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Et si l’islam était modernité ?

Bien que faisant référence à des notions différentes – l’une se rapportant à un concept d’évolution historique relié à un espace géographique et culturel, et l’autre à une doctrine religieuse ayant marqué l’histoire de plusieurs peuples, en particulier celle des Arabes –, la modernité et l’islam sont souvent vus comme deux modèles incompatibles, voire antinomiques, de l’organisation sociale et politique des sociétés.

L’Initiative de Monsieur Béji Caïd Essebsi : Ni destouriens, ni bourguibistes plutôt rcdistes

Chassés par la grande porte, ils reviennent par la petite fenêtre. Ils ne sont plus RCDist, mais destouriens et bourguibistes. En fait ils ne sont ni les uns ni les autres. Les destouriens étymologiquement les personnes attachées au Destour, à la constitution : la loi fondamentale qui organise les pouvoirs et garantit les libertés fondamentales subsidiairement les personnes adhérents au parti qui lutte pour le recouvrement de la souveraineté nationale en partant de son attachement au Pacte Fondamental de 1857. […]

A propos des mouvements migratoires des populations tuniso-libyennes

L’histoire des peuples nous a toujours permis de garder espoir et de prendre conscience des multiples rapports d’interdépendance, d’entraide, de solidarité et de corrélation entre ceux qui éprouvaient des calamités ou bien des afflictions analogues a travers leur périple de vie selon les conjonctures qui obligent les gens ainsi que les individus à prendre les positions adéquates pour leur survie.

Tunisie : À propos d’identité

Circonscrite depuis des décennies dans une posture identitaire monochrome, par habitude, commodité ou absence de remise en question, la société tunisienne postrévolutionnaire se trouve, une nouvelle fois depuis l’indépendance, confrontée à des débats et des enjeux qu’elle n’a pas su soulever et traiter adéquatement jusque-là.

Aux origines d’une antiquité tunisienne retrouvée : L’archéologie coloniale

L’histoire coloniale de la Tunisie ou du moins plusieurs ponts de cette histoire restent à construire. Voilà ce que nous pouvons en déduire au regard des différentes lectures proposées par l’historiographie tunisienne contemporaine. D’aucun sait l’importance accordée à l’étude des différentes péripéties du mouvement national dans les enseignements réservés à l’histoire décernés aux élèves du secondaire et particulièrement aux futurs bacheliers, mais personne n’a posé la question de l’intérêt que peut recouvrir un éventuel retour sur l’engagement de la colonisation dans le projet de représentation cartographique de l’espace géographique tunisien