لعله من المؤسف حقا، بل والمخجل، أن تتعالى أحيانا بعض الأصوات اليوم من بين من اعتلى سدة الحكم في بلد الثورة الشعبية منددة بما تسميه خلطا بين العمل النقابي والنضال السياسي، مستنكرة حق العمال النقابيين في النشاط السياسي.

لعله من المؤسف حقا، بل والمخجل، أن تتعالى أحيانا بعض الأصوات اليوم من بين من اعتلى سدة الحكم في بلد الثورة الشعبية منددة بما تسميه خلطا بين العمل النقابي والنضال السياسي، مستنكرة حق العمال النقابيين في النشاط السياسي.
فوجئت عند قراءة كتاب الأستاذ يوسف الصّدّيق “هل قرأنا القرآن” باشتقاقات مقترحة لكلمات قرآنيّة من اليونانيّة فيها تعسّف غريب، والمفروض أن يرجع الباحث في لغة القرآن إلى اللّغات السّاميّة الّتي تنتمي إليها العربيّة قبل البحث في غيرها. ومع تقديري لاجتهاده، أودّ أن أناقش بعض تلك الاشتقاقات.
C’est un moment privilégié dans l’histoire d’une nation que celui de se donner des principes fondamentaux relatifs à l’organisation des pouvoirs. Ce moment est d’autant plus important qu’il va déterminer la future image du pays qui vient de renaître de ses cendres à la suite d’une grande lutte contre la dictature couronnée par la chute du régime corrompule 14 Janvier 2011.
على عكس ما يدعيه خصومها، فإن الحركة القومية التونسية ولدت من رحم الحركة الوطنية المطالبة بإستقلال تونس من إستعمار فرنسا ولم تكن يوما وليدة أجندات مسقطة كحركات الإسلام السياسي سليلة الوهابية ،وجماعة الاخوان أو حركة الشيوعية وليدة البلاشفة في العشرينات.فما هي المراحل التي عرفها التيار القومي طوال تاريخه وما الأسباب التي جعلت التيار القومي يولد تونسيا وينتهي ما بين ناصري وبعثي؟
Au sens étymologique, le mot patrimoine désigne, selon le Dictionnaire de la langue française de Paul- Émile Littré, « un bien d’héritage qui descend suivant les lois de pères et mères à leurs enfants ». Cette définition très simpliste qui remonte au 1866 ne traduit pas la réalité compliquée du concept qui devint de plus en plus composite.
La Révolution tunisienne était le résultat d’un long processus qui se présente comme une métamorphose profonde qui a marqué notre quotidien. De ce point de vue, une lecture psychanalytique de ce grand moment s’impose avec beaucoup d’acuité pour ne pas se limiter à une approche descriptive car on n’est pas encore habitué à parler de la mémoire collective, même par métaphore.
بدْءًا بقضية محمد باجي بن مامي التي أُدين فيها بالسجن لخمس سنوات، في جانفي 2012، وهو العمدة السابق لمدينة تونس، كما سبق له وأن شغل منصب مدير المعهد الوطني للتراث، وتشمل القضية صخر الماطري صهر الرئيس السابق زين العابدين بن علي، المتورطِ بعشرات القضايا العالقة بالعدالة؛ وتمثلُ هذه القضايا واجهة صغيرة لشبكة كبيرة، ومنظمة تم تأسيسها، خلال عقدين من الزمن، بالتواطؤ مع مسؤولين كبار في السلطة السياسية للبلد، للسطو على التراث الوطني وتهريبه
Condamnés en janvier 2012, à 5 ans de prison, pour trafic de pièces archéologique, l’affaire impliquant M. Mohamed Béji Ben Mami, ancien maire de Tunis et ancien directeur de l’Institut National du Patrimoine (INP), et Sakhr el Materi, gendre du président Ben Ali est symptomatique des dizaines d’affaires instruites en justice depuis deux ans.
La structure politique convenue d’être nommée ou appelée « l’État moderne », et qui est nettement opposée au modèle théologique ou monarchique qu’a connu le monde arabe durant des siècles de son histoire, est apparue progressivement à partir de « l’âge de la renaissance » dans les cités-états italiennes pour influencer toute la philosophie politique européenne.
Les aspirations aux changements et à un avenir meilleur qui virent le jour durant les premiers mois de la révolution tunisienne sont nées d’une volonté de modernisation étroitement liée au patrimoine historique du pays. La logique révolutionnaire s’inspire indirectement de la tradition réformiste tunisienne qui a commencé à partir du 19ème siècle.
Si l’histoire de la révolution tunisienne a au plan du savoir un commencement distinct, marqué par Sidi Bouzid et Kasserine, voir des origines plus anciennes et plus symboliques comme les événements du bassin minier de Gafsa, ses problèmes majeurs d’écritures, et, pour le dire d’emblée, ses difficultés, ses embarras, lui viennent de plus loin. À ce niveau on peut constater l’existence d’un triple héritage
L’un des questionnements les plus récurrents, en matière de folie comme en matière d’Histoire, est celui concernant les origines. Qui peut, sans équivoque, préciser qui a été le premier tunisien? Cherchez le père! Pourquoi est-ce si important?
La civilisation est une notion féminine, presque exclusivement. Les anthropologues et les psychanalystes ne me contrediront pas sur ce point, j’espère. Mais avant d’avancer sur cette piste méfions nous de nous placer sur le champ du sexisme. Il y a probablement autant de féminin chez l’homme que de masculin chez la femme.
En cette Tunisie postrévolutionnaire où tout — le meilleur comme le pire — demeure possible, Tunis est aujourd’hui le Paris de demain, Paris que magnifiait le cri du général de Gaulle, au lendemain de la Libération, et que je plagierai volontiers : “Tunis torturé, Tunis assiégé, Tunis libéré… “
Bien que faisant référence à des notions différentes – l’une se rapportant à un concept d’évolution historique relié à un espace géographique et culturel, et l’autre à une doctrine religieuse ayant marqué l’histoire de plusieurs peuples, en particulier celle des Arabes –, la modernité et l’islam sont souvent vus comme deux modèles incompatibles, voire antinomiques, de l’organisation sociale et politique des sociétés.
Chassés par la grande porte, ils reviennent par la petite fenêtre. Ils ne sont plus RCDist, mais destouriens et bourguibistes. En fait ils ne sont ni les uns ni les autres. Les destouriens étymologiquement les personnes attachées au Destour, à la constitution : la loi fondamentale qui organise les pouvoirs et garantit les libertés fondamentales subsidiairement les personnes adhérents au parti qui lutte pour le recouvrement de la souveraineté nationale en partant de son attachement au Pacte Fondamental de 1857. […]
Tout d’abord, en cette période de commémoration du début du soulèvement populaire en Tunisie, j’aimerais m’incliner de nouveau devant tous […]