Borgel est la dernière demeure de grands noms de la chanson tunisienne, comme Habiba Msika et Cheikh El Afrit. Divisé en une partie dédiée aux juifs et une autre aux chrétiens, le cimetière abrite aussi les dépouilles de personnalités laïques, cantonnées dans un carré séparé. Et ces hauts lieux de la mémoire tunisienne attestent de l’évolution de la présence des minorités en Tunisie.
نفقات المساجد: ديون ثقيلة لدى المؤسّسات العموميّة
يعتبر الفضاء المسجدي في تونس فضاءً هشّا، وقد مكّنت هشاشته من تغذية صراعات السيطرة على منابره من قبل مجموعات دينيّة متشدّدة، ممّا أدّى إلى عزل العديد من الأئمّة. وتكمن هشاشة هذا الفضاء الدينيّ في القوانين المنظّمة له والتي تعود إلى الثمانينات ولم يتم تنقيحها وتكييفها مع السياق السياسي الجديد، إلى جانب سوء التصرّف إذ أن العديد منها عشوائيّ وبلا رخصة. باتت المساجد حِملاً ثقيلا على الدولة على اعتبار أنها المسؤولة على مصاريف الصيانة ودفع فواتير الكهرباء والماء ودفع مرتّبات الإطار المسجديّ الذي يبلغ 20170 إطارا موزّعين بين عمّال نظافة وأئمّة خطباء وأئمّة خمس.
Psycaricatures de -Z- : Rached Ghannouchi
Il a beau à clamer haut et fort qu’Ennahdha est un parti « musulman démocrate » et non pas islamiste. Il a beau à répéter qu’Ennahdha a séparé la prédication de l’action politique. Avec la publication du rapport de la Commission des Libertés Individuelles et de la Liberté (COLIBE), Rached Ghannouchi et Ennahdha se retrouvent face à un moment politique crucial et révélateur de la véritable identité du parti qui défendait en 2012 l’adoption de la charia comme principale source des lois constitutionnelles. Notre psycaricaturiste –Z- l’a ausculté. Et le diagnostic n’est pas rassurant.
Le « je » colonial de Michel Onfray
Le pire, c’est qu’il y a chez nous des gens qui prennent les insultes d’Onfray pour des compliments ! Le pire du pire, c’est qu’il s’en trouve d’autres pour abonder sans s’en apercevoir dans son sens en lui reprochant de négliger que nous aussi nous aurions eu « nos » Descartes. Et le pire du pire du pire, c’est que la majorité d’entre nous partage la conception coloniale de l’histoire comme réalisation du « progrès » dont la modernité, inventé et répandue généreusement par l’Europe, serait le passage obligé voire carrément, pour certains, le but à atteindre.
Kamel Daoud et le gardien de son sommeil
La rhétorique onirique de Kamel Daoud cherche à évincer le sommeil dans un récit national qui pourtant l’impose. Mais par le procédé d’identification imaginaire, il fixe bien le rétroviseur. C’est qu’en déposant des œillères sur le présent de la transition tunisienne, Daoud pense au refoulé algérien, pris en tenaille entre les fantasmes nostalgiques et les incertitudes du futur.
وجهة نظر في وسائل التصدي لثقافة الارهاب: الفصل بين الدين و الدولة
بعد ما عاشته البلاد من تقلبات خطيرة على اثر ثورة الياسمين و عودة ” المجندين الأفغان ” من ابناء هذا الوطن للانقلاب عليه بمعايير و لسانيات جديدة استخرجوها من مقابر التاريخ البعيد كان لزاما على مجتمع المثقفين – ان صح التعبير – ان يتساءلوا لماذا هذا الرجوع الى الوراء بعد ألاف السنين على امبراطورية قرطاج الى خيمات دعوية و اخرى تكفيرية و ثالثة تهدد رقاب المواطنين و تغتال في وضح النهار رجال من السياسة و النقابة و الاعلام و تهدم الاثار و تحرق اروقة الفنون و تهدد بتصفية الفنانين و المبدعين و المثقفين لتصحير البلاد بالتمام و الكمال قبل ان ترتد على المنظمة الامنية و العسكرية فتخترق صفوفها و تبدأ بتصفيتها لأنها بالنسبة لهؤلاء ” طواغيت” وجبت ابادتهم و الحال ان الثورة قد جاءت من اجل الحق في العمل و من اجل العدالة الاجتماعية و الفكرية و الصناعية و المرفقية و الاقتصادية و المؤسساتية بين جميع الجهات ؟
Géopolitique d’« un » Printemps Arabe : les présidentielles devant le miroir de la presse internationale.
La presse internationale s’est délectée, ces deux derniers jours, à analyser le second tour de la présidentielle tunisienne. Congratulations et présentations intéressées de la victoire de Béji Caid Essebsi par certains médias et formulation d’un pragmatisme par d’autres, c’est une image différenciée de la transition démocratique qui émerge selon les pays.
