رسالة مفتوحة من 379 باحثين/ـات وأعضاء المجتمع المدني من الجنوب والشمال ضد ”مذكّرة التّفاهم بشأن شراكة استراتيجية وشاملة بين الاتحاد الأوروبي وتونس“ وضد سياسات الاتحاد الأوروبي المتمثلة في تصدير حدودها الخارجية.
رسالة مفتوحة من 379 باحثين/ـات وأعضاء المجتمع المدني من الجنوب والشمال ضد ”مذكّرة التّفاهم بشأن شراكة استراتيجية وشاملة بين الاتحاد الأوروبي وتونس“ وضد سياسات الاتحاد الأوروبي المتمثلة في تصدير حدودها الخارجية.
Her departure from the Kasbah has been as discreet as her arrival. A late night post on the Office of the President’s Facebook page informed Tunisians of Prime Minister Najla Bouden’s dismissal from office. After less than two years serving at the head of government, this unassuming university professor is leaving the field with an underwhelming track record in confronting socioeconomic issues. What is remarkable about Bouden’s term is how she stood by an increasingly authoritarian regime.
L’indignation exprimée par certaines ONG face à la crise humanitaire des migrants chassés de Sfax ne plait pas au pouvoir. Les associations critiques envers les autorités sont dans le viseur de Kais Saied. Des actes d’intimidation ciblent certaines associations, annonçant ainsi une guerre ouverte contre les voix discordantes de la société civile.
Son départ de la Kasbah aura été aussi discret que son arrivée. C’est par une publication nocturne sur la page Facebook de la présidence de la République que les Tunisiens ont appris l’éviction de la cheffe du Gouvernement, Najla Bouden. En moins de deux ans à la Kasbah, cette discrète universitaire aura laissé un maigre bilan en matière socio-économique mais aura accompagné le durcissement du régime.
Après avoir laissé le gouvernement travailler à la mise en place d’un programme de suppression des subventions des produits de base, le président Kais Saied a tourné casaque.
Le « Mémorandum d’entente sur un partenariat stratégique et global » s’inscrit dans la lignée des accords ratifiés par la Tunisie et les pays européens. Contre d’hypothétiques aides et une facilitation de la mobilité de quelques personnes, les autorités consentent à augmenter leur coopération en matière migratoire.
Plus d’une centaine de nouveaux cas de torture et mauvais traitements ont été recensés en Tunisie durant les 18 derniers mois. Sous le règne de Kais Saied, l’appareil sécuritaire parait étendre son pouvoir, toujours dans l’impunité.
Nurses, doctors, engineers, university students, restaurateurs…are leaving Tunisia in droves. The country is losing its skilled workforce to Europe and the Gulf countries, with no end to the exodus in sight.
Over the past month, Tunis has received visits from a number of European officials offering aid to the Saied regime in exchange for cooperation on migration issues. Their proposals all revolve around one prickly question: the return and readmission of Tunisian and foreign immigrants.
As president Kais Saied has explained to Tunisians, the country’s bread shortage was orchestrated by certain actors in order to provoke crises and exacerbate the social situation. The Ministry of Commerce has attributed the shortage to consumers’ frenzied and voracious appetite for bread. In the meantime, the structural crisis relating to the country’s wheat supply, State control over the sector and commodity subsidies intensifies.
Ils sont infirmiers, médecins, ingénieurs, universitaires, restaurateurs, et ils s’exilent en masse. La Tunisie se vide de ses compétences au profit des pays européens et des pétromonarchies du Golfe. Et l’hémorragie n’est pas près de s’arrêter.
Le concept du voyage est pris en otage par les politiques d’immigration et la gestion des frontières. Les artistes sont particulièrement touchés, car leur visibilité ainsi que leurs financements dépendent largement de la scène occidentale. La circulation des idées, des récits et des œuvres, est ainsi entravée.