Mr. President, we are the owners of Tunisia!

On July 4th, when we saw the first draft of the new constitution, I exonerated President Saied for such a calamity, putting the sole responsibility on the professors of constitutional law he had chosen. They were supposed to be the sources and the guarantors of the new constitution wanted by the head of state. After all, he had made us believe that he had entrusted them with the solemn mission of writing a “sacred” civil text that would guarantee Tunisia’s passage into an era of dignity and decency, in total rupture with ten years of catastrophic governance carried out by scavengers of politics, of all persuasions.

Le référendum aggrave la fracture entre les Tunisiens

Après la polarisation sur les questions identitaires au temps ou Ennahdha et ses différents alliés étaient au pouvoir, le pays se trouve aujourd’hui confronté à une nouvelle polarisation aux antipodes des préoccupations de l’écrasante majorité des Tunisien(ne)s. Ainsi, soit on est avec Kaies Saied et son projet soit on est pour un retour d’Ennahdha et donc de la « décennie noire ». Telle est la polarisation que l’on cherche à nous imposer.

President Saied’s draft of the Constitution: Falsehood and misperception

After a fake coup d’état that was justified by its supposed constitutionality, a fake national consultation which failed to mobilize even a fourth of his voters in 2019, a fake national dialogue which merely featured a chorus of yes-men, Kais Saied has made haste to hatch out a fake constitution. The president submitted the draft just 25 days before a referendum in which voters are invited to approve or reject this fundamental text.

Référendum : Pourquoi faut-il voter NON ?

Avec le projet de nouvelle Constitution, l’image que Kais Saied donne de lui n’est plus seulement fissurée, elle vole littéralement en éclats, révélant la nature profonde du personnage et son inquiétante démesure. Désormais, le roi est nu. Et le spectacle offert au regard n’est pas beau à voir.

Projet de Constitution de Kais Saied : Faux et usage de faux

[Edito] Après un faux coup d’Etat aux béquilles constitutionnelles, une fausse consultation nationale échouant à fédérer le quart de ses électeurs, un faux dialogue national qui n’a rassemblé que ses béni-oui-oui, Kais Saied a soumis une fausse constitution, 25 jours avant un référendum auquel sont invités les électeurs pour approuver ou rejeter ce texte fondamental pondu à la hâte.

Affaire BFT : Les secrets des négociations de la dernière chance

Pendant deux ans, à partir de mai 2020, l’Etat tunisien et la société ABCI N.V. ont négocié pour trouver une solution à l’amiable au litige qui les oppose depuis quarante ans au sujet de la BFT. Après l’échec de ces tractations en décembre 2021, le CIRDI, saisi de cette affaire depuis 2004, a repris la procédure arbitrale qu’il avait suspendue pour donner une chance aux négociations.

Tunisie. Le viol de l’intimité comme arme politique

Une campagne de lynchage public a été enclenchée contre 3 femmes magistrates révoquées par Kais Saied pour des affaires de mœurs. Le nom de l’une d’entre elles et les résultats d’un examen génital qu’elle avait subi ont fait le tour des réseaux sociaux. « L’onde de choc est telle que les magistrats sont devenus eux-mêmes conscients de la gravité de ces tests qu’ils ordonnaient. Ça se retourne contre eux. Personne n’échappe à cette ignominie», déplore Bochra Bel Haj Hmida.

Elections générales en France : quels enjeux pour la Tunisie ?

Le 24 avril 2022, Emmanuel Macron a été réélu président de la République pour un second mandat de cinq ans. Ce vote a empêché la candidate de l’extrême droite d’accéder au pouvoir et d’appliquer un programme particulièrement xénophobe. Toutefois, il faudra attendre les élections législatives pour avoir une idée plus précise sur la politique de l’Etat français pour le quinquennat à venir tant les propositions semblent divergentes. Cela concerne notamment les relations internationales.