Une photo de la cheffe du gouvernement tunisien, Najla Bouden, discutant en marge de la COP27 en Egypte, avec un politicien présenté comme étant le président de l’entité sioniste, Isaac Herzog, a été largement partagée sur Facebook et Twitter.

Une photo de la cheffe du gouvernement tunisien, Najla Bouden, discutant en marge de la COP27 en Egypte, avec un politicien présenté comme étant le président de l’entité sioniste, Isaac Herzog, a été largement partagée sur Facebook et Twitter.
La Conférence de Charm el-Cheikh de 2022 sur les changements climatiques, dite COP 27, se déroule du 6 au 18 novembre 2022 en Égypte, dans un contexte très chaud. Avec la guerre en Ukraine, des pays européens renouent avec le très polluant charbon. Or le bouleversement climatique et la sécheresse poussent des millions de personnes notamment en Afrique subsaharienne, à migrer. Et les pays d’Afrique du Nord enregistrent des arrivées record. Pour atténuer ces bouleversements, les Etats affectés exigent des fonds des pays riches. Alors même que ces derniers tentent de payer le moins possible. Que peut-on donc espérer de la COP27 ?
La situation des droits et libertés en Tunisie sera passée à la loupe par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, aujourd’hui, à Genève. Les autorités tunisiennes ainsi que des organisations non-gouvernementales ont fait état de la situation dans des rapports détaillés soumis au Conseil. Ces rapports contradictoires sur de nombreux points, reflètent de nouveaux enjeux autour des droits et libertés en Tunisie.
A deux mois de l’officialisation et de l’entrée en vigueur du nouvel accord avec le FMI, l’Etat tunisien est loin d’être dans les meilleures dispositions pour gérer la phase post-démantèlement du système de subvention des produits de base et des hydrocarbures. Il risque de provoquer la colère des plus démunies et, ainsi, faire éclater la bombe sociale au lieu de la désamorcer.
Fondées à l’initiative de Taher Chriaa avec l’appui de Chedli Klibi en 1966 dans l’objectif de mettre en lumière le cinéma arabe et africain, les JCC ont su traverser les nombreuses crises par lesquelles sont passés le pays et la région. Cette constance exemplaire suffit-elle à garder un rôle clé dans le paysage cinématographique du Sud et à l’internationale? Au-delà des hyperboles locales pour parler de cet événement de plus d’un demi-siècle, qu’en est-il aujourd’hui du positionnement international et régional des JCC? Réflexion au lendemain de la clôture de la 33ème édition.
Dès la scène d’ouverture, «Access denied» annonce la couleur sur un ton tragicomique. Avec le personnage principal affecté par une maladie neurologique rare, oscillant entre dépression profonde et résilience. Un documentaire important parce qu’il témoigne d’un instant T sociopolitique dans le pays. Le film a eu une mention spéciale aux JCC2022, dans la section des long-métrages documentaires.
Avec ses dehors d’une immersion documentaire qui n’a rien à nous vendre, « Sous les figues » s’impose comme un long métrage de fiction d’une formidable santé. Erige Sehiri trouve aux côtés d’une poignée de récolteuses de figues, de quoi brosser, par délicates touches, le portrait d’une jeunesse désespérée de vie. Le film a remporté le Tanit d’argent, samedi, à l’issue de la 33ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage. Et il fait aujourd’hui sa sortie nationale.
Innawaation est un incubateur de projets médiatiques créatifs, s’articulant en une série de résidences et d’événements. Ces collaborations se feront lors de sessions qui s’étendront sur 3 à 6 mois de travail.
Plus de 65 mille étudiants sont hébergés dans des foyers publics en Tunisie. Toutefois, c’est trop souvent le parcours du combattant pour en bénéficier. Nombreux sont les étudiants dans des situations de précarité. Leurs besoins les plus élémentaires, à savoir le logement ou l’alimentation, ne sont pas garanties convenablement. Le manque de moyens humains et financiers aggrave leur désarroi.
En arabe “Journalistes sans entraves” soit «Sahafiyoun bila Qouyoud» a une consonance très proche de Reporters Sans frontières, «Sahafiyoun bila Houdoud». Ce qui est susceptible d’induire en erreur un public pas nécessairement au fait de ces détails de taille.
Alors que les refoulements s’intensifient en Serbie, des milliers de jeunes Tunisiens rêvant d’Europe, continuent de tenter leur chance par la route des Balkans. « Je peux compter sur les doigts d’une main ceux qui sont restés », regrette un sexagénaire, dans un petit village au centre de Djerba. Reportage.
Après les alertes lancées par les familles, les pêcheurs ont été les premiers à réagir. En l’absence d’actions concrètes des autorités, ce sont eux qui sont sortis à la recherche des corps des disparus. Tandis que la colère gronde dans la ville. Reportage.
Nulle filière universitaire en Tunisie n’a pu échapper à la vague de libéralisation, à l’exception des filières médicales. Cet envahissement du marché du savoir nuit à la place historique de l’école en Tunisie en tant que colonne vertébrale de la mobilité sociale.
Le délégué de la ville de Zarzis, Ezzeddine Khelifi, a confirmé dans une déclaration à Nawaat, la nouvelle de l’inhumation de quatre corps de noyés au cimetière des “Jardins d’Afrique”, où sont généralement inhumées les dépouilles de migrants non identifiés.
La nouvelle loi électorale édictée unilatéralement par le président de la République, Kais Saied, a soulevé un tollé auprès des défenseuses des droits des femmes. La dynamique féministe, regroupant plusieurs associations, a organisé, le 7 octobre, un sit-in devant l’ISIE en signe de protestation. Elles revendiquent une parité intégrale entre les hommes et les femmes dans le champ public. Et voici que Saied entend faire table rase de leurs acquis politiques.
Romdhane Ben Amor, spécialiste des questions migratoires auprès du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), a démenti dans une déclaration à Nawaat, la nouvelle du naufrage repéré par un drone dirigé depuis Malte, d’une embarcation transportant 100 migrants irréguliers dont des Tunisiens, au large des côtes tuniso-libyennes, dimanche dernier.
Supposé soutenir et protéger les lanceurs d’alerte, comme l’impose la Convention des Nations Unies contre la corruption, l’Etat tunisien les abandonne très souvent à leur sort. Quand il ne se rend pas complice des misères qui leur sont faites.
[EDITO] Kais Saied vient d’ordonner à Najla Bouden d’amender la loi électorale déjà modifiée il y a trois semaines. Le président se fourvoie et entraine tout un peuple derrière lui, sans renoncer à sa cape de sauveur suprême. C’est la deuxième fois qu’il se rétracte après avoir publié un texte dans le JORT. Et c’est la nième fois qu’il est responsable de propagation de fake news. Et si on appliquait à Kais Saied le décret-loi 54 promulgué le 13 septembre dernier ? Le président risque 50 ans de prison ferme.