République adjoint M. Kamoun qui, le jour même, a donné son approbation à cette demande de mise sur écoute au président de la brigade Fadhel Melki.
Dessinateurs et tagueurs : L’insurrection graphique
Avant la révolution, les dessinateurs et les tagueurs tunisiens ne s’exprimaient pas ou peu. Aujourd’hui, dans les rues et sur les réseaux sociaux, ils saisissent à travers leurs slogans ou leurs dessins l’amertume, les déceptions ou le ras-le-bol d’une population désillusionnée.