La Tunisie n’est pas laïque
L’image rendue par les média étrangers – essentiellement les média français – de la société tunisienne et de sa scène politique est une image déformée, simpliste, fausse. La Tunisie est dépeinte comme étant cette évidente dichotomie : laïcs contre islamistes, éclairés contre obscurantistes. La France se débattant vainement pour défendre sa définition de la laïcité se sent dans l’obligation d’exporter ce concept inadapté et de l’imposer à une société, autrefois dominée, aujourd’hui indépendante. Est-il nécessaire de le rappeler ?
Strategic vote, non-vote, and the relative victor–Nidaa Tounes
Secularists defeated Islamists is the verdict most commonly reported in international news outlets; Victory and defeat are relative, Tunisian journalists estimate. The politicization of the secularist-Islamist conflict throughout the Ben Ali’s tenure and the increased occurrences of religious violence after the revolution reflect a true conflict that is by no means the defining feature of the country’s democratic transition nor the 2014 elections. The ISIE’s final tally last week represents «a surprising defeat for the Islamist Nahda party» only for those who do not read beyond the titles of foreign news reports that refrain from examining the intricacies of and history behind party politics over the past four years.
في الإلتباس حول فهم العلمانيّة
المراقب للحياة السياسيّة اليوم في تونس يقف عند مصطلحات معيّنة تتردّد كثيرا و تثير الكثير من الجدال والخلاف بين النّاس لعلّ أهمّ مصطلح بينها هو العلمانيّة. و يكمن سبب الخلاف أساسا إلى عدم فهم الكثيرين لهذا المصطلح و اندفاعهم الأعمى للدفاع عنه و أو مهاجمته.
Mustafa Kemal, un grand homme de l’Histoire ?
« Heureux celui qui se dit turc ». Ces mots célèbres sortirent de la bouche de Mustafa Kemal dit Atatürk, premier président de la République turque. Et on les ressasse souvent quand il s’agit de retracer l’Histoire de la Turquie moderne.
العلمانية الدينية و السلفية العلمانية
قد يبدو عنوان المقال متناقضا إلا أنه يعكس الفوضى الفكرية والتناقضات الجسيمة التي يتخبط فيها جزء كبير من نخبنا السياسية و الثقافية و الدينية. سأحاول من خلال هذا المقال تحليل هاتين الظاهرتين اللتين اكتسحتا مجتمعنا منذ سنين و اتضحتا أكثر بفضل ما اتحته الثورة من حرية تعبير و هما العلمانية الدينية والسلفية العلمانية.
Gangrène tunisienne
Aujourd’hui, ce n’est plus contre Ennahda que j’ai la haine – ils ont dépassés les bornes et ils savent qu’ils jouent aux cons et qu’ils le paieront un jour, tant pis pour eux. Par contre, ceux à qui j’ai envie d’explorer le cerveau pour voir ce qu’il y a dedans, ce sont les 40% de personnes qui n’auraient pas du se déplacer ce jour-là et que j’accuse d’avoir trahi la Tunisie et ces acquis et de l’avoir plongé dans le chaos en élisant ces héros de pacotille.
Derrière la laïcité, des débats nécessaires
Laïcité. Le mot a enflammé les débats politiques. Diabolisé par ceux qui y voit le synonyme de l’impiété, de la débauche et de la corruption. Fétichisé par ceux qui y voient l’antithèse de la dictature religieuse. Les plus sages préfèrent s’attacher davantage à la chose qu’à son nom. Mais alors que la question de la référence islamique dans la Constitution et le Droit est débattue à l’Assemblée Constituante, la notion revient dans une réflexion qui ne cesse de s’approfondir.
De la milice des RCDistes à la milice des nahdhaouis
On ne cesse de voir une véritable guerre s’instaurer en Tunisie entre les milices nahdhaouies et tous ceux qui osent critiquer le gouvernement Jebali. Ils disent que le média est partial, insultent et agressent –parfois physiquement- ceux qui sont contre les déclarations des ministres d’Ennahdha. De l’autre côté d’autres Tunisiens ripostent de la même manière.
” قُل لا تُسألون عما أجرمنا ولا نسأل عما تعملون “
الداعية الاسلامي الذي أسر قلوب التونسيين و أثار هلع اللادينيين
وجدي غنيم رجل خفيف الظل ، داعية اسلامي ، لا بل رجل مسرح فكاهي، بل مثقف عربي متفتح و لكنه محافظ على كلمة الحق بأسلوبه الكوميدي الساخر المعروف. عندما تفتح موقع يوتيوب و تكتب وجدي غنيم و تشاهده تسفيد من شيأين على الأقل تشبع بالضحك و تتعلم أساسيات دينك و تتعلم كيف تكون رجلا في الحياة يعول عليه. عرفناه ذات رمضان في أول هذا العقد على شاشة “اقرأ” و قد كان يبث برنامجه من احدى الولايات الامريكية فشد التونسيين اليه. ثم أصبح نجم القنوات العربية بمختلف توجهاتها، إلى أن دارت الأيام و زارنا في تونس و يالها من زيارة.
Tunis : La liberté selon un chauffeur de taxi …
Le samedi, 28 janvier 2012, en prenant un taxi pour aller couvrir la manifestation pro- libertés, organisée par plusieurs partis ainsi qu’une partie de la société civile, un chauffeur de taxi nous a offert une autre façon de voir les choses.