Interview avec l’historien Adel Ltifi : « Galb Edhib est pétri d’erreurs »

Diffusé sur la Wataniya, le feuilleton Galb Edhib présente l’histoire de l’indépendance tunisienne à travers des figures de Fellagas retranchés dans les montagnes et les personnalités politiques actives installées à Tunis. Certains ont relevé des erreurs historiques dans cette production ramadanesque. Pour en savoir plus, nous avons interviewé l’historien tunisien Adel Ltifi, spécialiste de l’histoire moderne et enseignant d’histoire contemporaine du monde arabe à l’Université Sorbonne Nouvelle Paris 3.

La vie sexuelle des Tunisien(ne)s sous confinement

Le toucher banni, le baiser honni, la distanciation physique exhortée, le Covid-19 bouleverse les rapports sociaux mais aussi intimes. Vivant sous le même toit ou séparés par les restrictions imposées par le confinement général, les couples sont amenés à composer avec les aléas du coronavirus, qui ne sont pas que sanitaires mais également psychologiques et par ricochet sexuels.

Face au Covid-19 : L’urgence de la transparence des finances publiques

Pour atténuer les risques de fraude et de corruption, il est important de maintenir les audits internes ainsi que la pression de l’opinion publique, des organisations, et de la société civile. La publication, sur les portails officiels des autorités publiques, de toutes les informations financières liées à la pandémie permettra de renforcer la transparence et de favoriser la confiance.

Wled Moufida et Denya okhra récidivent : Racisme, violence et misogynie

Le mois de Ramadan rime avec une floraison de productions télévisuelles. Cette multiplication des productions va de paire ces dernières années avec des transgressions multiples : propos violents diffusés à des heures de grande écoute, stigmatisons des minorités, abaissement de la femme. La HAICA intervient chaque Ramadan pour rappeler à l’ordre les chaines de télévisons mais ceci n’empêche pas les récidives comme pour cette saison.

Face à la pandémie Covid-19, confiner pour mieux régner

Les virus sont intrinsèques au vivant. Depuis toujours, l’humanité a affronté des épidémies. Celle en cours du SARS-CoV-2, son vécu affectif et les réactions politiques qu’elle suscite recèlent les particularismes de notre époque. D’une certaine manière, la pandémie actuelle agit tel un révélateur du monde numérique et de la manière dont il mue. Les choix idéologiques pour la contrer jettent les bases d’une société connectée au virtuel mais déconnectée d’elle-même.

Maya Ksouri face à Yasmina Khadra: L’imposture des chroniqueurs tv

Cet entretien a porté préjudice à la littérature, à laquelle il faut rendre hommage, pour qu’elle ne soit plus malmenée par des chroniqueurs/euses qui croient faire la pluie et le beau temps, qui, par la grandeur de leur petitesse devant cet édifice dont la hauteur leur donne le vertige, confondent l’homme et l’écrivain, le texte et le contexte et croient comprendre tout de l’œuvre.

Covid 19 en Tunisie : Éclairages juridiques sur l’affaire des masques

Lors de son audition à la commission parlementaire de la réforme administrative et de la bonne gouvernance, le ministre de l’Industrie Salah Ben Youssef a présenté ses excuses au peuple tunisien, en raison des soupçons pesant sur le projet de fabrication de masques de protection dans lequel est impliqué un député. Comment tirer l’affaire au clair ? Et quelle a été la réaction du parlement et celle des structures de contrôle?

Erkez Hip Hop – El Khamsa elli la7gou bel jorra

Nawaat vous présente en exclusivité cette vidéo d’un enregistrement de la performance live du nouveau morceau extrait du projet Erkez Hip Hop produit par le collectif Debo. Interprété par Vipa et Tiga Black’na, la version studio d’« El Khamsa elli la7gou bel jorra » a été mise en ligne sur Youtube et Spotify le 19 avril. Quant à l’enregistrement du live, il a été effectué en janvier 2020. Les deux artistes hip hop y sont accompagnés par Makrem Radhouani aux machines, Montassar au mezoued, Mohamed Ghazi Dhrayef à la darbouka et Akram Ghadhab au bendir. Le rappeur Massi les soutient au backing vocal. Et le VJing est assuré par Saif Rais alias Godzy.

Mythe de la double caverne : Platon, Jean et Mohamed à l’heure du Covid-19

On connaît bien le mythe de la caverne platonicien. Des prisonniers qui ne savent pas qu’ils le sont, prennent pour la réalité les reflets et les ombres qu’ils voient sur les parois de l’antre qui les héberge. Imaginons que l’un d’entre eux, raconte Platon, soit conduit de force vers la sortie. Il sera ébloui par la lumière du soleil et sa première réaction sera de vouloir retourner dans la caverne.

Crise Covid-19 : Une occasion historique pour annuler la dette

La dangerosité de cette dette ne réside pas dans sa valeur intrinsèque ou relative au PIB. Elle réside surtout dans sa nature. Le fait que la majorité de la dette tunisienne soit détenue par des partenaires étrangers met la Tunisie dans une situation de tutelle. Cette situation, au-delà de sa gravité réelle, représente un traumatisme dans la mémoire collective liée à l’instauration du protectorat français en 1881, à cause justement de l’endettement.

Covid-19 en Tunisie : Bras de fer entre municipalités et pouvoir central

Dès l’annonce des premiers cas de Coronavirus le 2 mars 2020, le gouvernement a pris des mesures en vue de freiner l’épidémie. Ainsi, l’exécutif a imposé le couvre-feu, le confinement général, et le travail à distance dans certains secteurs. Cependant, malgré leur importance au niveau national, ces mesures ne remettent pas en cause la responsabilité des autorités locales dans la préservation de la santé des citoyens, conformément au principe de libre administration, tel que stipulé dans le Code des collectivités locales. Mais dans quelle mesure l’autorité locale a-t-elle joué son rôle dans la prévention de la propagation du virus? Des différends auraient-ils émergé concernant les prérogatives de l’autorité centrale et les compétences conférées aux municipalités?

Confinement : La détresse des migrants subsahariens en Tunisie

Ils sont 4200 demandeurs d’asile en Tunisie et 7000 étudiants originaires d’Afrique subsaharienne, selon les chiffres officiels de l’Observatoire national de la migration. Depuis le début du confinement, beaucoup de ces migrants déclarés ou clandestins sont dans une situation d’extrême précarité. Plusieurs témoignages ont été relayés sur les réseaux sociaux pour alerter sur la vulnérabilité de ces personnes incapables de payer leur loyer et de subvenir à leurs besoins les plus élémentaires.