Par Ilyes Masmoudi. Récemment, j’ai lu un article « sérieux », recommandé par un ami, dans le journal satirique français […]
Par Ilyes Masmoudi. Récemment, j’ai lu un article « sérieux », recommandé par un ami, dans le journal satirique français […]
Par Sarah Ben Hamadi – Quatre mois après la fuite de Ben Ali, les choses ont certes évolué, mais le flou persiste encore. Et il semblerait qu’on vit dans une phase où la manipulation des foules tend à devenir une logique sociale malsaine […]
نحن مجموعة من الديبلوماسيين التونسيين العاملين بوزارة الشؤون الخارجية نكتب لكم هذه الرسالة للإصداع بجملة من الحقائق المزعجة المتعلقة بالتعيينات التي تمت مؤخرا لعدد كبير من رؤساء البعثات الديبلوماسية والقنصلية الجدد لتونس بالخارج والتي بإمكانكم التثبت من صحتها بوسائلكم الخاصة إن رغبتم في ذلك.
Il est des moments dans la vie des peuples qui, de par leur importance et leur aspect décisif, restent gravés dans les mémoires pour plusieurs générations. Le 24 Juillet 2011 sera probablement de ceux-là pour la Tunisie, pays relativement petit par sa taille et par ses ressources matérielles, mais ô combien grand par son Peuple (qui l’a prouvé au monde entier un certain 14 janvier) et par son Histoire trois fois millénaire.
Coutumièrement, les technocrates, les personnes qui possèdent les compétences techniques, sont habitués à manier des chiffres et des courbes. Le maniement des citations est une discipline qui peut parfois leur être rebutante.
Par khaled Ridha – Le 14 janvier, le ciel de Tunis a été déchiré par un cri saccadé émanant de la foule rassemblée devant le ministère de l’intérieur. Un slogan ravageur est né : Dégage ! Scandé par les manifestants, il signifiait au dictateur la rupture consommée avec les citoyens. Tel un chant joyeux accompagné par une chorégraphie qui rappelle le battement d’ailes, il annonçait la liberté de tout un peuple.
Le dimanche 15 mai le ministère de l’intérieur a publié sur sa page officielle sur facebook un communiqué concernant l’affaire Oussama Achouri, en voici la traduction :
Mise à jour du 17.07.11 : C’est un récépissé. Il indique que le demandeur, Abdellatif Bouhjila, a déposé une demande […]
Par Lotfi Aïssa. En terminant la lecture de l’ouvrage de l’anthropologue anglais Jack Goody « The Theft of History » […]
Bien malgré elle, l’armée nationale s’est trouvée, ces derniers jours, dans la tourmente d’une actualité incontestablement chaude et terriblement désolante. Les déclarations fracassantes de l’ex-ministre de l’intérieur, M. Rajhi, ont ébranlé tout l’appareil militaire et ont terni l’aura sous laquelle il flottait depuis l’avènement de la révolution de la dignité.
Pr Dr M. Necibi. On parle tout le temps des « restes » de l’ancien régime. En fait il est […]
Par khaled Ridha – Je lis et j’entends souvent que la révolution piétine à cause su « système Ben Ali » ce qui à mon sens n’est pas tout à fait exact. Peut-être cela est-il dû au fait que la révolution a été l’œuvre d’une jeunesse qui n’a connu que l’ère du dictateur déchu. En vérité, la révolution tunisienne a en face d’elle le système-Destour. Je m’explique : Dès l’époque coloniale, le parti Destour a tenu à contrôler les organisations de masse…
Par Primavera – Comme à chaque fois que les choses dégénèrent, et après quelques jours de suspense attisant le doute, la peur et l’impatience, BCE premier ministre du gouvernement provisoire a bien voulu daigner rompre le silence et s’adresser enfin à la populace pendue à ses lèvres, attendant des explications, cherchant des réponses, une consolation. Ainsi, muni de son incontournable “honnêteté dans la parole et dévouement dans le travail”, BCE s’est installé tranquillement dans son fauteuil à la Kasbah, jambes croisées, sourire aux lèvres et a aligné devant lui trois petits fils qui voulaient jouer aux journalistes mais qui étaient finalement trop contents, trop reconnaissants d’être là pour faire leur travail comme il se doit.
Par S. El-Ayoubi – Plus de cent jours après une magnifique Révolution, qui est en train de changer la face du monde Arabe, le moral des Tunisiens est loin d’être au beau fixe.
La gestion “bourguibiste” des affaires du pays par le nouveau Premier ministre provisoire, les révélations divulguées par l’ancien ministre de l’Intérieur Rajhi un personnage aux motivations pour le moins ambigües, par ailleurs -, l’extrême brutalité de la répression des mouvements de contestation ces derniers temps – tous ces éléments, et d’autres, devraient faire réfléchir les Tunisiens. Ces faits devraient rappeler à ceux qui l’avaient oublié que le système Ben Ali, malgré la fuite honteuse du dictateur, est toujours en place, toujours actif et malfaisant.